Correspondance entre le prof. Smith et Saul Moorcan

Ouais sans blagues, ouais, et ça c'est le forum à Chimel ouais, C'EST QUOI MON NOM?

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Aikau le bo
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Correspondance entre le prof. Smith et Saul Moorcan

Message par Aikau le bo »

Lettre 1 (17.05.20)

Cher professeur Smith,

Je me permets de vous écrire à la suite de notre dernière rencontre où vous avez eu l’extrême amabilité de bien vouloir partager avec moi quelques moments autour du blueprint du Télé-K que j’ai eu l’honneur de vous présenter. J’ai eu l’audace de vous demander à cette occasion un peu de votre temps précieux pour vous entretenir d’un certain sujet qui requerrait votre diligence professionnelle et, j’ose humblement vous le demander, votre bienveillance.

Il est apparu, à la l’occasion d’une très ennuyeuse conversation avec mon agent et à une délicieuse remarque de ma douce et bien-aimée femme, que vous ne seriez peut-être pas susceptible de répondre favorablement à ma requête en raison de votre dévotion pleine et entière à cette exigeante maîtresse qu’est la science. Ainsi, je m’enhardis à vous écrire, la forme épistolaire semblant plus à même de répondre tout à la fois aux contraintes qui sont les vôtres et au questionnement qui est le mien.

Voici donc le sujet qui me préoccupe :

Le Télé-K est le tout premier – mais, j’en suis sûr, pas le dernier – brevet que je dépose. Je me permets de présupposer que mon parcours en la matière est similaire au vôtre : après des années à utiliser et perfectionner mon invention, parmi des dizaines d’autres purement utilitaire dans leur contexte spatio-temporel propre, j’ai décidé de formaliser sa conception afin de permettre sa production. Or, il m’est apparu à ce moment, alors que je terminais le blueprint que vous avez eu sous les yeux, une différence des plus notable par rapport au Télé-K que j’utilisais depuis si longtemps. En effet, pour une raison qui m’échappe actuellement, il s’est avéré totalement impossible de réunir les plans et concepts du Télé-K pré-brevet avec ceux post-brevet. Et même, cela va sans doute vous amuser tant cela paraît incongru, je crois bien être incapable aujourd’hui de reproduire l’ancienne version du Télé-K, alors même que j’ai travaillé avec cette ancienne version durant des années et que les hypermathématiques quantiques liées sont incontestables. Et c’est bien là, je le crois, le point nodal et totalement inattendu de mon tourment auquel même les disputes créatives avec moi-même ne peuvent plus répondre : Pourquoi ?

Pourquoi la continuité physique est-elle brisée ? Il est, vous le savez mieux que quiconque, des pans entiers de la physique newtoniennes que nous n’arrivons pas encore à relier entre eux. Mais nous savons que ces manques résultent d’une connaissance parcellaire des lois de la physique que nous complétons, nous autres scientifiques, pas à pas. Dans le cas qui me préoccupe, il s’avère, avoir fait toutes les modélisations possibles, qu’il s’agit d’une rupture irréconciliable. La conclusion à laquelle j’arrive est que la physique utilisée pour ce que le commun appelle vulgairement « guizmo » est ontologiquement différente de celle des blueprint et qu’il n’y a pas de lien possible entre eux, ce qui est contradictoire avec les présupposés de la physique newtonienne. Cela est, vous me pardonnerez cette image qui témoigne de mon tourment scientifique, comme si les guizmos relevaient de la « magie » avec son lot de symboles et d’instinct pour saisir un flux non quantifiable alors que les blueprints revenaient, d’une manière que je ne m’explique pas, à une physique de pointe mais classique. Y-a-t ’il « deux physiques » ? Cela semble aberrant, et pourtant cela expliquerait bien des choses, comme par exemple l’émergence simultanée et encore inexpliquée d’une quantité phénoménale de nouveaux concepts physiques immédiatement après la perturbation énergétique majeure de 1863 désormais bien documentée.

