Re: Il était une fois dans le Bayou...
Publié : mar. mai 12, 2009 2:50 pm
La vache, Chimel! Elles sont hyper longues tes scéances! Je pensais faire un tout petit résumé et je me retrouve avec un roman... Mais il est vrai que les bastons, ça prends souvent - mais pas toujours - moins de temps à écrire...
Résumé séance du 07.05.09
Le hangar vidé de ses agresseurs et Mephisto se remettant TRES vite de ses blessures une fois le sortilège de « non-sortie-d’armes » levé, j’inspecte le plus vite possible l’endroit avant que d’autres gus rappliquent. Plusieurs découvertes : 1) la putain de momie est mon putain de contact disparu. La dite momie était manifestement sous le coup d’une puissante magie, puisqu’il y avait encore une forme de vie en elle quand le combat contre les dockers a commencé ; 2) le hangar était effectivement habité, les couvertures et autres ustensiles l’attestent ; 3) les caisses stockées contiennent des morceaux de cadavres (bras, jambes, etc.) « traités » avec je ne sais quelle substance. J’ai apporté un bras à Magnus pour analyse ; 4) les caisses portaient logo de la Wasatch, la compagnie de Hellstrom (!).
Après avoir donné rendez-vous à Ethan et Meph à la réception organisée ce soir par ma chère Elia – et avoir usé de TOUTE ma force de persuasion pour convaincre la saloperie de suceur de sang d’être aussi discret que possible en compagnie du tueur ahuri pété de fric – je passe à mon bureau avec l’ « échantillon » pour analyse.
La première chose que me dit Magnus lorsque j’entre c’est « NE BOUGE SURTOUT PAS ! ». La deuxième chose que me dit Magnus c’est « Je t’avais dit de toujours frapper avant d’entrer ». La troisième chose dite vient de moi : « C’est mon bureau… ». Je vois Rindolf, une craie à la main, un fil de cuivre relié à la craie, un tableau relié au fil et des équations bougeant lentement sur le tableau. Je ne pose pas de questions. J’ai l’habitude. Je lui demande quand même, pour la forme, si il ne serait pas de nouveau en train de « piquer » la technologie des autres – j’en garde de mauvais souvenir, rapport à l’affaire « Ward/ Draw ». Il ment effrontément mal mais je n’ai pas le temps de m’occuper de lui en ce moment. Mais il faut absolument que je lui apprenne à mentir, ça peut être vital dans certaines situations…. que je n’ai d’ailleurs rencontré… ouais !
Départ pour la bibliothèque et rencontre avec jeune Philippe. Le petit commence de comprendre où il met les pieds et par la même quels dangers il court. Il reste motivé pour retrouver sa belle, mais je sens que son amour va s’estomper à mesure que les risques vont grandir. Ah… l’amour… L’amoureux me transmet tout de même le résultat de ces recherches : 1) Les publication de Marc de Fontan - en libre accès - ont disparues. Ces publications traitaient, entre autres, de la famille Montjoie ; 2) Des copies des titres de propriété des Montjoies se trouvent aux archives de Vermillon Ville ; 3) Les « Voyages d’Ernest de Montjoie » sont dans l’Enfer de la bibliothèque, mais Philippe peut m’y introduire. Je lui ai dit que ce sera peut-être pas moi qui viendrai. Le lecteur répondra au nom de Anker et portera une mallette brune ; 4) D’après les journaux, Gidéon de Montjoie, déjà semi-croulant, aurait « enlevé » une jouvencelle de 17 ans appartenant à la famille Fontainebleau (le jeune escrimeur transi d’amour pour Louise fait parti de cette famille). Le patriarche Fontainebleau, un certain Jonas, aurait provoqué en duel Gidéon. La vieille carne a bien sûr dessoudé Jonas puis, parce qu’il faut savoir rester courtois, a refilé la vérole à une partie du clan Fontainebleau (les journaux parlent d’une mystérieuse maladie honteuse). Revanchard le vieux cochon, hein ? ; 5) Un O’Malley, journaliste, aurait écrit dans le Tombstone Epitaphe sur les « Valets de trèfle ». Il faudra que je le contacte, celui-là…
Wouah ! Il faut que je me grouille ! La réception d’Elia commence dans moins d’une heure ! Départ-changeage-départ-arrivé-petits-fours-Elia-whisky. Ouf, à l’heure.
