La Symbiose

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Ezechiel
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La Symbiose

Message par Ezechiel »

La Symbiose
La Symbiose est un lien empathique que la plupart des habitants d’Animonde peuvent créer avec un animal. Ce lien permet de communiquer avec les animaux, voire même de percevoir a travers leurs sens.

De l’origine du lien
« Chers enfants, la Symbiose est la chose la plus précieuse en ce monde. Elle est le lien qui nous réunit tous en une grande communion spirituelle et qui… »
« Zzzzzz… »
Introduction au cours de philosophie

La Symbiose est apparue lors du premier conflit opposant les Gardiens aux Seigneurs. Comment ce don s’est-il développé ? La théorie la plus courante est que la Symbiose a toujours été la, mais que ce n’est que sous l’oppression des Seigneurs Noirs que les Gardiens l’ont découverte et ont commencé à propager son enseignement.
Depuis, tous les humains sont familiers avec ce talent et l’apprentissage de sa maitrise se fait par les parents, au même titre que le langage et la marche. Par la suite, ce talent se développe naturellement avec l’usage.

Les utilisations de la Symbiose
La Symbiose permet de communiquer avec tout animal. Toutefois, il y a de deux limites principales :

L’intelligence de l’animal
La symbiose ne rend pas un animal plus intelligent, et donc la communication se limite au concept que peut appréhender un animal, en général des notions comme nourriture, danger, proie, partenaire. Plus l’animal est évolué plus il sera à même de comprendre des concepts élaborés : faire la distinction entre hommes et animaux, être capable d’un dénombrement simple (seul, couple, troupeau), notion de temps, de distance. Avec les animaux les plus évolués comme des primates ou des éléphants, cela peut aller jusqu'à une communication similaire avec celle d’un enfant. Un moustique n’a quasiment aucune faculté de communication.

La nature de l’animal
Il ne s’agit pas d’un dialogue avec des phrases ou de télépathie, mais d’un échange d’impression et ou d’image comme dans un rêve. La difficulté de la Symbiose réside avant tout dans l’interprétation de ces images. De plus, les animaux n’ont pas les mêmes sens que les humains. Plus un animal est étranger à la nature humaine, plus le dialogue devient difficile. Par ordre croissant de difficulté, il y a les primates, les mammifères, les oiseaux, les reptiles et pour finir les insectes.

Utiliser la Symbiose ne prend que quelques secondes. Il suffit d’un contact visuel avec l’animal et que celui se trouve à moins de [Empathie] mètres de celui qui tente la Symbiose.

Il y a trois situations ou la Symbiose peut être utilisée :
Face à un animal sauvage.
Ce dernier n’a pas ou peu eu de contact avec les humains. L’utilisation de la Symbiose sera limite à quelques échanges simples, permettant de calmer ou de faire fuir un animal. Si le premier contact est paisible, il est possible de commencer un dialogue (dans les limites de la nature et de l’intelligence d’un animal). Il est possible d’amadouer un animal avec de la nature.
Un animal ne sait pas mentir, tout au plus peut-il refuser de communiquer (typiquement, il ne dira jamais ou se cachent ses petits s’il perçoit un danger). De même les concepts de promesses de récompenses futures sont directement lies a sa compréhension de la notion du temps (et donc très limité, tout au plus associe a l’accomplissement d’une action).

Exemple :
Boréal est sur la piste d’un grizzly tueur. Il réussit à communiquer avec un tigre arboricole et l’amadoue avec un bon morceau de jarret de porc. Il le convainc de le conduire sur la piste du grizzly, et de lui donner un autre morceau des la piste trouvée. S’il avait tente de demander au tigre de l’accompagner et que chaque jour, il lui donnerait un jarret, cela aurait été beaucoup plus compliqué à faire comprendre au tigre.

Face à un animal dressé
Un animal dressé a été habitué à la présence de l’homme. Le dialogue par Symbiose est plus facile et un peu moins limité surtout dans le domaine en rapport avec le dressage de l’animal.
Exemple :
Un Cragond, dressé pour ouvrir et fermer les portes est capable d’identifier relativement bien une personne (avec ses sens limites), en particulier « l’empreinte de sa Symbiose », qui est propre à chaque personne, comme la voix. Bien entrainé, son propriétaire peut lui assigner un certain nombre de personne a qui il doit ouvrir la porte et rester fermé aux sollicitations des autres.

Un animal dressé pourra toujours dire à son maitre qu’on lui a parle (sauf s’il a été terrifie), ce qu’il s’est dit, mais la description de l’interlocuteur ou du moment/lieu ou la communication a eut lieu est toujours soumises aux limites de l’intelligence et l’animal.

A part pour les animaux les plus intelligents et spécifiquement dressés à cette fonction, il est très difficile d’utiliser un animal pour transporter un message par Symbiose à destination d’une autre personne.

Un animal dressé comprend la notion de maitre (celui qui est le male alpha ou le dominant) et lui est fidele. Bien évidemment, la notion de « corruption » n’existe pas chez les animaux, mais il est vrai qu’ à moins qu’un maitre est spécifiquement interdit certaines actions à un animal, il est toujours possible d’offrir un peu de nourriture en échange de quelque chose de la part de l’animal et tant que cela ne va pas directement à l’encontre de ses instructions, l’animal ne verra aucun mal à profiter d’un repas gratuit. Les animaux qui sont dressés pour la chasse ou la garde sont par contre spécialement entrainés pour ne pas se laisser détourner de leurs tâches par ce genre de ruse.