Par avance, je vous remercie professeur pour vos réponses qui, j’en sûr, apporterons un éclairage nouveau sur la pratique scientifique qui est la mienne et permettrons de retrouver une sérénité dans mes recherches. Et, pour terminer sur une note plus légère alors que ma femme pose une main apaisante sur mon épaule lors de l’écriture de cette modeste missive, permettez-moi de citer le beau mot du poète : « Quand la science est à bout d’arguments, elle élargit son vocabulaire ».

Mes plus respectueuses salutations vous accompagnent

Saul Moorcan

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Chimel
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Re: Correspondance entre le prof. Smith et Saul Moorcan

Message par Chimel »

Monsieur Moorcan

Quelle joie de vous lire après votre brillant argument tenu dans nos locaux.
Je vous lit et comprend cette interrogation qui taraude votre esprit. Oui, Monsieur Moorcan, notre savoir est bien incomplet et notre science, balbutiante, n'apporte bien souvent que de nouvelles interrogation ou lève le voile sur des mystères dépassant de loin notre simple entendement.
J'ai conscience de me draper dans une emphase ma fois fort peut scientifique. Cependant, je me dois d'emprunter quelques élément de langage moins prosaïques pour tenir le développement suivant, tentant par là même de soulager un esprit que je pressent brillant, mais, à la lecture de votre courrier, torturé.

Sachez, Monsieur, que nous sommes tous, nous, les praticiens de l'idée, de l'invention et de la fulgurance scientifique à la croisée, bien malgré nous de monde que d'aucun considérerait comme antagoniste.
J'entend par là, celui, Newtonnien, de la raison, du savoir, de l'expérimentation empirique. Et, par opposition à celui de l’intuition, d'un ressenti inexplicable et de la capacité à rêver.
Nous nous-trouvons, nous, qui à l'aide de quelques matériaux travaillé, d'un peut de ghost rock et de nos idées, capable de créer de magnifiques artefacts qui sont capable de prouesses encore même pas rêvées il y a de cela un quart de siècle.
Pourtant, tel l'artiste voyant le résultat fini après une longue nuit à peindre au petit matin, nous ne comprenons pas, au prime abord ,ce que nous faisons. Nous avons alors emprunté le monde de l'Intuition pour pouvoir réaliser notre invention. Mais comment concilier cette fulgurance avec notre monde Newtionnien?
Nous voilà, au sortir de notre transport intuitif devant quelque chose de tangible, qui agit avec notre monde, qui peut même interagir avec lui. Alors oui, nous ne pouvons que constater à quel point nous ne comprenons pas ce que nous faisons, et devons, après la création, commencé à chercher à percer ce mystère accoucher de notre propre esprit...
Dans cette étrange quête ou nous nous devons de traduire nos rêves en réalité, nous devons emprunter bien des routes abruptes où notre esprit ce tord autour de lui même, offrant par la même toute sorte d'ouverture à la folie qui ce tapis dans cette dualité qu'est la création et sa compréhension.
De fait, nous nous retrouvons, stupide, devant quelque chose que nous avons produit, mais que notre esprit scientifique doit maintenant commencer à étudier, affin d'en faire quelque chose d’intelligible. C'est là que l’isolement est fatal pour léa plupart de nos confrère et pourquoi il est rare de voir des hommes de talent tels que nous ne pas complètement sombrer dans l'insanité.

Notre monde à changé, Monsieur Moorcan, vous l'illustrez dans cette correspondance, et nous ne sommes qu'une fraction des personnes impactées par cette soudaine transformation.
Il y a un avant et un après l'apparition de la ghost rock dans nos domaine scientifique. Mais, cher confrère, considérez ceci: De votre expérience, à quel moment vos inventions ont elles commencer à devoir fonctionner avec la combustion de ce minerai?
Quand était il avant l'élaboration des plans de construction?

Je sais bien Monsieur Moorcan que je termine cette missive en vous interrogeant, mais, comme le sculpteur devant expliquer en quoi un bloc de granit lui inspire les courbes d'une Dryade, nous nous devons de chercher en nous, avec l’acuité de notre esprit rationnel les parfois douloureuses réponse à nos questionnements.

Je vous adresse, au travers de ce courrier ma parfaite amitié et les démonstrations de toute ma considération.

