Il était une fois dans le Bayou...

Ouais sans blagues, ouais, et ça c'est le forum à Chimel ouais, C'EST QUOI MON NOM?

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Aikau le bo
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Re: Il était une fois dans le Bayou...

Message par Aikau le bo »

La vache, Chimel! Elles sont hyper longues tes scéances! Je pensais faire un tout petit résumé et je me retrouve avec un roman... Mais il est vrai que les bastons, ça prends souvent - mais pas toujours :twisted: - moins de temps à écrire...

:mrgreen:


Résumé séance du 07.05.09

Le hangar vidé de ses agresseurs et Mephisto se remettant TRES vite de ses blessures une fois le sortilège de « non-sortie-d’armes » levé, j’inspecte le plus vite possible l’endroit avant que d’autres gus rappliquent. Plusieurs découvertes : 1) la putain de momie est mon putain de contact disparu. La dite momie était manifestement sous le coup d’une puissante magie, puisqu’il y avait encore une forme de vie en elle quand le combat contre les dockers a commencé ; 2) le hangar était effectivement habité, les couvertures et autres ustensiles l’attestent ; 3) les caisses stockées contiennent des morceaux de cadavres (bras, jambes, etc.) « traités » avec je ne sais quelle substance. J’ai apporté un bras à Magnus pour analyse ; 4) les caisses portaient logo de la Wasatch, la compagnie de Hellstrom (!).
Après avoir donné rendez-vous à Ethan et Meph à la réception organisée ce soir par ma chère Elia – et avoir usé de TOUTE ma force de persuasion pour convaincre la saloperie de suceur de sang d’être aussi discret que possible en compagnie du tueur ahuri pété de fric – je passe à mon bureau avec l’ « échantillon » pour analyse.

La première chose que me dit Magnus lorsque j’entre c’est « NE BOUGE SURTOUT PAS ! ». La deuxième chose que me dit Magnus c’est « Je t’avais dit de toujours frapper avant d’entrer ». La troisième chose dite vient de moi : « C’est mon bureau… ». Je vois Rindolf, une craie à la main, un fil de cuivre relié à la craie, un tableau relié au fil et des équations bougeant lentement sur le tableau. Je ne pose pas de questions. J’ai l’habitude. Je lui demande quand même, pour la forme, si il ne serait pas de nouveau en train de « piquer » la technologie des autres – j’en garde de mauvais souvenir, rapport à l’affaire « Ward/ Draw ». Il ment effrontément mal mais je n’ai pas le temps de m’occuper de lui en ce moment. Mais il faut absolument que je lui apprenne à mentir, ça peut être vital dans certaines situations…. que je n’ai d’ailleurs rencontré… ouais !

Départ pour la bibliothèque et rencontre avec jeune Philippe. Le petit commence de comprendre où il met les pieds et par la même quels dangers il court. Il reste motivé pour retrouver sa belle, mais je sens que son amour va s’estomper à mesure que les risques vont grandir. Ah… l’amour… L’amoureux me transmet tout de même le résultat de ces recherches : 1) Les publication de Marc de Fontan - en libre accès - ont disparues. Ces publications traitaient, entre autres, de la famille Montjoie ; 2) Des copies des titres de propriété des Montjoies se trouvent aux archives de Vermillon Ville ; 3) Les « Voyages d’Ernest de Montjoie » sont dans l’Enfer de la bibliothèque, mais Philippe peut m’y introduire. Je lui ai dit que ce sera peut-être pas moi qui viendrai. Le lecteur répondra au nom de Anker et portera une mallette brune ; 4) D’après les journaux, Gidéon de Montjoie, déjà semi-croulant, aurait « enlevé » une jouvencelle de 17 ans appartenant à la famille Fontainebleau (le jeune escrimeur transi d’amour pour Louise fait parti de cette famille). Le patriarche Fontainebleau, un certain Jonas, aurait provoqué en duel Gidéon. La vieille carne a bien sûr dessoudé Jonas puis, parce qu’il faut savoir rester courtois, a refilé la vérole à une partie du clan Fontainebleau (les journaux parlent d’une mystérieuse maladie honteuse). Revanchard le vieux cochon, hein ? ; 5) Un O’Malley, journaliste, aurait écrit dans le Tombstone Epitaphe sur les « Valets de trèfle ». Il faudra que je le contacte, celui-là…

Wouah ! Il faut que je me grouille ! La réception d’Elia commence dans moins d’une heure ! Départ-changeage-départ-arrivé-petits-fours-Elia-whisky. Ouf, à l’heure.

