ambiances et généralités

Pour discuter de ENP, le jeu post apocalyptique helvétique à Dudu. Améliorations, nouveaux scénarios et autres

Modérateurs : Le_Chuchichaeschli, womba

Avatar de l’utilisateur
Le_Chuchichaeschli
Chevalier de la Saucisse Géante
Messages : 248
Inscription : mer. déc. 14, 2005 9:23 pm
Localisation : lance 1D100...

Message par Le_Chuchichaeschli »

Guide du touriste des abris en milieu natif. ce qu'il faut savoir pour survivre chez les sauvages quand on vient d'un abris.
une oeuvre de George-Henris Catédrass IV (23DE3-EF480-12D23VB-56DS) abris "Grüezi mitenand" - Estavayer


Pour survivre en ville, il est vivement conseillé de se déplacer en groupe, plus vous portez d'armes ostensibles, plus vous serrez respecté. N'ayez pas peur de porter de fausses armes si vous n'en possedez de vraies. ne montrez pas que vous venez d'un abris, sauf si vous êtes assez nombreux, et suffisamment armés. Les gens vous estimeront alors avec respect. Si vous portez beaucoup d'armes, ou des armes de bonne manufacture, n'oubliez pas de regarder dans votre dos, les natifs peuvent se montrer très subtiles lorsqu'il s'agit de se procurer du bon matériel.
Ne quittez pas les zones défendues par des tribus, pliez vous à leurs lois, soyez hypocrites, menteurs, mesquins, mais surtout, ayez l'air de gens de confiance très respectueux. Faites semblant de croire ce qu'ils vous diront.
Le natif a toujours raison. Lorsque deux natifs sont en avis contraire, le plus fort des deux a raison. Il en dépends de votre survie. Un natif convaincu par sa cause a toujours raison, ne lui rabachez jamais qu'il ne trouvera jamais le dieu mickey (même si cela est vrai) Il vous traitera en hérétique.Méfiez vous des gens qui vous regardent de travers, évitez de porter des objets de valeurs, tuer quelqu'un pour lui prendre ses bottes semble leur parraitre tout-à-fait normal. Ne pas être assez fort pour se défendre est un tord.
Ne restez jamais trop longtemps dans une ville, ou alors, songez à vous entourer de puissants amis. Ne semez pas le trouble dans les auberges, ces lieux culturels fort populaires ont tendances à être défendues par les natif comme des temples. Dormez armés. laissez TOUT votre matériel à côté de vous lorsque vous dormez. Ne dormez pas les deux yeux clos. Montrez que vous savez lire et écrire, on vous considerera comme un sage, et vous aurez des "bhïairrs" gratuites. (Je vous déconseille cependant d'en consommer)
Leur monaie est le litre d'eau potable, équivalent à un litre de benzine, à une ration de nouriture d'un jour, à 3dl de "bhïairr". souvent trocable contre des objets de valeurs. renégociez les prix, on vous arnaquera toujours. Les puces éléctromagnétiques ne sont pas reconnues, les monaies de l'ancien monde non-plus. Evitez d'en montrer, vous parraitrez suspect. Balladez vous toujours avec une gourde, de quoi graisser une ou deux pattes. Ne vous balladez jamais avec plus d'eau (ou de n'importe quoi) que vous ne pourrez défendre, ceci est aussi valable pour les groupes. Sallissez vos armes, leur trop belle manufacture vous condamnerait.

Survie en dehors des villes:
Ne sortez jamais d'une ville seul, sans véhicule, ou sans armes. Dès que vous franchirez la porte du fortain, vous serrez livrés à vous même dans un environement hostile. Les vastes champs de ruines sont en guerres perpétuelle. Ne vous attardez pas à fouiller les ruines, tout a été enporté depuis longtemps. Déplacez vous: à plusieur, en véhicule blindé, avec beaucoup d'armes apparentes, sans montrer votre richesse. Les brigands peuvent êtres rusés. Surveillez également le ciel, il se peut que vous soyez la cible d'animaux mutants affamés.

Avant de rentrer chez vous dans votre abris: vérifiez que personne ne vous aie suivis, ni ne vous observe, sauf si vous êtes assez menaçant pour vous permettre de frimer.

