Prologues et textes d'ambiance

Ouais sans blagues, ouais, et ça c'est le forum à Chimel ouais, C'EST QUOI MON NOM?

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Chimel
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Prologues et textes d'ambiance

Message par Chimel »

Je les publies car ils sont truffés de références et de personnages passé ou à venir... Les maniaques de l'arborescence et des arbres de relations devraient avoir de quoi s'occuper aussi...
En essayant continuellement on finit par réussir. Donc, plus ça rate, plus on a de chance que ça marche
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1846 Petite enfance

Message par Chimel »

Prologue
Les visage sont sales, les yeux ternes, fatigués par la boucherie quotidienne qui s'ingénie, jours après jours, à surprendre par son horreur l'homme endurcit. Celui-ci à chaque fois doit renaître dans ce bain de scories et de viande, ce raccrocher à quelques preuves d'humanité, comme manger, chier, parler avec ces semblables même si ils ressemblent insensiblement de plus en plus aux cadavres que l'on croise à chaque retour de l'enfer que les gradés appel théâtre des opérations.
Autour du feu, au fond de la dépression faite par une bombe, les mains ce tendent vers la source de chaleur, la danse des flammes, universel lien qui permet à l'homme de hisser au dessus de l'ignoble mêlée du mangé ou être mangé, sans raisons, à part celle d'exister. Le regard perdu dans le rougeoiement, les ténèbres petits petit ce peuple d'autres sons que la rumeur des faiseuses de veuves pointées vers le ciel, délivrant leur graine de feu et de mort au hasard...

Petite enfance, Février 1846...
Le grincement leurs fait ouvrir les yeux. Arythmique, entrecoupé de silences. Que les ténèbres rendent menaçant. Les yeux grands ouverts, les enfants connaissent la suite du cauchemar éveillé dans lequel ils embarqués. Car après les grincement, brisant un silence devenus épais, poisseux, comme une sueur de fièvre, viendra le bruit des pas. Semblant ce rapprocher, venant d'un placard mal fermé, du couloir, des escaliers plongé dans des ténèbres solides. Puis, pour un malchanceux, la porte grincera pour de vrai... Alors Billy Boy le mangeurs d'enfant de s'encadrer dans la chambranle, ombre encore plus noir que la nuit, doigts griffus, membres décharnés, grande dents carrée dans un visage sans yeux ni nez.
La blafarde créature, dans son manteau fait des cheveux de ces victimes ne fera qu'une bouchée du malheureux, trop terrifié pour proférer un son. Et dans les près, un camarade de moins...
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1849 Enfance

Message par Chimel »

Prologue
Une moiteur dans laquelle on ce vautre, comme un porc dans une auge, comme un mac dans une nouvelle fille qui sent encore les foins...
C'est au tour des gris de jouer au hurleurs... Quelques gestes, coups d'oeil et mimiques suffisent à placer l'unité autour de la petite clairières. Gibs et encore là, le vieux fossoyeur a plus que le feu sacré pour rempiler ainsi tous les soir depuis bientôt une septaine... à l'épicentre du Théâtre des Opération, aurait dit ce salopard de Josua Thomas Zakarias Donowan, le presque anodin drame, ce disputant le sordide fait divers à l'immonde routine, les choses vont bon train. Costume enveloppant, torches, jeune fille en transes à sacrifier, formule pan-humaine obscène. Les crans de sécurité sont ôtés, les lames misent à nu, comme l'agneau, plantureux et candide à souhait, rosé, prêt à consommer....
Le tour peut chevaleresque des pensées est brisé, ramené au présent et à la froide besogne d'éradication de l'infection part la fronde soudaine des soudard d'en face. Frères d'une nuit, ce mueant le matin venu en ces chef d'oeuvre de la guerre civile, figés dans la mort et le gâchis, embrassant langoureusement les relents, immondes, des échecs de nos élus. Puis, s'abat sur les officiants de la déjà moribonde cérémonie un déluge de feu et d'acier qui, après quelques détour en impasse pour la vie des cibles, s'achève en trous de formes vaguement rectangulaires... des trous remplit de viandes... Mais toujours aussi obscures et mystérieux à la chiches lueurs des lampes à pétrole, lorsqu'on fait, à la sauvette, disparaître certains problèmes, ou que, parfois, les tombent restent désespérément vide....