Deux éléments notables dans la soirée (à part l’étourdissante profusion de fric facile, de femmes qui le sont tout autant, de vieille rombières en mal de jeunes mâles et de vieux mâles en mal de jeunes aguicheuses – qui deviendront sûrement des rombières, la nature est cyclique, d’après Magnus) :
Tout d’abord, j’ai eu une très intéressante conversation avec Monsieur Jonas Aguilé, « secrétaire » du baron Lacroix. Regards en coins, j’te donne une info et j’te rends la pareil, vas-y-toi-en-premier, cela reste entre nous, on s’en doit une, etc. Même si je dois avouer qu’il était sacrément plus doué que moi à ce jeu de politicards, la sympathie peut faire flancher les plus vicelards… et je suis achtement vicelard, moi… Euh non ! Sympathique, je veux dire… Toujours est-il qu’à force j’ai réussi à obtenir les informations suivante : 1) Lacroix bossait avec des indiens Têtes-plates. Ce sont ces derniers qui déchargeaient et vendaient des objets d’arts « à valeur uniquement artistique et sentimentale ». Entendez par là que le baron achetait des artefacts pré-humains… ; 2) Des indiens ont tentés de cambrioler un entrepôt de Lacroix. Bien sûr, ils sont tous morts (mais bon, à ce stade d’inconscience, c’est pas plus mal… la nature est trop hostile pour ce genre de personne). Ces indiens portaient tatoué le sigle de l’Homme en noir déjà rencontré sur les cultistes dans les marais – dit à Aguilé – et sur les papiers envoyés par la Myskatonic – pas dit à Aguilé, faut pas déconner. Ca nous fait, techniquement, un allié pour combattre ces cultistes. Techniquement… ; 3) Le baron me donne une adresse : Golden Street 14, 2ème étage. Il paraît qu’il un club des « Valets » là-bas… L’arnaque ? Premièrement, je n’en ai jamais parlé à Lacroix, deuxièmement, le baron considère qu’il me règle ainsi la dette qu’il avait envers moi et troisièmement… j’ai comme le pressentiment que je l’aiderai plus qu’il ne m’aidera en passant tous ceux que je trouverai là-bas par la fenêtre. Je l’ai d’ailleurs diplomatiquement signalé à Aguilé. Si, si ! Diplomatiquement ! Je lui ai dit avec une formule très alambiquée que si ils essayaient de servir de moi comme arme contre la concurrence, je pourrais être beaucoup moins sympathique que d’habitude…
Enfin, un incident mondain : une cousine Montjoie invitée se bourre la gueule, sort le fusil d’Ethan de sa valise et tire en l’air. Plus de peur que de mal, mais Elia n’est pas prête de la réinviter, celle-là. Elle a en effet dû user de toute sa persuasion pour empêcher la cousine de se retrouver pendue pour agression envers la bonne société de la Nouvelle-Orléans. Enfin, c’est elle qui a dit « bonne »…


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Chimel
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Re: Il était une fois dans le Bayou...

Message par Chimel »

2 xp pour ce magnifique compte rendus....
En essayant continuellement on finit par réussir. Donc, plus ça rate, plus on a de chance que ça marche
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Aikau le bo
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Re: Il était une fois dans le Bayou...

Message par Aikau le bo »

Chimel a écrit :2 xp pour ce magnifique compte rendus....
:mrgreen:
Faut dire que je suis bien aidé par le MJ... :wink:
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Ethan
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Re: Il était une fois dans le Bayou...