Deux éléments notables dans la soirée (à part l’étourdissante profusion de fric facile, de femmes qui le sont tout autant, de vieille rombières en mal de jeunes mâles et de vieux mâles en mal de jeunes aguicheuses – qui deviendront sûrement des rombières, la nature est cyclique, d’après Magnus) :
Tout d’abord, j’ai eu une très intéressante conversation avec Monsieur Jonas Aguilé, « secrétaire » du baron Lacroix. Regards en coins, j’te donne une info et j’te rends la pareil, vas-y-toi-en-premier, cela reste entre nous, on s’en doit une, etc. Même si je dois avouer qu’il était sacrément plus doué que moi à ce jeu de politicards, la sympathie peut faire flancher les plus vicelards… et je suis achtement vicelard, moi… Euh non ! Sympathique, je veux dire… Toujours est-il qu’à force j’ai réussi à obtenir les informations suivante : 1) Lacroix bossait avec des indiens Têtes-plates. Ce sont ces derniers qui déchargeaient et vendaient des objets d’arts « à valeur uniquement artistique et sentimentale ». Entendez par là que le baron achetait des artefacts pré-humains… ; 2) Des indiens ont tentés de cambrioler un entrepôt de Lacroix. Bien sûr, ils sont tous morts (mais bon, à ce stade d’inconscience, c’est pas plus mal… la nature est trop hostile pour ce genre de personne). Ces indiens portaient tatoué le sigle de l’Homme en noir déjà rencontré sur les cultistes dans les marais – dit à Aguilé – et sur les papiers envoyés par la Myskatonic – pas dit à Aguilé, faut pas déconner. Ca nous fait, techniquement, un allié pour combattre ces cultistes. Techniquement… ; 3) Le baron me donne une adresse : Golden Street 14, 2ème étage. Il paraît qu’il un club des « Valets » là-bas… L’arnaque ? Premièrement, je n’en ai jamais parlé à Lacroix, deuxièmement, le baron considère qu’il me règle ainsi la dette qu’il avait envers moi et troisièmement… j’ai comme le pressentiment que je l’aiderai plus qu’il ne m’aidera en passant tous ceux que je trouverai là-bas par la fenêtre. Je l’ai d’ailleurs diplomatiquement signalé à Aguilé. Si, si ! Diplomatiquement ! Je lui ai dit avec une formule très alambiquée que si ils essayaient de servir de moi comme arme contre la concurrence, je pourrais être beaucoup moins sympathique que d’habitude…
Enfin, un incident mondain : une cousine Montjoie invitée se bourre la gueule, sort le fusil d’Ethan de sa valise et tire en l’air. Plus de peur que de mal, mais Elia n’est pas prête de la réinviter, celle-là. Elle a en effet dû user de toute sa persuasion pour empêcher la cousine de se retrouver pendue pour agression envers la bonne société de la Nouvelle-Orléans. Enfin, c’est elle qui a dit « bonne »…
Pat Garret
Résumé séance du 07.05.09
Le hangar vidé de ses agresseurs et Mephisto se remettant TRES vite de ses blessures une fois le sortilège de « non-sortie-d’armes » levé, j’inspecte le plus vite possible l’endroit avant que d’autres gus rappliquent. Plusieurs découvertes : 1) la putain de momie est mon putain de contact disparu. La dite momie était manifestement sous le coup d’une puissante magie, puisqu’il y avait encore une forme de vie en elle quand le combat contre les dockers a commencé ; 2) le hangar était effectivement habité, les couvertures et autres ustensiles l’attestent ; 3) les caisses stockées contiennent des morceaux de cadavres (bras, jambes, etc.) « traités » avec je ne sais quelle substance. J’ai apporté un bras à Magnus pour analyse ; 4) les caisses portaient logo de la Wasatch, la compagnie de Hellstrom (!).
Après avoir donné rendez-vous à Ethan et Meph à la réception organisée ce soir par ma chère Elia – et avoir usé de TOUTE ma force de persuasion pour convaincre la saloperie de suceur de sang d’être aussi discret que possible en compagnie du tueur ahuri pété de fric – je passe à mon bureau avec l’ « échantillon » pour analyse.
La première chose que me dit Magnus lorsque j’entre c’est « NE BOUGE SURTOUT PAS ! ». La deuxième chose que me dit Magnus c’est « Je t’avais dit de toujours frapper avant d’entrer ». La troisième chose dite vient de moi : « C’est mon bureau… ». Je vois Rindolf, une craie à la main, un fil de cuivre relié à la craie, un tableau relié au fil et des équations bougeant lentement sur le tableau. Je ne pose pas de questions. J’ai l’habitude. Je lui demande quand même, pour la forme, si il ne serait pas de nouveau en train de « piquer » la technologie des autres – j’en garde de mauvais souvenir, rapport à l’affaire « Ward/ Draw ». Il ment effrontément mal mais je n’ai pas le temps de m’occuper de lui en ce moment. Mais il faut absolument que je lui apprenne à mentir, ça peut être vital dans certaines situations…. que je n’ai d’ailleurs rencontré… ouais !