Enfance Juillet 1849
Les mains serrent trop fort, les sanglots claquent comme les note d'un ruban d'orgue de barbarie. C'est la troisième tombe vide. Maintenant, le rituel, fait de regard, de postures, de terreur débordant aux commissures de la façade chrétienne, est bien rôdé...
Tout le monde a mis ces habits du dimanche, en effet, c'est une huile qui a perdu un proche. Comme quoi, Billy Boy ne fait pas de distinction de classe. L'enterrement à un faste qui va être longuement commenté le lendemain, au général store. Les enfants contemplent la petite fosse alors que les images des rêves les hantent, une fois de plus...
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1853 Teenage

Message par Chimel »

Prologue
Curieux comme le cuir garde une trace, une évanescente odeur du vivant. Au travers des années, de la mort et la morsure de la soude qui tanne la peau de la créature immolée. Pourtant, dans la moiteur du marais, arrivant par bouffées lorsque le col laisse passé la moiteur de la peau dessous, le petit sac, devenu comme une maudite alliance, un démangeaison qui manque lorsqu'on en est privé, cette petite croute, ce muscle, que l'on gratte, force un peut, pour ressentir cette douleur, ce rappel de sa propre réalité, sa propre existence, ce pauvre falot de libre arbitre dans les grands jeux de ceux qui rêves... Niché contre la peau, le colifichet rappel par l'odorat sa Medecine. Et, cette rassurante puanteur a ce don de décrisper la nuque, de relâcher le doigt sur la gâchette et de Voir, voire...
Cette potentielle boucherie suspendue au bras levé de Paul Goopher, Cap'taine Rib's, comme l'appelle les vieux sapeurs. Lorsque la piétaille est placée sous le commandement du Maître des Traverses, on sait que chacun est à sa place, quid du boucher et des porcs...
Pourtant... Un souffle, une lointaine fournaise, couvée par une longue liste de mort, innocents, tombés par ce bras levé, un relent de haine larvée, poussé par le regard d'une compagnie qui n'espère qu'une chose. L'accident fortuit...
Inutile de tenter d'effacer un Revenant au milieu de la troupe, au mieux, lui fair passer un message, en espérant qu'il n'est pas Légion.
La mangrove soudain s'anime devant, en face, on souhaite crever au plus vite, manifestement. Cette fois pourtant, grâce au bon Samuel, ce n'est pas la compagnie qui sera mise en charpie, mais bien l'amour propre de l'équarrisseur, sa némésis d'un jour prenant la forme d'un traitre trous d'eau manifestement pas relevé par les éclaireurs... Un plouf, des hauts cris qui couvrent mal quelques Hoyé! Et, planqué dans la fange, amont de la troupe, quelques gars, qui, regardant un assaut foiré en beauté par les huiles des deux bords, ce donnent de discrètes mais appuyés claques dans le dos...

Teenage, octobre 1853.
Une prison, dans laquelle, aussi profond, tassé et désespéré que le sillon d'un champs en pleine sécheresse, on s'échine à attendre que la vie crève la stérile poussière. Deep Wood est fiévreuse, comme une mauvaise petite plaie qu'on à laissé chauffer trop longuement sous les bandes sales. On murmures, bien des choses. Des accrochages, des accidents, avec des ombres, avec des arbres, ou des ombres qui deviennent des arbres, des troncs qui sont en fait de gigantesques pattes... Pourtant, le commerces du bois ce porte bien, très biens. Les prairies, à l'ouest rapporte, saisonnièrement leur lots de revenus, aussi. La petite communauté fait face à un afflux de nouveau colons, et tous, avec dans le yeux non plus la piété d'offrir au très haut de nouveau pâturage pour son troupeau mais bien le son sonnant, métallique et mercantile, des Marchands.
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1857 Adolescence