à lire également: "truks a savouar pourr sürvivr den se mond" par Djiousépé Raïdeur
un guide écrit par un natif, en vertion originale sur du papier de l'ancien monde, ou disponible en vertion retranscrite (composer le NIP: ACHAT-123D-ARNAK007-456AR-EG34 à l'abris d'estavayer "Grüezi Mitenand") pour vous le procurer.
toto
Avatar de l’utilisateur
Le_Chuchichaeschli
Chevalier de la Saucisse Géante
Messages : 248
Inscription : mer. déc. 14, 2005 9:23 pm
Localisation : lance 1D100...

Message par Le_Chuchichaeschli »

étude comparative environementale.

évolution de la géologie dynamique du croissant lémanique, ces 400 dernières années.

Une étude menée grâce à la collaboration de plusieurs abris, et de nombreuses tribus natives plus ou moins coopérantes.
(Code NIK: 5PAS981-57CHER37-36%)

géologie minérale: Le lac léman n'avait dans l'ancien monde, pas tout à fait la même forme, en effet, il existe des Zones "immergées", tel que la côte lausannoise, repère des Pirates d'Ouchy. Ces Zones se sont semble-t-il affaissé durant la grande nuit. Une étude radiographique de lausanne a permis détablir qu'une puissante nappe phréatique sousterraine se serait progressivement vidée, créant un coussin d'air sur lequel la ville se serait appuyé. Ceci a ainsi créé lentement une légère dépréssion. ainsi, lausanne a déjà "sombrée" de 15 mètres. Et descendra encore de 2 mètres ces 50 prochaines années, après quoi l'ancienne nappe phréatique devrait être comblée. L'hostilité des pirates d'Ouchy ne nous a cependant pas permis d'évaluer les causes de cet affaissement. Il nous est donc impossible de savoir si ce phénomène était déjà présent dans l'ancien monde, ou s'il a été engendré par les gygantesques cataclysmes de la grande guerre.
Un phénomène similaire s'observe vers le delta du Rhone à Villeneuve. mais ici, la nape phréatique hautement toxique émet trop d'interférences pour que nos mesures puissent êtres prises en compte.
L'eau, dans l'ancien monde, semblait ne pas être toxique. Quoique nous n'excluons pas l'hypothèse que les anciens aient été plus résistants, n'ayant ni souffert un hivers nucléaire, ni un enfermement salutaire.
L'eau actuelement n'est "potable" uniquement lorsqu'elle nous vient directement par la pluie. (bien qu'elle reste pleines de bactéries et poussières protoradioactives) le seule contacte d'une goute de pluie avec le sol la rend aussi toxique que le pire des poisons. (La tribu des scouts d'échallens a développé un procédé de salubrisation de l'eau toxique, mais leur secret, heureusement pour notre économie, ne doit pas se répendre).

Les montagnes n'ont, depuis la grande guerre, presque pas changées, bien qu'a l'échelle de la terre, ces transformations puissent être qualifiées de spéctaculaires! Une étude longitudinale devrait bientôt déterminer si ces mouvements géologiques sont terminés ou non.

Du point de vue du climat, on constate également un changement radical, puisqu'avant la grande guerre, celui-ci semble avoir été glacier. En effet, la surface de la terre était couvert pendant de longs mois d'une pellicule pouvant atteindre deux mètres, d'Eau partielement cristalisée. Ce phénomène était dû au froid glacial qui regnait pendant ces interminables periodes. On estime la température moyenne actuelle à 5°, soit 25° de moins qu'actuellement!
Cette différence influe directement sur l'agriculture: On comptait dans l'ancien monde une seule récolte par année. Cependant, étant donné qu'il y avait de la pluie à intervalles irréglières, ces récoltes pouvaient varier en abbondance.
toto
Avatar de l’utilisateur
Le_Chuchichaeschli
Chevalier de la Saucisse Géante
Messages : 248
Inscription : mer. déc. 14, 2005 9:23 pm
Localisation : lance 1D100...

