Les tribulations du Pasteur Arnaud

Ouais sans blagues, ouais, et ça c'est le forum à Chimel ouais, C'EST QUOI MON NOM?

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Chimel
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Les tribulations du Pasteur Arnaud

Message par Chimel »

Au fond de la ruelle, Timmy regarde sa main.
Sa main droite, celle-là même qui disparut un jour dans les mâchoires avide d'une presse hydraulique sur les lignes de montage des hélices de gyro. Cette main amputée, soignée à la gnôle et a la flamme puis, lorsque les miasmes sont apparut, brulée jusqu'à l'os au chalumeau. Ce moignon qui a mis Timmy au chômage, alors qu'il est le grand d'une fratrie de quatres... Il est devenu un affameur. Un ouvrier inutile, une bouche avide des quelques cuillerée de soupe que leur père obtiens en allant miner dans les montagne, là bas, au nord....
Puis, la rue, chassé du fait de son infirmité, la survie contre les énormes rats qui sortent des tuyaux divers qui constitue le Ciel d'Acier et mange tous ce qui n'arrive plus à ce défendre. Échapper au rafle des Chasseurs de Sujets. Ces ignobles mercenaires qui trafique des enfants vivant pour différents laboratoire clandestin qui cultivent l'horreur... Arracher des mains des autres infortunés plus faible quelques ordures à peut prêt comestible...

Puis un soir, après une éternité de tourment, ne plus avoir la force de bouger. Ne plus avoir l'envie de respirer cet air vicié... Juste ce laisser glisser vers le néant avant de finir dans Sludge Creek....

Puis il y a eu cette voix, ce babille inintelligible et rassurant... Cette sensation de paix... La chaleur qui emplit son bras mutilé, comme un flot de lumière solide alors qu'une énergie bienfaisante traverse tous son être... Des pas qui s'éloignent....

Au fond de la ruelle, Timmy regarde sa main. Sa main droite....




Maintenant Timmy mange une soupe, avec de vrai morceaux de viande. La femme le regarde engloutir son repas, un sourire triste sur son visage marqué par le masque de protection.
Elle s'appel Miss O Malley, elle a échanger le festin qui emplit l'estomac de Timmy contre son récit. Un récit de joie, d'espoir, dans un monde plongé dans les ténèbres dont les contremaîtres des usines sont les croques mitaines... Les propriétaires les Diables et les ouvriers les âmes damnées...
Miss O Malley parle bien, elle est gentille et elle connaît même le papa de Timmy, qui travail là bas, dans le mines. Elle lui raconte que des ouvriers ce rassemble en une organisation pour que toute cette misère cesse. Timmy veut rejoindre cette organisation, il est sur que la présence qui lui a rendu un avenir est un signe que quelque chose change dans la Cité des Brumes....
En essayant continuellement on finit par réussir. Donc, plus ça rate, plus on a de chance que ça marche
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Chimel
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Re: Les tribulations du Pasteur Arnaud

Message par Chimel »

L'homme pieux regarde ses mains qui tremble. Il inspire profondément, ferme les yeux. Ces maudites mains qui le trahisse... Cette partie de son corps qui parle pour lui, affirme au monde qu'il sait, que son esprit, son âme sont définitivement exposée à la lumière de la cruelle vérité.
Dans un geste vain, ces appendices délatrices attrapent l'émail. Puis levant les yeux, il plonge sans regard dans les abysses que lui renvoie la glace... Cet étranger barbouillé de savon, le regard inhumain, celui d'une Bête... Il sourit tristement à l'énergumène qui esquisse en retour une horrible grimace. Avec un soupir, il s'arrache à sa contemplation et s'asperge copieusement d'eau glacée.
Déjà le babille incessant de Cary monte en puissance annonçant l'imminence du branle-bas pour le déjeuner. A l'odeur entêtante du café brûlé, ce superpose celle, encore plus explicite, de toute sorte de victuailles à différent stades de combustion.

L'homme pieux ajuste son col, redresse les épaule et ferme un instant les yeux, il plonge alors dans la source de toute vie... Un sourire doux travers ce visage qui trop souffert de vivre au contact de l'homme, Roi parmi les Monstres. Puis, il ouvre la porte de la petite cabine et plonge dans l'atmosphère affairée et chaotique d'une journée ordinaire....
En essayant continuellement on finit par réussir. Donc, plus ça rate, plus on a de chance que ça marche
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