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Ses voyages dans le temps...et ses caffouillages extra temporel.

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lajeanette
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Message par lajeanette »

Je ne créer ce post que pour être la première à poster dans la partie du forum dévolu à Iloï.

Plus sérieusement, je mettrais ici tous les éléments relatifs au jeu que j'ai informatisés.

Pour vous joueurs, Bgs et résumés de parties plus que bien venu !

Dudu> Si tu veux mettre en ligne ce que tu as déjà fait.
ImageLa Jeanette is watching you !
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womba
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Message par womba »

ok je te metrais tout ça en ligne
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womba
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Message par womba »

Les récits d’un mort

Chapitre premier

La lettre du samouraï

Ma chère Ricke, je t’ai menti afin de te faire venir sur Iloi, bien que il y aie dans mon geste aucune malignité, il t’a néanmoins fait souffrir. Tu as su me pardonner, en le faisant tu as fais de moi le plus heureux des hommes.
C’est pourquoi j’ai décidé de ne jamais plus te mentir et de te raconter ce que je suis afin d’éclaircir les zones d’ombres que je ne t’ai pas dévoilées. Je couche mon histoire sur cette lettre afin d’éviter de bredouiller et de m’emmêler l’esprit.

Donc voilà la lamentable histoire qu’est la mienne :

Je suis le quatrième fils du seigneur de guerre du clan Sishio, ma naissance eu lieu le jour néfaste de la fête des morts en l’an 1583 du calendrier chrétien. L’astrologue familial a fait une prédiction à chaque naissance dans la famille. La mienne disait :

Né le jour ou l’on honore les morts
Par son instinct rebelle
Autour de lui il sème le malheur
Du temps il gravira l’échelle