Message par Le_Chuchichaeschli »

Voyage dans le monde d'ENP
Chapître 1

Par un doux matin d'été, bien après la fin de la grande nuit, le soleil réchauffait de ses tendres rayons radioactifs un superbe édifice de l'ancien monde.L'humanité avait été proche des dieux, capable d'accomplir des ouvrages aussi titanesques que magnifiques.Son pouvoir était tel qu'il avait causé sa propre perte, laissant la majesté et le gigantisme de ces ouvrages à ses héritiers.
Calgon détourna ses yeux mouillés du pont de l'autoroute pour revenir à l'entrée magistrale du tunnel. Molière lui faisait de grands signes, "Alors Calgon, tu fiches quoi?!? Loana a trouvé où on va! viens regarder!"
"Alors mes chéris, commença Loana, ici, on est au tunnel de Glion," dit-elle en pointant du doigt un point du papier colorié. Son index suivi ensuite une ligne rouge, ce dessin grotesque devait représenter une route. Au froncement de sourcil de Molière, et à ses regards furtifs sur la chaussée, Loana compris et lui expliqua que la carte était un symbole pour se retrouver dans l'espace, et que par conséquent, non, il était normal que la ligne sur la carte ne soit pas de la même couleur que la route. "C'est un symbole, pour tout le sang qui coule sur ces routes." Dit-elle d'un ton presque assuré.
Son doigt s'arrêta enfin sur un point orange: "St Gingolphe c'est là!" son ton victorieux convainquit sur le champ Molière et Calgon qui tiraient toujours des têtes hébétées en essayant de comprendre la symbolique des symboles symbolisés sur ce papier-carte.
Calgon mis son casque, un espèce de bonnet rouge solide avec une visière, mit ses lunettes à soleil en forme de coeur, et fit mugir le moteur de leur Twingo fraîchement agrémentée d'un capot et d'une baliste. "Alors où s'qu'on va?" lança-t-il à Loana qui avait pris la place d'à côté et tentait de boutonner son veston de cuir. "Là, tout droit!" Elle tentait de prendre un air hautain sensé "affirmer sa personnalité". Molière à l'arrière jouait avec l'arbalète géante, Il trouvait particulièrement rigolo de produire des sons divers en pinçant la corde. Calgon, lui, était fier "comme un poux" de pouvoir fouler de sa Twingo cet édifice incomparable et raffiné de l'ancien monde.
Après un instant qui parut interminable pour les oreilles forcées d'écouter la "musique" de Molière, Calgon freina brusquement. "La route elle va dans l'eau, forcément, ça va pas être pratique pour continuer! On fait quoi?" Loana regarda l'étendue d'eau dans laquelle s'enfonçait l'autoroute, regarda sa carte, regarda le lac, regarda la carte... ses yeux grands ouverts, la bouche bée, et les sourcils levés, elle répéta l'opération encore quelques fois avant de reprendre ses esprits et d'affirmer triomphalement: " la topographie du lieu a du changé depuis l'édition de cette carte. Sûrement que pendant la grande nuit..." Ses deux acolytes comprirent juste que la carte n'indiquait apparemment pas ça...