Message par Ethan »

mise à jour de la correspondance d'éthan sur le wiki :)
http://www.symbiose-lce.fr/ - World of Warcraft
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Aikau le bo
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Re: Il était une fois dans le Bayou...

Message par Aikau le bo »

Séance du 18.06.09

Réveil doux et chaud. Peau douce et chaude. Ouaip, pas de doute, j’ai passé une bonne nuit. Ah… Elia… Si tu n’étais pas si…

En route pour le commissariat et mon « pote » Scart. Le plan ? Demande de fermeture d’yeux aux flic le plus incorruptible du coin (et sûrement de cette dimension). La cible ? Les putains de fils de bourges de valet. L’adresse donnée par Jonas Aguilé sera utile. Incroyable mais vrai, le plan fonctionne. Faut dire que j’insiste bien sur le fait qu’on s’attaque à des puissants et que, malgré ce que Scart avoue, la loi, c’est pour les faibles. Entre gens du monde, on s’arrange autrement. La présence de quelqu’un comme moi est rarement attendue par les richards, un peu comme un gros bouton sur leurs faces alors qu’ils se sont toujours targué d’avoir une peau de nacre… Enfin bref, Helly me donne une fenêtre de 24h pour agir. C’est suffisant. Faudra bien que ça le soit.

Rendez-vous avec Ethan et Meph dans un restaurant (c’est dingue, j’ai l’impression de toujours les voir autour d’une bouffe). On décide de mener l’opération ce soir, sous le maquillage magique de la saloperie de suceur de sang – putain, ce que je déteste devoir me servir de ses pouvoirs…

On se quitte après qu’un porteur me fasse parvenir un pli : mes potes les Miska sont de retour en ville. Je vais leur faire un petit coucou, parce que je suis sympathique. Une visite intéressante… et comment ! Pleins d’infos marrantes comme tout ! J’étais jouasse, je vous raconte même pas ! Un peu dans le désordre, on peut dire que : Evariste a définitivement passé du côté non-euclidien de la belle boule bleue, des mesures seront à prendre ; la stèle sous la demeure Butler est manifestement une source de pouvoir Montjoie ; en détruisant cette source il existe une possibilité qu’on détruise le pouvoir Montjoie (pour autant qu’une autre source – type faille dans le jardin – ne l’alimente pas) ; la stèle a été amenée du vieux continent par un Montjoie, Corbeau (information connue par un certain Richelieu); Lacroix a donné un parchemin d’exorcisme divin à Evariste ; ce parchemin pourrait servir soit à exorciser Tisseuse (idée probable d’Evariste), soit à exorciser la stèle Butler ; exorciser la stèle Butler semble plus intéressant pour le moment, il convient donc de trouver un moyen pour « emprunter » le parchemin à Evariste (et puis, franchement, laisser un truc pareil entre ses mains, c’est pas raisonnable) ; les Laperche ne sont pas ce qu’ils prétendent ; les évènements du hangar à n’indiens – presque à coup sûr les Chicawakas - montrent qu’une magie TRES noire est à l’œuvre, genre avec supplément tentacules-angles pas droits-fin du monde ; les Miska vont s’occuper de nettoyer le hangar ; l’accord avec les francs-maçons va être honoré, les Miska vont faire leur conférence auprès d’eux ; j’ai transmis à mes copains universiteux la marche à suivre pour accéder, grâce à Philippe, aux enfers de la bibliothèque de la ville.

Je retrouve les dandy-vampires dans la demeure Fontan. Mephisto nous « maquille » et nous partons pour une brasserie (encore de la bouffe, heureusement que je ne suis pas gros…) presque en face du repère des valets. Surveillance classique. Enfin, d’habitude, je fais ça plutôt depuis une ruelle sordide. Mais bon, le concept reste le même, non ? Deux filatures de jeunes bourges sortant du bâtiment - une par moi et une par Ethan (si si !) – confirment mes soupçons : les petits cons cachent quelques choses… et très certainement quelqu’un !