Message par Chimel »

Prologue
Les déflagrations compriment les tympans, la fumée agresse la gorge et sature l'odorat. Heureusement d'ailleurs, vu que le talus n'est pas que constitué de terre. Par delà la crête, à une centaine de mètres d'un no-mans land dans lequel même un épagneul n'a pas une chance, ce terre, pareil, les confédérés... Ca cause stratégie du coté des planqués en rouflaquette, ça marmonne du déploiement tactique, de l'art de la guerre... Pendant ce temps, les P'tit gars du 51e de l'Iowa, eux ne ce branle pas dans de jolie petite tentes chauffée, ça non. Ca va te passer les lignes par la tangeante, te trancher quelques gorges propres et nette puis te déposer quelques kilos de Ghost rock assaisonnée de dynamite dans la chaudière d'une Blatte d'Acier, ni vu ni connus, comme des Père Noël inspiré par Halloween Jack... Lorsque les Rois Mages ce repointent, les cadeaux tout bien refilés aux divins n'enfants d'en face, on ce planque sous les casques vites fait. Puis le monde ce soulève, c'est plus que du bruit, c'est toute la putain de fondrière qui ce trémousse une grande fois du fion. Au bout d'un moment, y'a le bordel qui commence à redescendre, en traînées de feu, en méchants morceaux de tôles tranchant comme le rasoir de ce bon Doc Magnus. Et comme lui, ça te cotèrise sans crier gare et te coupe des bouts à la va vite, en laissant un peut partout des gémissements et des machabs pas vraiment ragoutant. Du coups que des Bandants et des Etoilés surgissent d'un peut partout et que ça commence à te vociféré du déploiement tactique... Heureusement qu'on a ce bon Sandy du 51e, là pour nous fair le topo de manière utile. Juste avant que Môssier Francis Marcus Dolowaine ce branle dans sa moustache lustrée...
- Voilà les jolies, le merdier démarre. Vu qu'on leur a baisser leur futes, y'a plus qu'à bourriner dans le tas. Faut pas trop s'occuper de ce qui traîne par terre, le soucis, c'est qu'ils ont des trucs en l'air. Harry, toi et tes gars, vous collez les Affranchis de Deep Woods au train, comme d'hab, vous occupez le Nids qu'ils vous livre, vous relevez le pif de la Pièce et cramez tous ce qui est plus sombre que la nuit. Peut importe la gueule que cela a, c'est hostile, donc vous le flinguez. Compris?
Comment pas comprendre ça? Courir, tourner la putain de machines sudiste contre ces enfoirés et leur fair bouffer leur mun's... Comme la vie est belle avec le 51e...


Deep Woods et ailleur Avril 1857
L'air est doux, les parterres sont fleuris, le soleil ce réchauffe et la vie pulse de cet élan, ce bouillonnement qui pousse tous ce qui est vivant à chercher à croître et ce multiplier. Le vif soleil d'avril donne aux terres de Deep Woods de forts contrastes d'ombres et de lumière. Certains, maintenant savent que, dans les ombres, par delà le tombeau, dans la nuit et le froid, parfois des choses aussi, veulent à leurs manière célébrer la vie.
Le grand incendie de 1853 a amené sont lot de changements. Le plus important, est la garnison de soldats installés à fort Bird en permanence, veillant sur la sécurité des habitants de Deep Woods et des intérêts de la General Woods and More, la compagnie fleurissante qui a aménagé une deuxième annexe à la scierie pendant que la route descendant en direction de Des Moines s'agrandit. La garnison compte quelques 150 soldat, menés par un commandement composé du capitaine Gary Meyer, des lieutenants Phillus Tremp, Mickael West, Quentin Leni. Le détachement compte 100 soldats d'infanterie, 12 artilleurs repartit sur quatre pièces, des canons Napoléons de 12 livres. Et d'un petit détachement de 5 éclaireurs, 10 cavaliers et de 8 membres de l'intendance.
Les ennemis officiels de Deep Woods et de son commerce sont la menace indiennes, car l'on sait qu'ils sont venu une fois molester le pauvre Joshua et tous le monde sait bien que les peaux rouges ne comprennent rien aux limites d'une terre dûment marquée par le sceau de la bannière étoilée. Le travail du capitaine Meyer et donc de sécuriser la région, et, après avoir trouver où ce cachent les sauvages, la pacifier par toutes les méthodes jugées adéquate.
C'est curieusement à cette époque que Deep Woods peut enfin s'enorgueillir du nom de petite ville, du fait que son aspect cosmopolite, fait de prude colons, de rude bûcherons, de soldats et d'étrange orpailleurs. La ville atteint alors cette masse critique qui permet à Madame Zaza et ces filles de mettre sur pied un joli petit salon de thé ces portes s'ouvrant à la nuit tombées et les refermant seulement lorsque toutes les bourses ce soient dûmment vidées.
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1861 Jeune adultes