Docteur Jacob Smith
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Aikau le bo
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Re: Correspondance entre le prof. Smith et Saul Moorcan

Message par Aikau le bo »

Lettre 3 (20.05.20)

Cher Docteur Smith

C’est une joie ineffable que j’ai reçu votre prompte et exaltante réponse à ma modeste missive.

Vous m’interrogez, avec l’habileté maïeutique d’un disciple de Socrate – bien que je vous soupçonne, humblement, de marcher dans les pas d’Aristote –, sur les principes sous-jacents de nos inventions avant que ces dernières ne soient « stabilisées » (j’utilise à dessein ce terme, notamment en raison de la stabilisation empirique des inventions avec l’utilisation de la ghost rock). Vous pointez là, je le crois, le nœud de mon émoi concernant la continuité des lois de la physique newtonienne.

J’ai toujours été troublé par les similitudes évidentes entre les guizmos (et même, parfois, certaines inventions utilisant la ghost rock) et les effets d’altération de la Réalité par différentiel énergétique transplanaire communément appelés « magie ». En effet, j’ai pu vérifier par moi-même en de nombreuses occasions que les effets et manifestations recherchés pouvaient tout à la fois être obtenus par guizmo, invention ou magie. Certes, il existe de nombreuses façons de, par exemple, faire voler un objet dans les airs – le Télé-K n’en étant qu’un parmi d’autres, bien que j’ai la vanité de croire que ce moyen soit plus polyvalent et adaptable que bien d’autres. Toutefois, c’est là que le trouble demeure car si j’avoue n’avoir que des connaissances très limitées et essentiellement littéraires ou observationnelles concernant la magie, je me fais fort d’avoir des compétences certaines en sciences naturelles et techniques. Comment donc les mathématiques hyperdimensionnelles utilisées pendant des années avec ma guizmo Télé-K peuvent-elles être inopérantes – je le sais, j’ai fébrilement vérifié cette nuit – alors que je consulte à nouveau le blueprint du Télé-K ? Pourquoi ce blueprint me paraît être, j’ose le dire, d’une rare élégance mais n’a plus la nature vivante et changeante d’une Entité métamathématique ?

Vous le voyez, je reviens à ma question : Y-a-t-il rupture de continuité dans la physique ?

Le point que vous soulevez concernant le fonctionnement de mes guizmos avant l’adjonction de la ghost rock, les transformant ainsi en invention reproductible, est intéressante. Il est vrai que, dans la plupart des cas, l’utilisation des guizmos nécessite un réactif ou carburant à rechercher dans ses propres fonctions bio-électro-chimiques, pondérées naturellement par la volonté propre de l’utilisateur. En cela, il est exact que cette utilisation des guizmos est plus « vivante », poétiquement bien sûr, que celle des inventions. A nouveau, une différence retrouvée dans deux physiques semblant irréconciliables. Mais, finalement, le terme même de physique est-il définitivement approprié pour parler de guizmos ? Si oui, quelle physique ? Si non, qu’est-ce ? Et, question subsidiaire, pourquoi les deux dernières personnes profanes en sciences à qui j’ai montré la beauté crépusculaire de l’abîme des métamathématiques non-eucliennes à boucles temporelles se sont misent à saigner des yeux ?

Vous le constatez, cher docteur, de nombreuses questions restent en suspens. Je dois toutefois avouer percevoir au-delà du voile de la Maya, comme une étrange sensation, une pression, un pressentiment… une idée, peut-être ?

Je vous adresse mes cordiales salutations et reste, bien évidemment, votre humble serviteur

Saul Moorcan
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Chimel
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Re: Correspondance entre le prof. Smith et Saul Moorcan

Message par Chimel »

Cher confrère

Votre dernière missive est à l’image du mathématicien qui relit sa démonstration et y découvre des concepts qui semblent lui venir à l’esprit dans l’instant. Comme si, en reprenant le travail, il découvre celui d’un autre, et, soudain, lui apparaît les infinies possibilités qu’ouvre sa démonstration. L’analogie m’amène à formuler la sensation d’une sortie de transe, lorsque l’hypnotiseur, après vous avoir fait faire toute sortes de tour vous rappel à l’éveil. Alors, pour reprendre vos, je dois le reconnaître, métaphores emplie d’une certaine dramaturgie fantastique, il sent un abîme s’ouvrir au sein de sa psyché. Au-delà de l’image, c’est bien cette dualité, ramenée aux sciences, qui semble vous voler le sommeil.