Tous sortirent de la voiture afin de trouver une solution à ce problème... Molière proposa de construire une baliste géante capable de catapulter la voiture de l'autre côté, Calgon refusa catégoriquement de mouiller quoi que se soit, prétendant que l'eau déjà poison pouvait dissoudre la voiture, et Loana flanqua une gifle à Molière. Après un vote démocratique et quelques baffes "collatérales", Molière fut désigné volontaire pour tester la profondeur de l'eau. Il avança donc dans l'eau, prudemment, pas après pas... blanc comme un type des abris. Loana se moquait de lui, Et Calgon l'observait consciencieusement, avide de vérifier ses théories de dissolution d'un corps humain exposé trop longtemps à de l'eau non potable. On entendait Molière psalmodier quelques propos incompréhensibles, probablement encore une prière à son dieu "Mickey".Soudain, un bruit strident déchira le ciel, jetant Calgon à terre: Loana venait de crier en voyant Molière disparaître soudain dans l'écume verdâtre. Elle se précipita vers la Twingo et en revint avec leur fusil, un authentique modèle de l'ancien monde "amélioré" pas Molière lui-même.Elle couru dans l'eau, jusqu'à peu près où Molière avait disparu, visant frénétiquement un hypothétique poisson anthropophage qui se baladerait par là.
Un animal sembla soudain lui effleurer les jambes, elle tira donc sans hésiter. La détonation lui valut un bain dangereux. Calgon, les yeux ouverts à un point incroyable, releva sa minijupe et ramassa sa barre à mine, avant de se jeter vers Loana pour venir lui prêter main-forte.Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils remarquèrent que le corps sans vie du poisson remonté à la surface portait le T-shirt "Spice girls" de Molière! "Il a pris son T-shirt après l'avoir dévoré!" cria Loana avec horreur! Calgon remarqua cependant que le poisson n'avait pas une couleur de poisson...Il le remorqua donc jusqu'à la rive.Là, ses yeux s'écarquillèrent "Quelle crétine! T'as shooté Molière!"
Le reste de la journée fut passé dans la forêt de la rive, autour d'un feu à "soigner" Molière, dont l'espérance de vie s'approximait à quelques heures... Calgon lui enleva tous ses morceaux de plombs, pendant que Loana contemplait la taille de son matériel génétique. On le cautérisa ensuite au moyen de la barre à mine chauffée sur le feu qui sentait bon l'essence et l'huile de vidange. Sa poitrine ressemblait plus à Verdun qu'à une forêt vierge. Son sang s'était mêlé à l'eau du lac, Loana et Calgon savaient très bien ce que cela signifiait, mais refusaient de l'accepter...Ce fut Loana qui eut le loisir de nourrir Molière à la cuillère pendant que Calgon allait chasser. Elle avait visiblement beaucoup de peine à faire entrer les croquettes Pedigree dans sa bouche, mais c'était, se disait-elle, toujours bien plus facile qu'avec les habituelles boîtes de Wiskas. Calgon revint lorsque le soleil était déjà bas dans le ciel, il portait une grande fleur rouge, celle qui te bouffent la main quand on la touche, ainsi qu'un lapin aux dents acérées et aux griffes pointues. Pendant que Loana dépeça le Lapin et le cuisina, Calgon fit un collier avec ses pattes pour le mettre à Molière. Après quoi il roula la fleur et la mit à sécher dans le pot d'échappement de sa Twingo. Le repas fut silencieux, la viande était beaucoup trop cuite, mais avec le wiskas tartiné dessus, elle devenait ce délice succulent digne des plus grands aubergistes de l'ancien monde.
La nuit fut rythmée par les petits cris de détente Loana et de Calgon, retentissant dans toutes la forêt. On aurait dit un chien qui se fait arracher les pattes, ce qui eut pour effet de faire fuir tous les contrevenants, humains ou bestiaux.
toto
Avatar de l’utilisateur
Le_Chuchichaeschli
Chevalier de la Saucisse Géante
Messages : 248
Inscription : mer. déc. 14, 2005 9:23 pm
Localisation : lance 1D100...

