24/08/11: Fin de la saison 1 de Vermine, une happy end?

Le jeu de rôles Post-Apo avec des grosses bébêtes et du chamanisme dedans !

Modérateur : Aikau le bo

Kietsensei
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24/08/11: Fin de la saison 1 de Vermine, une happy end?

Message par Kietsensei »

Après ma modeste prestation en vue de chauffer la salle, Antony allait enfin monter sur scène.
Après seulement quelques minutes, je dois admettre qu’Antony et son groupe étaient très talentueux. Le public, complètement survolté et en transe, buvait les paroles de violence du chanteur. Mes compagnons devaient certainement avoir fort à faire pour calmer les plus teigneux des fans. Mais je cessais vite de m’inquiéter pour eux car j’étais sûr que la plupart d’entre eux prenaient un énorme plaisir dans leur travail de sécurité.

Je profitais de ce moment pour réfléchir aux événements passés mais comme d’habitude tout se mélangeait dans ma tête en une suite de questions sans fin : Lise était-elle encore en vie ? Jörg allait-il tenir parole ? New Brussel et son régime représentait-elle vraiment le salut pour l’espèce humaine ou bien tout cela n’était qu’une triste parodie des événements de la première moitié du XXème siècle ? Sylphe avait-elle apprécié mon concert ? Qui était le véritable chef entre Antony et son manager Gibbon ? Pourquoi les hommes en voie d’extinction refusaient de coopérer entre eux pour recréer la civilisation mais continuaient à s’entre tuer pour des raisons triviales et mesquines ?

Mes réflexions furent interrompues par l’arrivée inopinée de Petra qui courait derrière deux fans. Ces derniers de toute évidence avaient réussi à percer la vigilance de la sécurité. Je fus attristé mais finalement pas trop surpris de voir Petra sortir des hachettes et les lancer dans le dos des deux jeunes. Le premier fut tué net alors que le deuxième parvint à esquiver le coup. Sa course fut néanmoins stoppée lorsqu’il prit une balle dans la tête de la part d’un manteau noir. Tient c’est bizarre je n’avais pas remarqué l’arrivée de trois de ces représentants de l’ordre de New Brussel dans l’arrière scène. Ils étaient de toute évidence en train de parler avec Gibbon.

Petra et les deux jeunes sont le parfait exemple de l’espèce humaine aujourd’hui. Les jeunes ne savent plus communiquer de nos jours et la violence est la seule chose qu’ils savent manier. Et pourtant, si la violence répond à la violence comment celle-ci pourrait-elle disparaître ? Un peu perdu par mes pensées je finis par accepter de me faire masser par la charmante Zaia et me retira dans la loge pour me détendre.

Gibbon finit par entrer dans la loge accompagné de Trois vies et de Petra, Je fus surpris de les voir équipés de fusil de chasse et de fusil d’assaut. Le manager fit chercher l’Ours et le jeune Dalos. Ha le jeune Dalos… Il a bien changé depuis notre première rencontre. De toute évidence le séjour dans la quarantaine et les camps de concentration l’ont fait murir. Le jeune tremblotant et peu sûr de lui à fait place à un homme à la fois déterminé et résigné de son sort qui essaie de cacher sa peur au lieu de la montrer ouvertement. Dire qu’en mon temps, sa seule préoccupation aurait été de réussir ses études tout en trouvant une cavalière pour le bal de fin d’année… Quant à l’Ours, je l’ai toujours trouvé très étrange, une sorte de puits vide sans fond. Je n’aime pas du tout la façon qu’il a de me regarder et parfois lorsque je lui tourne le dos, je peux quand même sentir son regard avide posé sur moi. Cet homme est l’incarnation même de la brutalité et de la bestialité. Petra au moins fait usage de la violence en cas de nécessité pour survivre et se défendre. Pour l’Ours il s’agit d’une violence purement gratuite.

Gibbon nous dit qu’il avait une proposition à nous faire et nous invita à le suivre avec les trois manteaux noirs. Il nous emmena dans les égouts dans une pièce où nous attendaient plusieurs autres manteaux noirs et un homme encapuchonné. Je ne fus pas surpris de retrouver Max « Ta Gueule » notre tortionnaire et Ben « Mèche Blonde » parmi le comité d’accueil. Ainsi nous étions enfin devant les vrais chefs d’Antony. La suite des événements s’enchaîna de manière très (trop) rapide. L’homme encapuchonné nous parla dans une voix sifflante et totalement inhumaine. De toute évidence, il souhaitait nous inviter à travailler pour lui et avait des propositions à nous faire en échange. Les négociations furent coupé court au moment où le jeune Dalos s’approcha du feu et sortit une sorte de grenade artisanale. Au même moment, Petra et Trois Vies se jetèrent hors de la pièce. Ils avaient dû convenir ensemble d’un signal que je ne connaissais pas pour agir si vite. L’être encapuchonné se jeta sur le jeune Dalos et le plaqua à terre pour l’empêcher de tout faire sauter. L’Ours commença à foncer sur une réserve de boîte de conserve. Avant que je ne puisse agir, les manteaux noirs ouvrirent le feu sur nous. Je reçu trois balles mais heureusement ce n’étaient que des blessures superficielles. L’Ours n’eut pas cette chance et fût tué net dans son avance par une balle en pleine tête. Un homme sage a dit une fois : celui qui par l’épée vit, mourra par l’épée. Puisses-tu enfin trouver la paix, compagnon d’infortune…