Départ pour la bibliothèque et rencontre avec jeune Philippe. Le petit commence de comprendre où il met les pieds et par la même quels dangers il court. Il reste motivé pour retrouver sa belle, mais je sens que son amour va s’estomper à mesure que les risques vont grandir. Ah… l’amour… L’amoureux me transmet tout de même le résultat de ces recherches : 1) Les publication de Marc de Fontan - en libre accès - ont disparues. Ces publications traitaient, entre autres, de la famille Montjoie ; 2) Des copies des titres de propriété des Montjoies se trouvent aux archives de Vermillon Ville ; 3) Les « Voyages d’Ernest de Montjoie » sont dans l’Enfer de la bibliothèque, mais Philippe peut m’y introduire. Je lui ai dit que ce sera peut-être pas moi qui viendrai. Le lecteur répondra au nom de Anker et portera une mallette brune ; 4) D’après les journaux, Gidéon de Montjoie, déjà semi-croulant, aurait « enlevé » une jouvencelle de 17 ans appartenant à la famille Fontainebleau (le jeune escrimeur transi d’amour pour Louise fait parti de cette famille). Le patriarche Fontainebleau, un certain Jonas, aurait provoqué en duel Gidéon. La vieille carne a bien sûr dessoudé Jonas puis, parce qu’il faut savoir rester courtois, a refilé la vérole à une partie du clan Fontainebleau (les journaux parlent d’une mystérieuse maladie honteuse). Revanchard le vieux cochon, hein ? ; 5) Un O’Malley, journaliste, aurait écrit dans le Tombstone Epitaphe sur les « Valets de trèfle ». Il faudra que je le contacte, celui-là…
Wouah ! Il faut que je me grouille ! La réception d’Elia commence dans moins d’une heure ! Départ-changeage-départ-arrivé-petits-fours-Elia-whisky. Ouf, à l’heure.
Deux éléments notables dans la soirée (à part l’étourdissante profusion de fric facile, de femmes qui le sont tout autant, de vieille rombières en mal de jeunes mâles et de vieux mâles en mal de jeunes aguicheuses – qui deviendront sûrement des rombières, la nature est cyclique, d’après Magnus) :
Tout d’abord, j’ai eu une très intéressante conversation avec Monsieur Jonas Aguilé, « secrétaire » du baron Lacroix. Regards en coins, j’te donne une info et j’te rends la pareil, vas-y-toi-en-premier, cela reste entre nous, on s’en doit une, etc. Même si je dois avouer qu’il était sacrément plus doué que moi à ce jeu de politicards, la sympathie peut faire flancher les plus vicelards… et je suis achtement vicelard, moi… Euh non ! Sympathique, je veux dire… Toujours est-il qu’à force j’ai réussi à obtenir les informations suivante : 1) Lacroix bossait avec des indiens Têtes-plates. Ce sont ces derniers qui déchargeaient et vendaient des objets d’arts « à valeur uniquement artistique et sentimentale ». Entendez par là que le baron achetait des artefacts pré-humains… ; 2) Des indiens ont tentés de cambrioler un entrepôt de Lacroix. Bien sûr, ils sont tous morts (mais bon, à ce stade d’inconscience, c’est pas plus mal… la nature est trop hostile pour ce genre de personne). Ces indiens portaient tatoué le sigle de l’Homme en noir déjà rencontré sur les cultistes dans les marais – dit à Aguilé – et sur les papiers envoyés par la Myskatonic – pas dit à Aguilé, faut pas déconner. Ca nous fait, techniquement, un allié pour combattre ces cultistes. Techniquement… ; 3) Le baron me donne une adresse : Golden Street 14, 2ème étage. Il paraît qu’il un club des « Valets » là-bas… L’arnaque ? Premièrement, je n’en ai jamais parlé à Lacroix, deuxièmement, le baron considère qu’il me règle ainsi la dette qu’il avait envers moi et troisièmement… j’ai comme le pressentiment que je l’aiderai plus qu’il ne m’aidera en passant tous ceux que je trouverai là-bas par la fenêtre. Je l’ai d’ailleurs diplomatiquement signalé à Aguilé. Si, si ! Diplomatiquement ! Je lui ai dit avec une formule très alambiquée que si ils essayaient de servir de moi comme arme contre la concurrence, je pourrais être beaucoup moins sympathique que d’habitude…
Enfin, un incident mondain : une cousine Montjoie invitée se bourre la gueule, sort le fusil d’Ethan de sa valise et tire en l’air. Plus de peur que de mal, mais Elia n’est pas prête de la réinviter, celle-là. Elle a en effet dû user de toute sa persuasion pour empêcher la cousine de se retrouver pendue pour agression envers la bonne société de la Nouvelle-Orléans. Enfin, c’est elle qui a dit « bonne »…
Pat Garret