Message par Chimel »

Prologue:
Un coeur de voix éraillées traverse l'espace nocturne emplit d'escarbilles de feu alors que s'agitent, avec un enthousiasme qui hôtes toutes chance à la musique de naître, des doigts sur une guitare. Une bouteille au liquide trouble avec quelque chose au multiples pattes flottant dedans passe de mains en mains alors que des lanière de chair son prélevée au bowie knife du gros quartier de viande qui rissole au dessus du feu. La troupe s'interpelle, rigole, chante et bois, heureuse de célébrer cette journée, le cul posé sur des caisses occupée il y a peut par des fessiers tout de gris couvert. Alors, ce soir, le Loups Blanc de Northend,Josua Thomas Zakarias Donowan, le général de la 3e division de l'armée des états unis d'Amérique, laisse à sa meute un peut de répit. Pas si loin de là, il y a Holly Hills, devenue, selon les soudards, Helly Holl. Une ville de conflit ou la chatte est moite et l'HENNIEZ suffisamment frelaté pour les besoins de la troupe. Il est l'heure de lâcher les chiens. C'est aussi le temps des intrigues entre espions, des luttes d'influence entre en Etoilés. Et de rencontre stérile entre ennemis, parfait gentlemen désabusés, fatigués de servir un intérêt de l'état supérieur ayant comme habitude de fair massacrer ces forces vive dans une guerre aussi stérile que le ventre d'une pute de troupe passé sons 30e anniversaire.
Assis sur sa chaise de campagne, un verre de fine dans une main, l'autre étant accaparée par le foyer d'une lourde et courte pipe, le trois étoiles contemple l'activité festive de son camps, les yeux perdus dans le vague.
Mon général?
Ha, Francis, merci, parfait, vous voilà.
Oui, mon général.
Nous allons avoir besoin de vos talents pour les prochaines heures. Il s'agit d'une certain Lila, de son nom de scène, qui aurait la fâcheuse tendance à laisser quelques souvenirs à certains de mes hommes, des souvenirs ennuyeux pour la bonne marche de notre campagne. Il faudra que vous vous occupiez de cette personne, soyez ferme mais courtois. Je ne veux plus en entendre parler ni remarquer la trace de ces méfaits. Vous comprenez?
Oui, mon général.
Parfait, parfait... Et Francis?
Mon général?
Montjoie, c'est de la Louisianne non?
Oui.
Merci, Francis.