N’importe qui peut avoir une grande quantité d’animaux dressés à son service. Un animal dressé reste fidele à son maitre tant que ce dernier veille un minimum à son confort (nourriture et protection) ou l’intimide trop pour oser fuir.
Un animal dresse qui n’a plus de maitre (décès de ce dernier, abandon ou fuite) ne retourne pas nécessairement à la vie sauvage. S’il est né en captivité, probablement qu’il aura beaucoup de problème à survivre par lui-même dans la nature, il va donc se rapprocher d’une communauté humaine et va soit essayer de se faire « adopter » soit vivre discrètement dans la communauté pour profiter des avantages que lui apporte les humains (là encore, en général nourriture et protection).
Si l’animal a été capturé et est un prédateur, il va probablement pouvoir et même vouloir retourner à la vie sauvage. Mais il n’oubliera pas pour autant son dressage, ni sa familiarité avec les humains. Il peut même devenir un très dangereux chasseur d’homme si les circonstances l’y poussent puisqu’il n’aura plus peur d’eux, et connaitra un peu leur comportement.

Il suffit d’un simple contact de Symbiose pour se rendre compte si un animal est dressé, et appartient ou non à quelqu’un.

Un animal en Symbiose
Un humain peut décider t’établir un lien particulier avec un animal dressé ou sauvage en entrant en Symbiose avec lui. C’est un lien très fort et permanent.
Une fois ce lien établit, l’humain et l’animal sont en contact empathique permanent. En ce concentrant légèrement, chacun peut savoir ou se trouve l’autre (direction général et distance), et dans quel état (assoupi, blesse, terrifié, heureux,…). Un humain peut même partager les sens de l’animal.
Ce genre de lien ne peut s’établir qu’avec l’accord de l’animal, il faut donc que ce dernier ressente une certaine affinité avec l’humain – l’amadouer avec un gros morceau de viande n’est pas suffisant. C’est ce qui correspond le plus avec un sentiment d’amitié entre un animal et un humain.
La communication via Symbiose a une portée en kilomètre égal à l’Empathie du personnage. Au-delà de cette portée, l’un et l’autre ne peuvent plus communiquer mais ils savent toujours plus ou moins ou se trouve l’autre.
Cette Symbiose ne rend pas l’animal plus intelligent mais comme il est en contact régulier avec son maitre, ce dernier peut lui expliquer des choses ou en tout cas lui dire comme réagir face à une situation.

Une personne ne peut être en Symbiose qu’avec un animal par 4 niveaux en compétence Symbiose (aucun de 1 à 3 en Symbiose, un de 4 à 7, 2 de 8 à 11, et 3 au niveau 12 ou plus).

A noter que pour des gens souffrant d’un handicap, être en Symbiose avec un animal peut grandement faciliter la vie. Les lémuriens font de bons compagnons pour ceux qui ont une mauvaise ouïe ou mauvaise vue, en plus ils sont sociables et s’habituent facilement à la vie des humains.
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Le tigre arboricole avait mis Boréal sur la piste du grizzly. Cela faisait deux semaines qu’il le traquait pour essayer de comprendre ce qu’il le poussait à s’approcher des hommes jusqu'à en tuer certains. Il avait vu les ruches renversées, les moutons égorgés… Boréal s’était mis dans la tète du grizzly : facile de se nourrir en restant a proximité de ses petits ours sans poil qui se dandinait sur leurs pattes arrières. En plus, ils n’avaient pas de crocs, pas de griffes, il y avait abondance de nourriture, il ne fallait pas courir beaucoup pour l’attraper. La vie était belle.
Boréal devait agir avant que l’ours ne devienne plus gourmand. Il fallait lui faire comprendre que les humains étaient beaucoup plus dangereux, et si cela ne fonctionnait pas, il devrait le tuer. Tout en construisant son piège, il espérait bien qu’il n’en arriverait pas la.

Le combat avait été rude, mais le piège avait fonctionné. Englué avec les lianes recouvertes de colle, le grizzly avait été suffisamment gêné dans ses mouvements pour que Boréal puisse le vaincre au corps-a-corps. L’ours empêtré s’était fatigué à essayer d’attraper le chasseur qui sautait dans tous les sens. Et petit à petit, les coups du chasseur avaient eu raison de l’ours, qui gisait sur le flanc, essayant de reprendre son souffle. Par Symbiose, Boréal avait facilement pu faire comprendre à l’ours qu’il était à sa merci et qu’il pouvait le tuer. L’ours avait compris, en échange de sa liberté et de sa vie, il n’approcherait plus des tribus des petits ours sans poil.
Il sentit dans l’esprit de l’ours le regret de ne plus gouter ces petits moutons dodus avec du miel…

Soudain Boréal regarda l’ours dans les yeux… Tu veux chasser, tu veux voir des animaux différents, manger du miel, ne pas être chasser par les ours sans poil ? Veux-tu venir avec moi ?
C’était la première fois que le grizzly était battu, qui plus est par un quelque chose à peine plus gros qu’un ourson. Et cet ourson savait chasser comme le grizzly. L’ours aurait un compagnon de chasse… et du miel.
Boréal sentit l’esprit sauvage de l’ours se mélanger à ses pensées et commença à voir le monde comme un ours, sentir la sève des arbres… et les ruches pas loin… miam…
« Tu as bonne bouille, par contre, va falloir que je planifie un budget miel, avec un tel glouton… tiens, ton nom sera Ventrapattes ! ». Il fut gratifié d’un énorme coup de langue.

La démarche encore un peu pataude, pas complètement remis de leur combat, l’ours et le chasseur prirent le chemin du village pour toucher la prime, qui serait sans doute convertie en miel.
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Aikau le bo
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Re: La Symbiose

Message par Aikau le bo »

Yeah! Pas mal du tout, tout cela! :D
Pour n’offenser personne il ne faut avoir que les idées de tout le monde
Helvétius
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