Page 1 sur 1

Textes choisis de Raä'glik, illustre poète

Publié : mar. mars 21, 2017 9:50 am
par kaikoveritch
La chute de Poulpy

Brûle, brûle, infâme testic***
Vas-t’ten et crève, sur les astrales grèves !
Oh, libres villageois, riez de son trépas
Et moquons sans répis ridicule Poulpy,
Qui vécut de l’horreur et mourut sans honneur.

Re: Textes choisis de Raä'glik, illustre poète

Publié : mar. août 22, 2017 10:59 am
par kaikoveritch
Ode au navire des vents ou "du vomi dans les cieux"

Navire volant
Bercé par les vents,
La magie embrasse tes flancs.
Mais quand l’estomac
Va de haut en bas,
Il pourra rendre des repas.
De retour au port,
Saisi ton amphore.
Quand le bateau n’est pas ivre, le marin l’est et s’endort.

Re: Textes choisis de Raä'glik, illustre poète

Publié : sam. sept. 02, 2017 8:46 am
par Chimel
Bonjour, je passe par là et lis ces poèmes. Je les trouvent juste exellents et vriament amusant! Bravo!

Re: Textes choisis de Raä'glik, illustre poète

Publié : jeu. oct. 19, 2017 10:43 pm
par kaikoveritch
De Mithryle, illustre nécromante

Viens, enfant du Kaer, survivant des tempêtes,
Viens clamer avec moi. Mets-toi le cœur en fête.
Un nouveau nom est né, étoile au firmament,
Qui chante notre espoir : la fin du Châtiment.
Commandant à la mort, sa marche inexorable
Ouvre et crève les rangs des Horreurs innombrables.
Citoyen de Barsaive écoute son histoire ;
C'est celle de Mithryle égérie de victoire.

Son enfance la vit choisie des dons magiques,
Destinée à l’éclat, destinée au tragique.
L’elfe, éprise d’un jeune archer, à désespoir
Dû au cœur d’un ami préférer le devoir.
Mais si ces beaux transports moururent dans la fleur
Du conte de la Nécromante et l’éclaireur,
Il n’est compagnon plus farouche que l’amour
Et leurs feux chanteront dit-on au dernier jour.

Et compagnon il fut, lui et de nombreux autres,
Qui de ses fiers combats se firent les apôtres.
Deux joyeux sylfelins : Braenn la passionnée,
Kazzik le porte-dague et ses bourses tannées,
Dont une pour ses sous. La guerrière du Nord:
Hilde et son enfant, fieffée trompe-la-mort.
Et l'humble serviteur enfin, contant ces vers,
Moi, le charmant Raä'glik à la fine rapière.

Quand la bourse fut sèche et les commerces vides,
Famine fut foulée au pied de l’intrépide.
Tel un bâton ardent, un phare du bon sort,
Mythrile ramenait le bonheur à bon port.
Et le bois fut taillé, glorieuse effigie,
Tant de manques comblés par sa gentille magie.
Et, vibrant d'émotion, le pays fut couvert
De cris de joie pour la tueuse de misère.

Mes compagnons et moi, pour pécule et repas,
Quêtions, mais plutôt qu'or trouvâmes le trépas.
Dans un petit village envahi par les morts
Ce fut Mithryle qui vint contester mon sort.
Ma plume et mon épée entrèrent à son service
Pour narrer ses exploits et tailler leurs prémisses.
En ce glorieux instant où je joignit leurs rangs,
Naquît la compagnie de la rose de sang.

Dans la triste Parlainth, trouvâmes une Horreur,
Qui fut nommée Poulpy, cauchemar du rêveur,
Puis tuée promptement. Mais vois-je révéler
Une famille perdue ? Un cousin en l'archer ?
Une sœur de presque aussi belle stature ?
Quel en sera l'effet ? Seul dira le futur.
Nous marchons à présent vers de nouveaux périls,
Sous des soleils ardents, dans des déserts stériles.

Viens, enfant du Kaer, survivant des tempêtes,
Viens clamer avec moi ce chant que j'interprète.
Un nom s'est embrasé, étoile au firmament:
Mithryle est parmi nous, j'en suis le testament.
Endors-toi maintenant à la lueur du soir,
Sachant qu'est bien gardé le flambeau de l'espoir.
Citoyen de Barsaive, je t'ai narré sa vie,
Mais demeure à l’affût, elle n'est point finie.