Fort Sumter, 11 Avril 1861
Le ciel est plombé, comme le moral des troupes, l'air est irrespirable alors que les derniers lampée de l'eau saumâtre du tonneau atténue quelque peut la soif. Les repas sont à base de galette sans levain, d'haricots sec et des derniers os mis à cuirs d'un cheval... La boustifaille est pareil, du carré à la troupe, c'est carême pour tous le monde. Mais le pire dans cet enfer qu'est devenu le fort, c'est pas la faim, non, c'est l'attente... L'attente du premier coup de canon. Le moment ou enfin, ce gros tas de gravas en devenir va enfin exploser sous la folie d'un gradé sudiste trop empressé de fair valoir son droit sur ses terres et ses negres. Les enjeux sont tellement monstrueux que personne n'ose donner le premier ordre de tir. Les troupes sudistes, massées tout autour de la garnison attendent les ordres, idem pour l'armada de bateaux Unioniste en attente pour aller casser le blocus plus en amont. Il y a déjà eux des espèces de pour-parler, clamant d'un coté à l'attachement des Etas unis au fort et de l'autre, de la pressente nécessité d'avoir purger cette région confédérée des dernières traces unionistes... De temps en temps, les nouvelles glanée par le passage furtif d'un caboteur et ces quelques tonneau de conserves, dépeigne une véritable frénésie d'un coté comme de l'autre autour du fort. Pourtant, à l'intérieur, la routine et l'ennui mine aussi sûrement les hommes que le pilonnage à venir.
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1863 Gettysburg

Message par Chimel »

Prologue
La roue a aube tourne au ralentis alors, que, dans un lent arc de cercle, le navire pointe son étrave en direction du milieu du fleuve. Sur le pont, robe et rubans au vent, Anne-Lise contemple les ultimes feux du ciel embrasant les nuages. Ses yeux outre-mer sont calmes alors que tout dans sa physionomie rappel un prédateur ce ramassant avant de sauter sur sa proie. De l'autre coté du fleuve l'attendent Dodge City et sa foire annuelle au bestiaux, et, surtout, le lieutenant Mickael West et des nouvelles de la bien étrange équipe de Montcygne, les protégés du loup de Northend... La foire aux bêtes, le grand marché aux rumeurs et à l'espionnage, où les émissaires des éminences grises du moment nouent de nouveau fils... Et le risque... Le frisson, lorsque le chanvre mort la gorge d'autres, moins habile, moins déterminés.... Faire ce qui doit être fait... Toujours...

1er Juillet 1863

Les rideaux ont disparut derrières des planches et des volets, les portes sont barricadées, les troupeaux cachés au loin, il ne reste dans la ville que les fous, les indigent et ceux qui jonglent avec la guerre come autant d'affaire lucratives... Gettysburg était un bourg prospère, nantis de ces huit routes qui rayonnent de l'est vers l'ouest... La porte qui mènent au grande villes unionistes pour Lee, et devant sa terrible offensive, l'armée du Potomac avec plusieurs brigade de la 3e division, dont le fameux 51e de l'Iowa et sa compagnie d'hommes des bois, les hommes de fort Bird. La traversée de la ville fantôme ce fait au pas de charge, rapidement, dans la lumière grise du petit matin, les trois arrêtes défensives ce déploient.
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1863 Gettysburg

Message par Chimel »

Prologue:
Une bonne lampée de gniolle, une claque sur les fesses, voilà ce que l'on souhaite le plus au monde lorsque l'on est adossé au remblais de terre d'à peine un mètre cinquante, pompeusement appelé fortification par les huiles et que l'on s'apprête à servir de pigeon au connards d'en face avec leur Gatling et leur autres machines infernale... Mais le pire là dedans c'est de lire les dates gravée dans une planche de soutenant de certains passage enterrés des tranchées: 1864-1865... jusqu'à maintenant... Ces marques faites par quelques troufions s'apprêtant à charger, courir dans un élan aussi courageux qu'inutile, avant de tomber sous les tirs ennemis... Cette guerre ne terminera donc jamais. Prièrent et senglots redoublent d'intensité alors que le Cap'tain Ribs s'apprêtent à envoyer au carnage sa troisième ribambelle d'inutile chaire à shrapnel... Il est là, dans son bel uniforme avec ces trois bande dorée à gueuler du patriotisme et de la beauté de la mort au combat, alors que ses yeux eux, jubiles de nos gueules sombres, nos fripes lamentables, dons les impacts de balles des prédécesseurs qui les ont portés sont a peine recousus. Dans la troupe, on sait bien que cet homme, c'est un Larbin de la Faucheuse, il n'est pas là pour gagner une quelconque bataille, mais juste pour s'assurer que les statistique de mort au combat ne flanche pas par une trops brillante stratégie militaire. Les unités ce répartissent sur les échelles, les caporaux, les sergents essayent de motiver leurs gars comme il peuvent, les premières goutes, noires de suie, s'écrasent sur les casques, comme si cela ne suffisait pas, le no man's land va ce changer en bourbier...