Maintenant je le sais le dernier à été mal interprété, mais durant toute mon ancienne vie, les miens ont pensé que j’allais tenter de renverser le pouvoir paternel.
Durant mon enfance, j’ai reçu une solide formation aux armes ainsi que dans l’art du combat à main nue.
Mes percepteurs pensaient que la pratique des arts du combats parviendraient à étouffer mon esprit rebelle, il n’en fut rien. Ça a juste permis un léger contrôle de ma bête intérieure.
A neuf ans, en me promenant dans un village contrôlé par ma famille, j’ai découvert un vieux forgeron.
Le vieil homme était différent des autres heinim, il ne s’était pas agenouillé devant moi, tout absorbé par son travail sur un katana..
J’ai menacé son aide, qui comptais le déranger pour qu’il s’agenouille devant moi.
Aussi étrange que cela puisse paraître mais le va et vient du marteau sur l’enclume apaisait mon esprit rebelle.
Mon percepteur a dit ne jamais m’avoir vu plus calme et captivé par quoi que ce soit d’autre qu’un vulgaire marteau, qui plus est manié par un heinim.
Il n’osa d’ailleurs pas me déranger, de peur que ma fureur ne s’abatte sur lui. Il faut dire que bien que ma chair fut jeune, j’assimilais vite et bien les enseignement sur le combat.
Le vieillard ne me remarqua que lorsque il eut terminé son ouvrage, je du l’empêcher de se prosterner devant moi, pour pouvoir le questionner sur son ouvrage. J’avais tant de questions que il cessa de me répondre que lorsque le commanditaire du sabre vint réclamer l’œuvre. Il jaugea l’arme sous mon regard d’enfant. Il eut l’audace de ne payer que deux koku à l’armurier. Devant tant de pingrerie, je demandais au samouraï si sa fille était moche à ce point pour économiser sur un si beau sabre afin d’augmenter sa dot.
Je sais c’était pas très malin mais se sont mes émotions et non ma raison qui dictent mes actions. Mon percepteur, était aussi surpris par le fait que j’aie retenu ses leçons, dans le mauvais sens certes mais retenu, et choqué par mon audace.
L’autre samouraï outré d’avoir été humilié par un enfant s’est dit que de me filer une correction ne me ferais pas de mal. Sa pitoyable tentative eu pour tout résultat de faire venir le voile rouge devant mon regard, ce voile qui fait surgir ma bête intérieure. Lorsque je repris mes esprits, j’étais assis sur l’homme, qui était défiguré, et mes poings d’enfants maculés de sang.
Mon père fut partagé entre l’horreur de mon inconstance et par la fierté de la force dans mes veines.
Pour mon effronterie je fus puni plus durement qu’un adulte, à savoir cinquante coups de fouets. Je crus mourir de douleur pendant la punition, je crois avoir maudit la terre entière avant de m’évanouir. Je suis resté trois jours entre la vie et la mort.
A mon réveil j’ai eu plusieurs bonnes nouvelles, mon père séduit par ma combativité et par ma résistance m’a offert un blason, celui que je porte avec fierté sur le dos, un phénix avec entre ses serres l’épée familiale. De plus le forgeron qui m’avait fasciné a été fait Ji-samouraï et désigné comme étant mon mentor.
Lui m’enseignait les arts de la forge, et moi j’enseignais les arts du combat à se petite fille. Elle s’appelait Natsumi et elle n’avait qu’un an de plus que moi. Grâce à ses enseignements et surtout grâce à Natsumi je parvenais à me contrôler.
A seize ans je passais mon Gempuku. Mon premier acte d’adulte fut d’épouser Natsumi, au grand dam de ma famille qui espérait un mariage politique.
En fin tacticien notre père répartit ses enfants à travers les clans majeurs afin que le nom des Sishio perdure malgré l’époque troublée.
Nous fumes envoyés dans un des grands clans. Ce dernier était dirigé par un incapable pas fichu de sentir le vent de l’histoire tourner. Bref mon épouse et moi avons servit du mieux que nous pouvions ce branque.
Tout a basculé lors de la bataille de Sekigahara .
Ce fut une immense bataille, une boucherie, Nat et moi étions une tempête de lames autour de notre daimyo, mais pris par l’ivresse du combat nous nous avançâmes de plus en plus profonds dans les lignes ennemies. Nous étions arrivés à un tel point que seule l’ivresse guerrière comptait. Nous avons croisé le célèbre samouraï Ronin Kyo « yeux de démon » qui n’était là que pour s’amuser… Nous avons fait un instant jeu égal avec lui, puis sa technique du vent obscur nous mit à terre. Je ne survécu que de justesse, mais à mon réveil mon épouse n’était plus.
Je devins alors fou de douleur, une bête avide de sang. Malgré mes tueries, je ne pus empêcher le clan rival des Tokugawa de prendre la pouvoir.
J’était le tueur d’une centaine de guerrier et je n’avais que dix-sept ans. Ma fureur à la bataille me rendis célèbre et dangereux. Le Daimyo des Tokugawa exigea que je me fasse seppuku.
Je vécu un an en tant que Ronin, me repaissant de combats et de remords. Durant un an deux de mes frères me traquèrent. Lorsque je fus prit, il a été sacrifié plus de trente soldats pour me maîtriser.
Ce fut pieds et poings lié que l’on me mena devant Tokugawa. Ce dernier m’a expliqué les choix à ma disposition. Soit je fais seppuku tout seul, soit on m’aide à le faire.
C’est ainsi que je fus laissé dans une pièce avec juste un wakisashi. Je cherchais un moyen de m’en sortir lorsque un disque vert est apparu. Il s’agissait du portail pour Iloï, portail que j’ai d’ailleurs franchi, mais ceci est une autre histoire.
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womba
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Les récits d’un mort