Un mot, avant de lire ce qui suit : Il s’agit d’un débat qui n’amène aucun consensus au sein de notre petite communauté d’inventeurs ayant pris la peine de mettre sur plan pour le bien de l’humanité leurs créations. Donc, je me permets de vous exposé, mon interprétation personnelle de cette situation peut confortable qui vous amène à notre présent échange.

Je me dois de vous dire que je ne peux que ressentir de l’empathie face à votre situation. Monsieur Moorcan, vos réflexions, motivées par la logique ce heurtent à une surface lisse, qui vous réfléchit. Un mur qui fait la démarcation entre deux états à l’intérieur de vos propre processus. Pour reprendre la précédente analogie, celui de l’hypnotisé ; les machines intuitives mal nommées guizmo et, celui de l’éveillé ; les machines à Ghost Rock sur plan. Cela étant, j’ai bien conscience de pauvreté scientifique de mon dialogue, néanmoins, à cet instant ou je vous dicte ces mots sur ma dicto-acoustique-scriptureuse-vapeur, c’est bien les seules mots qui me viennent à l’esprit.
Entendons-nous bien, je ne parle pas de division de l’esprit de l’inventeur, et encore moins de celle de la physique. Mais bien d’état différent. Votre esprit, tous comme vos inventions effectuent la transition d’un état à l’autre, tout comme le liquide devenant gazeux. S’agissant d’une modification d’état, il n’y a pas, à mon sens rupture, mais modification. Tant au niveau de l’inventeur que de la machine. Pour le praticien, c’est un glissement de compétences, d’un groupe intuitif et d’échanges d’énergies que vous avez déjà pointé vers celui du savoir et de la transmission physique. Je ne peux que citer Monsieur Lavoisier : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Ce mur qui vous reflète, est, à mon sens, comme un verrou posé par un être intérieur qui souhaite éviter à votre psyché la découverte de cette bien troublante capacité : Celle de faire transiter des idées dans le réel, au sens littéral. Dans votre courrier précédent, je note que vous cité certaines publications du Docteur Magnus Rindolf et ses mathématique Thaumiques. Il est une publication dans le numéro 64 de New Science qui devrait retenir toute votre attention, plus précisément dans le développement non linéaire transitoire par accroissement semi euclidien du passage vibratoire entre les plans. Avec le développement précédent sous les yeux et ledit article, je pense pouvoir prétendre répondre à votre interrogation de manière plus technique.

Vous notez, évidemment que je ne parle pas de magie. A mon sens, une fois de plus, les prouesses de certains praticiens de ce type d’utilisation énergique non linéaire son, sommes toute, des personnes avec des compétences intuitives. Celles-ci leurs permettent de réalisé des équations telles qu’elles leurs ouvrent les portes de l’échange énergétique entre leurs corps et leur environnement.

Je ne peux que souhaiter que ces quelques lignes qui m’apparaissent quelques peut lacunaires mais, à l’aune de nos connaissances et du contexte qui notre présent, ici, et maintenant, sont peut-être quelques piste pour votre esprit.
Je me réjouis par avance avoir de vos nouvelles et vous adresse, Monsieur Moorcan mes sincères salutations.

Jacob Smith
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Re: Correspondance entre le prof. Smith et Saul Moorcan

Message par Chimel »

Après avoir étaler devant lui la publication du célèbre mathématicien dans le nos 64 de New Science et la dernière lettre de Smith, un étrange schéma s'organise dans l'esprit de Saul. Petit à petit les clefs d'un code suptile et complexe apparaissent alors que le message codé suivant apparaît dans le courrier de Smith:

Des obscurantistes interceptent nos courriers et les lisent. Prudence quand à vos propos ! Les vérités que vous êtes en train de découvrir nuisent à de puissantes créatures à face humaines qui cherchent à mener notre race à sa perte. Sachez que bien dse secrets ce cachent entre les lignes, dans les phrases, équations et schémas de nombreuses publications scientifiques. Avec le Code Magnus (Le Codex L’Astucieux) vous verrez par vous-même les vérités que s’échangent une petite fraction de notre communauté scientifique. Bienvenue derrière le voile Monsieur Moorcan.
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Re: Correspondance entre le prof. Smith et Saul Moorcan

Message par Aikau le bo »

Cher Docteur Smith

Votre précédente missive a apporté un baume apaisant à mon âme tourmenté.