Je décidai de suivre Petra et Trois Vies mais ces efforts physiques ne sont vraiment plus de mon âge. Mon début d’arthrite aux jambes ne me permettait pas de courir très vite. Il faudra que je fasse plus d’exercice d’assouplissement si je survis. Je n’avais pas fais dix mètres qu’une énorme explosion secoua la pièce que je venais de quitter. Dalos avait de tout évidence réussit à faire exploser son engin. Une créature monstrueuse en flamme sortir en courant de la pièce à toute vitesse. L’instigateur du complot contre New Brussel était de toute évidence un adapté. Max, le visage noircit par la poussière exécuta sommairement Dalos d’une balle dans le crâne pour lui faire payer son acte de courage. Encore une personne bien victime de la folie de l’espèce humaine. Décidemment, plus je vieillis et plus je me dis que l’homme mérite son extinction. Parfois je me dis même que nous sommes pires que la vermine. Les rats ne se mangent entre eux que par nécessité. L’homme n’a pas besoin de raison pour tuer son congénère.

La course poursuite continua dans les égouts. Trois Vies parvint à tuer un manteau noir d’une balle en plein cœur alors que nos assaillants nous canardaient. Lors de la fuite, je me pris encore une autre balle à l’épaule. Nous parvînmes à les distancer et à remonter à la surface mais je perdis de vue mes deux derniers compagnons. Dehors, New Brussel était plongé en plein champs de bataille. Antony avait réussit à créer une révolution avec son concert et ses paroles de violence. Il y avait des nuées de moustiques partout et les émeutiers tentaient de s’infiltrer à travers une brèche dans la muraille intérieure de la cité des derniers hommes. Je profitais alors du chaos pour m’approcher de la brèche. Je ne pensais qu’à Lise et au danger qu’elle courait. C’était l’occasion où jamais d’entrer dans la cité et tenter de la secourir si elle était toujours en vie. Mais je dus vite déchanter car les émeutiers étaient bloqués par trois humanoïdes blancs au visage impassible tels des machines. Protégés par une sorte d’armure mi métallique, mi chitineuse, ils déchiquetaient tout sur leur passage avec leurs longues griffes. Je n’avais jamais vu de telles créatures mais je compris cette nuit là que la cité des derniers hommes était dirigée en réalité par autre chose que des hommes et que toutes ces promesses de citoyenneté n’étaient que chimère et illusion.

Le cœur empli de chagrin pour tous ces morts manipulés au nom d’un faux espoir, je me rendis à la cache secrète donné par Jörg pour faire nos rapports. Je laissai un message disant que je connaissais les véritables personnes au dessus d’Antony et demandait la restitution de ma femme Lise en échange des informations. C’était ma dernière tentative, totalement désespérée, mais j’ai toujours cru au Karma. Les événements qui nous arrivent, la réaction des gens autour de nous, tout cela n’est que le reflet de notre propre intérieur. Agit de manière correcte et les gens seront correct avec toi…

Le lendemain alors que la rébellion était réprimée dans le sang et que des centaines de réfugiés quittaient le camp des candidats, un soldat vint au lieu de rendez-vous. Et toutes les douleurs de mes multiples blessures s’évanouirent lorsque je vis qu’il était accompagné de ma femme. Lise était en vie, et toutes les souffrances que j’avais endurées avaient finalement servis à quelque chose ! Je fis mon rapport au soldat avant d’embrasser tendrement ma femme. Le soldat nous conseilla de partir et de nous cacher car il semblerait que la faction opposée de Jörg avait gagné le conflit. Ce dernier était d’ailleurs mort.

Mais tout cela n’avait plus d’importance…Le couple était enfin réuni après toute ces épreuves et c’est main dans la main que Lise et moi prîmes la direction de MedecineVille, fatigués mais heureux…

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Aikau le bo
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Re: 24/08/11: Fin de la saison 1 de Vermine, une happy end?

Message par Aikau le bo »

Woah...
Ca c'est du compte-rendu!! Bravo, c'est vraiment excellent! (et juste assez cynique pour esquiver l'après-massage de Zahia la groupie :mrgreen: )

Alors là, c'est du XP gagné, c'est clair!

Encore merci pour ce texte :D
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Deathlord
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Re: 24/08/11: Fin de la saison 1 de Vermine, une happy end?

Message par Deathlord »

ok... Deux morts... Mais la question importante, est-ce que Daloz père est vivant? :P

Je crois que je vais devoir me trouver une autre caravane...
Kietsensei
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Re: 24/08/11: Fin de la saison 1 de Vermine, une happy end?

Message par Kietsensei »

Aikau le bo a écrit :Woah...
Ca c'est du compte-rendu!! Bravo, c'est vraiment excellent! (et juste assez cynique pour esquiver l'après-massage de Zahia la groupie :mrgreen: )
En fait dans la culture asiatique l'après-massage de Zahia fait partie des prestation de base lors d'une séance de massage :wink:
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