Chapitre deuxième

Noce viking

Ma chère Ricke, je reprends mon récit là où je m’étais arrêté. Je venais de franchir le portail menant sur Iloï. A mon arrivée l’impératrice était là ainsi que celui qui est désormais mon ami, Bedwir de la tribu de Danu. On me mena jusqu’au lac sacré, dans lequel on me plongea, non sans m’avoir rassuré auparavant. Je venais d’échapper à la mort, koihimme, ce n’était pas pour me noyer dans un lieu inconnu.
Après ce baptême semi-forcé je m’endormis de ce sommeil, que tu connais bien, qui change notre corps d’ancien en celui d’un Iloïem.
A mon réveil on me mena à une vielle femme, la seule personne à parler le japonais médiéval, qui allait me mener à l’Académie afin que l’on me donne l’enseignement de base.
Lors du voyage jusqu’à l’Académie, qui me parut durer des siècles, je commis sans le savoir un grave imper, je me suis mis à discuter avec un jeune Iloïem vêtu de noir et au crâne rasé. J’appris par la suite que ces jeunes gens sont tabous car ils ne sont plus des enfants et pas encore des adultes, lors de cette transition que tous les habitants de l’île passent une année de leurs vie à l’académie.
A mon arrivée on me mena dans une pièce spartiate, et on me dit d’attendre un moment. Tu me connais je ne tiens pas toujours en place, faut dire que j’étais sur le point de devenir fou dans un univers complètement inconnu, alors je filais en catimini jusqu’à un placard ou je volais un manche de balais avant de revenir à mon point de départ. Je me suis servi de l’objet volé pour pratiquer les mouvements de bases du kendo, cela me calme de travailler mon art du combat. Un étudiant a même dut me prendre en pitié car ce dernier m’a offert un bokken. Ce dernier ne me quitta pas de toute ma formation, qui fut d’ailleurs assez longue car j’y mis toute la mauvaise volonté que je disposais, sauf pour les cours de fudjitsu-san, qui me fascinèrent et dans lesquels je brillais.
Mes quelques sorties au village, je les passais chez la forgeronne. Je fus pour elle une aide précieuse car je possédais déjà de solides connaissances dans l’art de travailler le métal.
Mon temps à l’Académie dura environs neuf mois au lieu des six habituel.
Passé ce délai on me jugea apte à voyager dans le temps et je pus partir accomplir ma première mission.
Mission relativement simple, en apparence du moins. Nous devions nous arranger pour que ce soit un prétendant qui soit choisit lors d’un cérémonial de cour viking.
A quatre nous sommes partis, deux anciens :
- Bedwir de la tribu de Danu, chef de guerre et puissant guerrier
- Moi-même bushi et armurier
Ainsi que deux Iloïem :
- Lump le fort, grand chasseur capable d’arrêter un bœuf en un seul coup de poing
- Kelithian le sage, homme médecine disposant d’un grand savoir et d’une vigueur proportionnelle à son âge vénérable.
Nous avons étés convoqués par un beau matin par Mailleul Orshen, responsable des voyages dans le temps (pour notre équipe en tout cas). Ce dernier nous donna les informations de bases :
Nous devions intervenir dans le processus de cour officiel afin que Mette Rickesdotir épouse Zorem Alesson et non Morton Waldemarson.
Le portail s’ouvrit devant nous. Bedwir se mit alors à enlever ses vêtements, étant le seul à avoir déjà accomplit un voyage dans le temps, nous avons suivi son exemple et nous nous sommes déshabillés à notre tour. En effet on ne peut franchir le portail temporel que nu, tous les effets, exception de quelques objets personnels tels que les bijoux qui suivent, tombent à terre lors du passage. C’est légèrement anxieux que nous avons franchi le portail. A notre arrivée nous étions dans une pièce déserte et inconnue.
Déserte jusqu’au moment ou une brave grand mère débarqua dans la maison. Il fallut l’ensemble de nos talents pour la calmer, éviter de faire lâcher son vieux cœur et ainsi éviter le paradoxe temporel. Une fois que la vielle femme hors de danger et après s’être arrangé pour qu’elle oublie nous avoir vu, nous nous sommes mis en quête de vêtements et d’équipement. Nous avons trouvé plus ou moins ce qu’il nous fallait dans les maisons alentours. Les vêtements n’étaient malheureusement pas tout à fait à la taille de certains d’entre nous. Mais au moins nous n’étions pas dans le plus simple appareil et nous avions de l’équipement. Il n’y a rien à redire, ça fait du bien d’avoir une épée au côté, fut-elle exotique pour moi.