Alors, un mouvement ce fait dans les tranchées, des vivats, des exclamation et des harangues brouillonnes ce font entendre, collés contre remblais, à la suite pour monter à l'échelles ce plaques de nouveaux venus. Barbus, chapeaux mout, des plaques de Ghost steal rivetées sur des cache poussières peut réglementaire, des brettelles cartouchière gavée de calibre 12 slug, gants renforcé, shootgun's gatling maintenu par une lanière de cuire de crotal Moojave... Des allumettes qui ce gratte, la fumée de cigare qui envahit les tranchée, du Month Buster qui commence à circuler, dans les flasque en Acier bleuit. L'Ordonnance Lieutenant-Colonnel Mathias Moncygne, aisément identifiable avec sa prothèse d'avant bras gauche terminée par un petit canon de 1 pouce et son chargeur vertical salue le Boucher Paul Goopher, qui est occupé a s'étouffer de hargne devant un des hommes de Doubleday, lui même fidel à la vision du Loup de Northend. Après quelques échanges, le Moncygne hausse très légèrement la voix.
- ... Est c'est pourquoi, le général vous laisse l'honneur de mener cette 300e tentative de charge sur Big Bull Hills! Vous serrez, afin de marquer symboliquement cet glorieuse manoeuvre, appuyé par mes unités de vétérans de Gethysburg, renfort bienvenu, au vus des équipement de vos troupes... Le ravitaillement connaîtrait-il des problèmes? Pourtant il me semble que votre campement jouis d'une ligne de voie ferrée?

2 juillet 1863
Le lendemain, les joueurs sont déployer dans le 20th du Maine, le 51e n'étant composer que de quoi fair un maigre bataillon, du colonel Josuha Chamberlain. La compagnie de Fort Birde, les hommes des bois, n'a pas trop essuyé de pertes, de toute manière, il sera toujours temps d'incorporer de nouvelles unité au prestigieux 51 de l'Iowa. Ils sont rapidement dépêché sur la colline de Litle Round Top, ils ont le temps de déployer l'artillerie et d'en préparer sa défense avant la déferlante sudiste, devant le nombre de tunique grise.
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Aikau le bo
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Re: Prologues et textes d'ambiance

Message par Aikau le bo »

Billy Boy


Il grince des dents, crache et craque, ossements
Billy Boy, Billy Boy, vient à nous très bientôt
Il suce les os et se glisse véloce
Billy Boy, Billy Boy, vient, sortez vos couteaux

Il rampe dans la nuit, se faufile sans bruit
Billy Boy, Billy Boy, la terreur des enfants
Se glisse sous tes draps puis se dresse sur toi
Billy Boy, Billy Boy, le mangeur triomphant

Il marche dans les ombres et n’est jamais puni
Billy Boy, Billy Boy, se rit des menaces
Et qu’importe le nombre de ses ennemis
Billy Boy, Billy Boy, tue sans aucune trace

Il chasse les gosses, se déplace caché
Billy Boy, Billy Boy, tapi dans les herbes
Angoisse féroce, la poisse acérée
Billy Boy, Billy Boy, sourit, si acerbe

Mais quand devant toi se dresse la main
Billy Boy, Billy Boy, prend garde aux doigts
Qui cinq se ferment et forment un poing
Billy Boy, Billy Boy, bientôt ça s’ra toi

Qui sous le vieil arbre, ballant, dansera
Billy Boy, Billy Boy, le chanvre t’attend
La corde, le coulant, oui on te pendra !
Billy Boy, Billy Boy, nous venons pour toi
Billy Boy, Billy Boy, nous venons pour toi
Billy Boy, Billy Boy, chut ! je crois qu’il est là…
Pour n’offenser personne il ne faut avoir que les idées de tout le monde
Helvétius
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