Mephisto me quitte le temps de se « mettre en condition », Ethan me quitte le temps de se « mettre en position » (sur le toit, avec son fusil à lunette…) et je patiente, un temps… J’aime et déteste à la fois ce calme avant la tempête… instants figés où les sens s’aiguisent, où le Destin sourit derrière son jeu et où l’on décide de relancer ou non. Moments fugaces où l’on voit presque distinctement la croisée des chemins se dessiner.

Mephisto revient. Je me lève. Nous y allons et entrons dans le bâtiment.
C’est parti.
La saloperie de suceur de sang hypnotise le concierge sans peine. J’aime pas ça. Y a quelque chose de … malhonnête au procédé, mais ce n’est pas le moment de faire la fine bouche.
Nous arrivons devant dite porte (fermée à clef) du dit appartement des dits richtos. Deux options s’offrent à moi. Premièrement la discrète, le crochetage. Silencieux et efficace tant qu’il ne s’agit pas de serrure trop complexe, le rossignolage permet une approche avec un minimum de bruit pour un maximum de furtivité. Deuxièmement, la pas discrète. On défonce la porte à grands coups de tatanes et les occupants à grands coups de crosses. Pas vraiment ma méthode préférée.
Une croisée des chemins.
Je me retourne vers Mephisto. Son visage – malgré son maquillage magique - reflète, pour une fois, sa véritable nature : un vrai monstre démoniaque. Ok…

- « Meph ? »
- Ouais ?
- Défonce-moi ça.”

Le démon sourit de TOUTES ses dents et balance coup de pied dans la porte qui cède, de même que le chambranle et une partie du mur. Pas le temps de lui faire une sympathique boutade sur le rapport entre sa laideur et sa force physique, je m’élance immédiatement vers l’intérieur. J’expulse un gamin sans lui jeter un regard (même si pointer mon arme vers lui en lui disant de se tirer fissa peut être considérer comme un regard) et me retrouve devant une autre porte fermée. Même problème, même solution, même résultat. Cette fois, je découvre une chambre. Alors que Mephisto ouvre les rideau pour dégager la vue à Ethan le sniper, mon œil aiguisé d’enquêteur hors pair est immédiatement attiré par ces menus détails qui font toute la différence entre un fin limier et un policier municipal : sur le lit, une jeune femme évanouie (indubitablement Louise) ; sur une chaise, le jeune Fontainebleau tout paniqué ; sur la table de nuit, des flacons, manifestement des drogues. Je décide d’appliquer la technique numéro 44bis du manuel garretien d’interrogatoire urbain et plante mon six coups sur le front du petit con, appuyant ce qu’il faut pour le faire se rasseoir.

- « Explique.
- Mais, mais… je… c’est
- Deuxième chance. Explique.
- C’est pas ma faute ! Je ne voulais pas que ça se passe ainsi ! Je…
- Dernière chance (click).
- C’est Armand, le responsable de notre Fraternité ! C’est lui qui m’a dit que tout se passerait bien ! Je ne voulais pas lui faire du mal !
- C’est quoi, la drogue employé sur la fille?
- Je… je ne sais pas ! Armand l’a eu par un indien bizarre. Je ne savais pas que ça allait la rendre ainsi ! Tout ce que je voulais, moi, c’était elle ! C’est les Montjoies qui vous envoie, hein ?! C’est encore cette histoire de rancunes familiales qui…
- Ta gueule. »

Des bruits dans le couloir. Mephisto s’est tourné et fait face à trois gars curieusement non-armés. Armand se tiens devant, l’air sûr de lui (ce qui est foutrement inquiétant quand on voit la tronche d’horreur du vampire). Je sors, charge Louise sur mon épaule – la petite est légère comme une plume - passe devant Meph et me plante devant le meneur. Toujours se coltiner, si possible (et pas suicidaire), le meneur en premier. Des fois, ça suffit disperser toutes la bande. Faisant fi des mises en garde de mon système intégré de survie et de l’encombrement due à Louise, je retente la technique garretienne 44 (mais pas bis, il n’y pas de chaise pas le faire asseoir, je n’appuie donc pas sur son front). Déception, le gars continue de sourire. Presque vexant : il ne me regarde pas et fixe gueule d’amour derrière moi.