Je m’occupais à donner à Bedwir l’air d’un chef en modifiant son casque afin de le rendre plus impressionnant. Une fois nos préparatifs achevés, nous avions l’air d’une délégation un peu minable mais à l’air des plus martiale.
Notre compagnie est allé se présenter devant e chef du clan, ton époux é l’époque. C’est d’ailleurs à ce moment que je t’ai vue pour la première fois. Pendant que Bedwir présentait notre compagnie et prêtait l’allégeance classique pour l’hospitalité. Je me trouvais complètement fasciné par ta présence. Kelithian, qui de nous tous est le plus proche du sixième sens, entendit mon cœur battre la chamade. Il eut également le pressentiment que nous étions que nous étions liés et qu’il y avait de bonnes possibilités pour que le destin nous laisse une chance, mais que cela se passerait vers la fin de la mission. Il eu la présence d’esprit de m’en faire part et il me conseilla fortement la patience, qui n’est pas forcément la vertu dominante chez moi. Et surtout il m’exhorta de ne pas faire de grabuge. Conseil que je me suis efforcé de suivre bien que je me consumais déjà pour toi, et je sus, dès le moment ou nos regards se croisèrent que ce sentiment était réciproque.
Pendant que je me languissais, Bedwir terminait les formalités, et nous avons étés menés jusqu’aux festivités.
Le premier concours concernait les deux soupirants, il s’agissait du concours de skalde, que Zorem Allesson a remporté haut la main. Faut dire aussi que Morton Waldemarson a été assez minable sur ce coup là, il est rare de croiser des guerriers poètes. Et ce dernier avait plutôt l’air d’être un combattant.
Les concours suivants étaient des réjouissances ouvertes au public. Nous avons inscrit des participants aux deux concours.
Le premier était une question d’adresse, il s’agissait d’un concours de lancer de couteau. Lump et moi avons passé la première manche. Je fus éliminé à la seconde manche, lorsque mon couteau ricocha sur la cible et alla blesser un homme dans le public.
C’était la première fois que je blessais un homme depuis mon arrivée sur Iloi et grande fut ma honte. Bien que je sache que le public était parfaitement au courant des risques qu’il prenait en assistant à ce type d’affrontement. Je ne pus m’empêcher de tenter de réparer ma maladresse en offrant à ma victime la seule chose que je possédais, mon épée. Cela a beaucoup touché l’homme qui faisait partie de la garde de Zorem. Chose que j’ignorais à ce moment, mais son soutient nous a été précieux par la suite.
Ce chèr Lump a fini par gagner le concours de lancer lors de la troisième manche.
Le jeu suivant fut celui de la lutte, Kelithian et moi nous débarrassâmes assez facilement de nos adversaires respectifs. Lump eu moins de chance car il fut terrassé par son adversaire.
L’ordre des combats fut tel que Kelithian et moi nous devions nous retrouver face à face. Nous avons discuté un moment ensemble avant d’aller demander au chef de clan l’autorisation de faire une démonstration de notre art du combat. Cet art tu t’en doute bien qu’il s’agissait du fudji-tsu-san. Le chef eu la bonté d’accepter, nous expliquâmes que le combat serait remporté par celui qui parviendrait le premier à toucher trois fois son adversaire. Par respect pour son âge vénérable je décidais de lui laisser systématiquement l’initiative lors de notre affrontement. Je ne te ferais pas l’affront de t’expliquer les détails de notre affrontement car toi aussi tu danse sur la poutre. Je remportais la première touche, mais perdis la seconde. Le troisième match fut pour moi une victoire. Lors du quatrième tour notre vénérable ami perdit l’équilibre, je l’aidais à se relever au lieu de marquer. Mal m’en prit car le point lui fut accordé par les dieux. Le cinquième match allait être décisif car nous étions à deux points chacun, je marquais de justesse. Les autres concurrents impressionnés par notre prestation s’étaient tous retirés de la compétition, me laissant ainsi le titre de la lutte. Ton époux impressionné par ce combat ajouta de l’or à la récompense, ce qui fit de moi un homme riche.