Message par Le_Chuchichaeschli »

voyage dans le monde d’ENP

Chapître deuxième

Un authentique dragon-machine de l’ancien monde venait de se poser près de Calgon. C’était par un clair après-midi, sur une routes toute droite et plate, comme on n’en connaît plus. Le Mugissement de son « trou du cul » venait de cesser. (Quelle drôle de façon de voler, pensa-t-il). La vitre, une vraie vitre, qui plus est courbée, s’ouvrit avec le petit « plop » caractéristique. Et là, Calgon ne pu se retenir d’ouvrir tout grand la bouche et les yeux, tant il était pantois devant cette scène ; c’était Buck Danni en personne qui sortait du dragon-machine, Et ce pour venir l’inviter à venir combattre avec lui ! Quel honneur, quelle joie ! Mais à peine le dragon se fut-il envolé (dans un monstrueux bruit de recracha de poumons), que Calgon commença à se sentir mal, ça sent –se disait-il– comme dans l’estomac du dragon, et c’est tout aussi visqueux. Ce mal-être le pris de plus en plus au ventre jusqu’a ce qu’il se sente mal au point de défaillir. Puis plus rien. Calgon s’essuya les yeux, se découvrant ainsi un fabuleux mal au dos, un plafond de forêt, ainsi qu’une pellicule assez conséquente de vomis frais, tapissant son être tout entier, directement offert par Molière, qui était juste à côté en train de régurgiter l’intégral de son abdomen.
Ce fut ensuite Loana qui fut réveillé par le bruit des claques que Calgon donnait à Molière.
Après un petit déjeuner copieux pour fêter le rafistolage de Molière, c’est à dire intestin de lapin-mutant farcit aux Wyskas et au Pedigree, Il fut décidé de trouver comment passer cette fichue mare qui barrait le chemin vers leur destinée (Loana aimait les grands mots). Après l’épique récit du rêve de Calgon, les trois se mirent à réfléchir à une autre solution. Ce fut Molière qui apporta la solution : Un arbre, ça flotte, donc mathématiquement, deux aussi. (Il s’étonnait lui-même de sa puissance d’esprit).
Le soleil pointait déjà son apogée lorsque l’ouvrage fut terminé. Deux arbres avaient été abattus, fixé en parallèle, et la twingo, nouvellement tapissée de peau de lapin-mutant était ainsi à califourchon sur les deux troncs, solidement arrimée par des lianes. La mise à l’eau de l’ouvrage ne dura que quelques heures, le temps pour Molière de fumer la fleur rouge. « Attention à la tige ! Faut pas tirer dessus, sinon t’as un bas de tripe ! » Lui lança Calgon. Mais Molière avait beau se concentrer, il ne discernait toujours pas le propos des gros animaux roses qui lui parlaient. D’ailleurs, un animal avec une queue devant et une queue derrière, ça n’existe pas, se disait-il en aspirant encore plus fort. Ceci lui valut de tourner de l’œil, de perdre l’équilibre, puis de tomber dans l’eau, mouillant ainsi encore une fois ses bandages tout propres. Loana et Calgon le récupérèrent sans grandes peine, et refirent avec plus de peine le pansement de Molière, avant de le déposer à l’arrière de la voiture. La traversée fut longue, rythmée par les essais poétiques de Loana qui tentait de retrouver la prose de l’ancien monde. Les 100m d’eau parcouru, ils accostèrent dans un soulagement général à l’autre bout d’autoroute. La twingo fut rapidement dégagée, et prête à continuer.
Les deux passagers avant du bolide s’extasièrent ensuite devant le passage d’un ancien bateau de la CGN qui aurait largement eu la capacité de les faire passer.
Puis leur route continua. Calgon se contentant de suivre les indications que Loana lui donnait après avoir longuement disserté sur la « carte de l’ancien monde ». Ce fut que peu après qu’une nouvelle surprise les attendait : un véhicule venait en sens inverse. Calgon se tira tout à gauche de la route, et roulait lentement ; il fallait rester prêt, on ne savait pas ce de quoi ces gens étaient capables. Loana se saisis du fusil, que Calgon lui confisqua de suite, prétendant être un as du tire en conduisant. Le véhicule en face se tira progressivement sur sa gauche, c’était une camionnette blindée. Les véhicules se croisèrent dans une tension prompt à faire crever n’importe quel cardiaque. A peine les eurent-ils dépassé que Calgon appuya de tout son poids sur l’accélérateur, laissant juste à Loana le temps de voir la camionnette en faire de même. Ce ne fut que quelques minutes après que dans un éclair d’intelligence, Mademoiselle fit remarquer au chauffeur qu’elle avait oublié de recharger le fusil la veille. Et ce fut par une autre crise de l’intellect que Calgon lui rétorqua qu’ils n’avaient plus de balles. Molière récupérant lentement rechargea donc la baliste.