- « C’est qui cet indien qui t’a refilé la drogue pour la fille ?
- Je ne vois pas de quoi vous parler.
- Deuxième chance. Accouche.
- Voyons, Monsieur Garret… Vous avez gagné cette manche, partez maintenant. »

Merde… le camouflage faciale de Mephisto n’a pas suffit.

- « Dernière chance (click).
- C’est inutile, Monsieur Garret. Partez. »

Instant de réflexion. Avec Louise sur une épaule, je ne pourrai pas me battre. De plus, Armand n’est manifestement pas inquiet. Le suceur de sang transpire beaucoup, respire fort, souri (fort aussi), tremble un peu. Carnage en perspective. Encore une croisée des chemins…

- « Ok, mais j’en ai pas finit avec toi.
- Je l’espère bien, Monsieur Garret, je l’espère bien. Au revoir. »

Nous partons. Mission accomplie, et sans tirer un seul coup de feu s’il vous plaît ! Vu l’état de la petite, nous décidons de passez une nuit à la demeure Fontan et de l’emmener le lendemain matin à la plantation Montjoie (faudra que je pense à envoyer à télégramme à son amant, Philippe). Le barrage magique qui entoure la maison familiale offrira, pour un temps, une protection plus efficace qu’une bonne vieille planque en ville. Les Chicawakas l’ont retrouvé une fois et ils recommenceront très certainement leurs petites expérience sur le sang Montjoie si on leur en donne l’opportunité. Et puis, je suis sûr qu’Evariste aura des tas de choses passionnantes à me raconter. Ce sera d’ailleurs l’occasion de demander une augmentation au patriarche, mon assurance-vie vient de me faire savoir que les factions occultes, créatures démoniaques et autres sectes apocalyptiques ne sont pas pris en compte avec le contrat actuel…


Pat Garret
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Re: Il était une fois dans le Bayou...

Message par Aikau le bo »

Résumé séance du 02.07.09

Des malades ! Ce sont des malades ! Cinq jours ! Je me suis absenté cinq putains de jours ! Moins d’une semaine, et regardez-moi ce bordel ! Je reviens à la plantation pour découvrir qu’Evariste s’est mis à dos les saloperies de suceurs de sang ET Tisseuse. Cinq jours. Quand je pense que j’ai hésité à rester encore un peu à la Nouvelle-Orléans… Qu’est-ce qu’il aurait fait avec quelques jours de plus… ?

Je ne suis pas content. Du tout. Ah non alors ! D’abord !

En gros, on peut dire que Evariste, accompagné de Steve de Montjoie et du père Laperche, a rencontré Tisseuse sur pont. Tout ne s’est apparemment pas bien passé, puisque après cette rencontre Steve a décidé d’amener son clan immédiatement sur notre plan et de se préparer à décarrer fissa, furieux comme c’est pas permis contre le patriarche Montjoie. Pas étonnant. Comme toujours, le gars a essayé de gagner sur tous les tableaux à la fois. Manque de bol, Tisseuse ne résonne pas en terme de tableaux mais en branches de l’Arbre de Vie. Résultat, Evariste a passé un semblant de pacte – mais quelle valeur peut avoir un pacte pour cette créature ? – avec Tisseuse tellement vague et interprétatif que Steve a immédiatement compris qu’il était temps de prendre ses distance d’envoyer au diable (avec de la chance) la plantation et ses résidants. Le pacte ? « Tu touches pas à la famille et aux alliés sauf s’ils ont déjà voyagé à travers les Plans ». Bravo ! Très joli ! C’est quoi un « allié » ? Et puis, non seulement le roi des vampires est visé par la limitation des voyages interplans (ce qui ne me dérange guère), mais surtout on est TOUS visé, vu qu’on a tous déjà voyagé dans les Terres de Chasse au minimum, voir plus pour certains… Y a pas dire, chapeau bas monsieur le négociateur ! Bon, ok, faut dire que le monsieur est pressé de toutes part et n’a pas le temps de tout régler minutieusement. Mais à qui la faute, hein ? A trop vouloir être copain avec tout le monde, on devient pote avec personne (voire ennemi avec tout le monde, des fois…).