De plus nous avons été contactés par l’homme que j’avais blessé un peu plus tôt. Ce dernier venait au nom de Zorem. Nous nous sommes rendus dans ses quartiers pour rencontrer le skalde complètement terrifié par l’épreuve des armes qui l’attendais le lendemain. Comme je l’ai déjà dit, il est très rare de rencontrer des guerriers poètes. Et ce pauvre Zorem n’avait pas l’ombre d’une chance face à Morton. Il voulait qu’on l’aide en acceptant que l’un d’entre nous soit son champion. Tu parle qu’on allait l’aider, c’était quand même pour ça qu’on avait franchi le portail temporel. Bref étant donné que Bedwir était le plus impressionnant de nous, c’est lui qui s’y est collé, et nous on devait œuvrer dans l’ombre. Enfin c’est surtout Kelithian qui allait œuvrer car il était le seul à savoir manier la sarbacane Iloi.
Le lendemain, jour de la seconde épreuve, Zorem annonçait qu’il souhaitait utiliser son droit au champion. Il ne restait plus qu’a attendre la validation de Morton. Ce dernier confiant en ses compétences martiales acceptait et le combat put avoir lieu.
Chaque participant avait une épée et un bouclier, le but du combat n’était pas de tuer son adversaire mais de le faire abandonner ou de le mettre KO. Les deux adversaires se mirent en position, pendant que Kelithian dissimulé parmi la foule ajustait son tir de sarbacane (il a utilisé un petit modèle, de ceux qui peuvent se camoufler dans le creux de la main). Lors du premier assaut on a compris pourquoi Morton était si sur de lui, c’est un excellent combattant. Mais Bedwir est plutôt bon aussi et il a bien tenu le choc. Puis la fléchette a fais son effet et Morton a commencé à chanceler avant de s’écrouler sous les coups de Bedwir.
Et voilà comment nous avons fait de Zorem le fiancé de Mette. J’étais sur le point de me précipiter afin de te voir lorsqu’on me fit remarquer que la mission n’était pas terminée puisque les noces n’avaient pas encore été prononcées.
Nous fûmes à nouveau convoqué par Zorem, ce dernier était aux anges mais gardait l’esprit clair. Il pensait que Morton n’allait pas en rester là et il souhaitait que l’on escorte ta fille lors du voyage initiatique, où la guerrière va rendre son épée pour devenir une maîtresse de maison. Je te jure qu’on allait refuser, il nous mâchait le travail de façon incroyable ce brave Zorem.
Nous avions trois jours à meubler avant le départ. J’utilisais ce temps et une partie de l’argent gagné lors du concours de lutte pour fabriquer une superbe épée, afin que nous puissions avoirs au moins un cadeau lors des noces de ta fille.
Le matin du départ nous étions légèrement tendus car beaucoup de choses pouvaient arriver lors de ce voyage. Nous avons bien fait d’êtres méfiant car durant une des nuits nous avons été attaqués par des brigands engagés par Morton afin de kidnapper Mette. Malheureusement pour eux, ils étaient aussi discrets qu’un bouddha de dix mètres. Ils étaient également de piètres combattants et sans l’avantage de la surprise le combat a vite été réglé. J’ignorais que ta fille se battait si bien, j’ai été surpris de la voir à l’œuvre, mais bon passons à la suite.
Mette a put accomplir les rites en toute tranquillité car à part cette attaque ratée il n’y a eu aucun problème. C’est en pleine forme que nous sommes arrivés au village du père de Zorem, Ales. Ce dernier nous a d’ailleurs fort bien accueilli. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours que l’on marrie son fils aîné. Bien que la tentative d’enlèvement fomenté par Morton aie échouée, nous savions que ce dernier n’allait pas en rester là. Mais en revanche nous ignorions absolument tout des ses futurs plans. Nous avons été fixés sur ses noirs dessins au souper, lorsque ton époux a poussé un hurlement avant de s’écrouler raide mort sur la table. En bon chef Ales a immédiatement fait boucler le village, il a aussi ordonner à ces hommes de tout fouiller. Comme par hasard on a trouvé une fiole de poison dans la chambre de Zorem. Nous avons eu toutes les peines du monde d’empêcher la foule de le lyncher. Bref, une fois la foule calmée nous avons pu commencer à enquêter.
Mon premier geste a été de venir te voir, ma tendre Ricke, je voulais que tu sache que de trouver le meurtrier de ton époux était ma priorité absolue. Bien que je sois tombé amoureux de toi dès le moment ou je t’ai vue, à ce moment là si je t’ai étreinte c’était pour te manifester mon soutien dans cette épreuve.