En effet, plus j’y réfléchi, et plus j’ai le sentiment qu’il y a bien rupture entre la physique classique et celle des guizmos, mais une rupture de nature quantique ! Il ne s’agirait donc pas de rupture de nature, mais une rupture de « paliers ». La matière (et donc son utilisation) serait donc dans cette perspective unique mais existante de manière non-linéaire, à la manière d’un escalier continu mais dont les marches sont existantes à différentes hauteurs, et non pas linéaire comme sur une pente continue.

Cette idée, je dois bien l’avouer, me rassure grandement et m’encourage à poursuivre mon travail avec une ardeur renouvelée. Tant de grandioses inventions attendent encore les explorateurs du réel que nous sommes ! Quel vertige ! Quelle beauté !

A ce propos, je vous remercie pour l’article paru dans le no 64 de New Science. Si ce dernier ajoute encore à l’idée de continuum quantique non-linéaire évoquée plus haut, je dois avouer que c’est sa dimension poétique qui m’a le plus intéressé. L’élégance des équations sont fascinantes et, je le crois, constitue une accroche pédagogique extrêmement intéressante pour, vous me passerez l’expression, « convertir » les esprits les moins enclins à saisir l’immensité sublime des mathématiques et leur enjeu scientifique évident. La poésie et la beauté nous éloignent peut-être des contingences pragmatiques, mais n’est-ce pas là l’essentiel ? Travailler, seul ou en équipe, pour préserver et promouvoir cette beauté, voilà bien un but admirable de l’existence ! Le seul combat qui vaille la peine, peut-être, mais cela est sans doute l’amour sans cesse renouvelé de ma tendre femme qui m’incite à envisager la vie comme une lutte contre la laideur (et les bovidés, mais cela est un autre sujet).

Je vous prie d’accepter mes plus sincère salutations et l’expression de mes meilleures sentiments

Saul Moorcan
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Re: Correspondance entre le prof. Smith et Saul Moorcan

Message par Aikau le bo »

Message après utilisation du code Magnus sur la précédente réponse de Saul Moorcan:

Message bien reçu. Objectifs perso et groupe similaires dans lutte Entités et Agents. Heureux trouvé allié. Ainsi guizmos vraiment non-physiques ? Implications vertigineuses ! Possible que guizmos déchirent Réalité ! Quels Agents dans ville ? Quelles publications scient. à abonner ? Perturbations champs thaumiques détectées dans désert proches bases Hell. Infos ?
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Re: Correspondance entre le prof. Smith et Saul Moorcan

Message par Chimel »

Cher Monsieur Moorcan

Votre dernier courrier m’apporte la preuve de la pertinence de notre échange. Je suis heureux de vous savoir sur la voie de l’apaisement quand à vos questionnement techniques. Il est vrai que, parfois, rompre la solitude qui est notre lot, dans nos cathédrale scientifiques de l’esprit, peut nous amener à bien des avancée, simplement dans le dialogue avec des confrères bienveillant.

Pour revenir à votre dernier courrier, je vois que maintenant vous avez trouvé une voie qui vous permet d’avancer dans votre processus. Je suis curieux de vous lire lorsque vous aurez quelques peut cheminer. Je pense qu’il est temps pour vous d’explorer ces nouveaux continent de la science par vous-même. Sachez simplement que mon intérêt vous est acquis, en temps que lecteur attentif de vos futures publications.

Avec toute mon amitié.

Jacob Smith.
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Re: Correspondance entre le prof. Smith et Saul Moorcan

Message par Chimel »

Après transcription et décodage:

Les publications éditées par Infinity Press et Miskatonic Diffusions sont truffées de dialogue sur la Méta-Magie et la réalité de la Weird Science.
La police des Saint vous surveille.
Méfiez-vous de Hellstromme, il est sans honneur.
Bon courage dans votre quête.
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