Bref, le temps de poser la Louise dans une chambre et de me faire rembarrer par Evariste – pas le temps, qu’il dit – je passe faire des civilités au campement de « sourires et canines associés ». Sur le pied de guerre, les gars… Steve me reçoit de façon charmante. Marrant comme on devient plus ami avec les sympathiques personnes à principes quand son principal allié se retourne contre soi… je devrai peut-être encourager les dissensions et me poser en sympathique médiateur… idée à creuser. En tout cas, il se casse avec toute la famille vers le Labyrinthe. Finalement, ce n’est pas un mal. Quand je pense au temps et à l’énergie que j’ai dépensé à tenter de convaincre Evariste de virer les vampires - chose qu’il a toujours refusé - alors qu’il suffisait d’attendre qu’il se les mette à dos tout seul… Il y a sans doute une leçon à tirer de ça. Ouaip ! J’y réfléchirai. Un jour…

Je quitte le roi des suceurs de sang après avoir tout de même refusé une offre d’emploi de sa part (il m’a tenté, le con, mais je reste intègre… la plupart du temps). Retour à la demeure familiale et départ illico avec Ethan et Evariste pour un rendez-vous avec Tisseuse. La fine équipe au complet. Lieu de rencontre : un pont isolé, à mi-chemin entre les terres Butler et Montjoie. Atmosphère, atmosphère…

La discussion s’engage. Sur un ton effréné. Grosso-modo, on peut résumer ainsi : Tisseuse menace passer dans le camp Lethem si on (=Evariste) ne lui laisse pas manger qui elle veut. C’est bien condensé, mais finalement ça se résume à ça. Tisseuse nous a embarqué sur une définition plus précise de ce qu’on (=Evariste) considère comme alliés pas mangeables - j’ai moi-même tenté de définir ce qu’est l’humanité – mais dans tous les cas ce sera Tisseuse qui décidera. D’ailleurs, j’ai de sérieux doutes concernant le fameux moyen d’Evariste et Bena de renvoyer cette Entité transplan. Toujours est-il qu’on en est resté là. Tisseuse reste avec nous le temps de nettoyer les tumulus puis, selon ses propres mots, prendra les mesures nécessaires concernant les Montjoies puis, selon mes propres mots, ira se faire foutre sur un autre Plan. En espérant, bien sûr, qu’elle ne considère pas pour la Réalité finalement plus simple de nettoyer toute la belle boule bleue. Un pacte non-contraignant avec une sorte de dieu non-humain a toutes les chances d’être respecté, non ? Hein ? Dites…

Ah ! Une dernière chose : Evariste semble d’accord d’utiliser son parchemin divin sur la stèle Butler, après le renvoi de Tisseuse. Je lui ai dit que cela fermera la porte d’accès à notre monde à l’Entité. Il a l’air de me croire, bien qu’il soupçonne des mauvaises intentions de ma part en raison de ma demande, un peu trop osée il est vrai, de confier son parchemin aux Myska. Si mon plan fonctionne, on s’en portera tous bien mieux. Enfin, tous ceux du côté de la belle boule bleue, bien sûr…


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Chimel
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Re: Il était une fois dans le Bayou...

Message par Chimel »

huhhuhhuhuuuuu.... Mouhahahah.... Gniarkgniarkgniark.... Ke du bonheur s'thisoitre...
En essayant continuellement on finit par réussir. Donc, plus ça rate, plus on a de chance que ça marche
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Die's Man
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Re: Il était une fois dans le Bayou...

Message par Die's Man »

Ah, ca, on l'a toujours dit !

Enfin, du point de vue "joueurs", parce que j'aimerais pas être à la place des PJ !
"J'ai des sentiments...
Maintenant que vous le savez, vous pourriez tirer ? N'est-ce pas trop cher payer ???"

"Je paie volontiers." BLAM !

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Extrait de "Equilibrium"
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