Nous savions que Zorem était innocent, le seul problème était de le prouver. La piste menant à la vérité nous a été dévoilée par la parole de l’innocence. Le jeune frère de Zorem disait avoir vu quelque chose ou plutôt quelqu’un. Nous nous sommes arrangés pour rencontrer l’enfant pendant l’un de ces cours. Là il nous a appris qu’il avait vu un des serviteurs entrer dans la chambre de son frère. D’habitude c’est moi qui fait les conneries, mais là Bedwir a décider d’intimider le gamin afin de s’assurer que ce dernier ne nous mente pas. Je te laisse imaginer le résultat, ma chère Ricke, un chef de guerre tentant d’intimider un gosse qui n’avait même pas dix ans….Bref le pauvre gosse terrorisé s’est mit à pleurer et on s’est retrouvé avec l’interdiction d’approcher l’enfant.
Mais au moins nous avions une piste. Nous sommes allés fouiller dans les affaires du suspect. Comme par hasard nous y avons trouvé une somme importante en or qui plus est. Nous tenions l’homme de main de cette conspiration. Nous sommes allés voire ce serviteur, dans un coin discret affin de lui expliquer qu’on savait tout et que si il voulait s’en tirer il ferait mieux de témoigner. Il était passablement paniqué, faut dire qu’on lui avait raconté que son commanditaire voulait lui faire porté le chapeau.
Nous lui avons également suggéré d’organiser un autre rendez-vous avec son commanditaire (le lieutenant de Morton), chose qu’il a d’ailleurs accepté pour tenter de sauver sa peau. De plus on l’a informé que nous allions le surveiller en permanence, juste histoire d’éviter qu’il tente de nous fausser compagnie. Nous avons chargé Lump de le surveiller, ce n’est pas l’idée la plus brillante que l’on ait eu. En effet ce dernier est un bon combattant doublé d’un excellent traqueur mais il est aussi discret qu’un mammouth. Donc il s’est fait repérer sans trop de problèmes par le lieutenant de Morton. Ce dernier n’étant pas idiot n’est pas venu au rendez-vous.
Nous n’avions plus le temps de faire dans la dentelle, en effet le procès de Zorem avançait à grands pas. Nous n’avions qu’un seul témoin à présenter, alors ce pauvre bougre a fait l’objet d’une surveillance de tous les instants.
Il était facile de deviner que Morton allait tout nier en bloc, c’est d’ailleurs ce qu’il a fait. Mais nos arguments tenaient la route et le doute a commencer à gagner les cœurs. Le régicide voyant que le collet se resserrait autour de son cou, a décider de jouer son atout (du moins le pensait-il). Il a demandé le jugement d’Odin, ou la résolution du procès par les armes. C’est à nouveau Bedwir qui a dut aller combattre. Morton était sur de sa victoire, car il savait que sa récente défaite n’était pas naturelle. Mais c’était sans compter sur la force de notre compagnon. Lors de leur dernier combat si on aidé Bedwir c’était aussi pour ne pas faire de blessés sans raison. Morton était un bon combattant mais Bedwir était meilleur que lui. Bien que notre compagnon ait gagné, il a quand même eu chaud.
Le jugement d’Odin a été rendu et Zorem a été innocenté sans appel possible.
Nous avions menés notre mission vers le succès et nous avons sentis un portail s’ouvrir pas loin d’ou nous étions. Arrivés vers le portail je demandais s’ils pouvaient le maintenir ouvert encore un moment puis je partis te chercher.
Je venais te voire en trombe, complètement paniqué à l’idée de te perdre. Il est vrai que je n’aurais pas du te mentir mais si je t’avais raconté la vérité non seulement tu ne m’aurais pas cru mais j’aurais finit exécuté pour propos impies.
Alors je t’ai raconté que je venais du Walalah d’Odin et que j’avais été envoyé ici afin de redresser le cours de l’histoire. Puis je t’ais demandé si tu souhaitais m’accompagner. Tu as accepter et nous sommes allés vers le portail.
Une fois ce dernier franchit, tout le village était là pour t’accueillir. L’impératrice Samshaï a quand même été surprise lorsque tu l’a appelée Odin…. Mais elle n’en a rien laissé paraître et elle t’a emmené au lac sacré afin de te laver de la corruption de l’ancien monde. Puis tu as été menée à la stèle sur laquelle ton corps se transforme lentement en celui d’un Iloiem. Tu as dormi durant ce changement qui dure environs six mois. Ce que j’ai fait durant cette période fera l’objet d’une autre lettre.
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