Après quelques heures (pas beaucoup), re belote, une voiture venait en face. Mais cette fois-ci, la route, sur le coteau de la montagne ne laissait pas la place de croiser. Calgon arrêta son merveilleux engin. La voiture en face, une petite jaune, avait semble-t-il fait de même. Alors que Calgon et Loana préparaient frénétiquement la baliste, Molière leur fit remarquer qu’un type était sortit de la voiture d’en face et semblaient s’approcher dans un halot lumineux rose qui clignotait. Pour la lumière rose, c’était encore l’effet de la fleur rouge, mais pour le reste, c’était effectivement le cas. Il levait une main, et semblait tenir qqch dans son autre main. Son torse avait un on-ne-sait-quoi d’étrange qu’il était impossible de distinguer à cette distance. Loana sortit, fusil en main. Calgon resta prêt à toute éventualité motorisée, avec sa barre à mine à portée de main. Molière se préparait mentalement à devoir recharger la baliste. Loana avança, l’autre semble-t-il aussi. A mesure qu’elle approchait, elle se dandinait de l’arrière train, comme « quand elle veut se faire un type » pensèrent très justement les deux acolytes. La conversation semblait s’engager, et... Horreur ! Loana avait mis le fusil à sa ceinture, elle allait se faire dégommer ! Mais quelle cruche celle là ! Calgon et Molière étaient tétanisé par la bêtise de leur amie, qui semblait soudain leur faire signe d’avancer ... en tournant le dos à l’inconnu !
Calgon avança donc très prudemment, la petite jaune en faisait apparemment de même, 3 personnes était dedans, tous ayant l’air méchant. Les véhicules s’arrêtèrent à 20 mètres l’un de l’autre. L’inconnu avait... un pieds gauche au milieu du torse ! Beark ! « Trop sex ! » Leur avait murmuré Loana. « Bizourrr, missieurs li copains de Loana » lança l’inconnu. « Elle nous a dit qui vous avez de la bouffe, et nous di balles, ça tombe bien, non ! » « On s’est arrangé pour une ration contre une balle » dit Loana sur un ton sans équivoques. « On va aller conclure l’accord pendant que vous faites l’échange » ajouta-t-elle en regardant langoureusement l’inconnu. Et ils partirent dans les buissons surplombants le lieu. Une jeune fille sortit du véhicule jaune, elle ne devait pas avoir beaucoup d’expérience. La cote de mailles qu’elle portait ne semblait que peu l’affecter. Mais bon, il fallait aussi dire qu’elle portait des baskets, ce qui explique indubitablement cette facilité. D’un ton mal assuré, elle sortit un maigre « heu, bonjour messieurs... ». Molière y voyant une opportunité de faire le beau sortit de la voiture en prenant des airs de caïds et en tenant fermement une barre à mine. Il redevint soudain tout petit en voyant sortir de la petite voiture jaune un monstre qui faisait au moins la taille de la largeur de 2 humains ! « Tchô gars... » dit-il froidement avec une voie d’outre tombe tout en regardant Molière avec un regard à foudroyer un ours-mutant. « Heu, continua la jeunette de sa petite voie mélodieuse et aiguë, alors jules, ben, heu, il a dit une ration de wyskas contre une balle heu. Alors voila heu. Vous voulez heu combien de balles ? » Calgon sortit à son tour de la voiture, pendant que Molière y rentrait timidement. Le plus poliment que ses parent lui avaient appris, il leur proposa 4 rations et 4 litres d’eau, contre 8 balles et 2 douilles. Ils crachèrent ensuite dans leur mains avant de se les serrer, selon le rituel de l’accord conclu. Les transbordements furent donc faits, puis tous attendirent le retour des deux autres. Molière commença à pincer les cordes de sa baliste pour obtenir des joli sons. En réaction, la petite jeune sortit de la polo jaune une arme bizarre ; c’était une sorte de demi-sphère, avec un bâton qui dépassait du diamètre sur lequel étaient tendus des bouts de ficelle. Calgon se saisit immédiatement de sa barre à mine à la vue de cette nouvelle arme. « Ben quoi heu, faut pas avoir peur quoi. C’est juste un bândjo » Puis elle se mit à pianoter sur les cordes, en tirant une petite mélodie dansant sur des gammes. Molière ni tint plus et s’approcha de plus en plus. Ce qui perturbait le plus Molière, de cette fille, c’était ses iris, qui étaient pareilles à ceux d’un chat. Mais il se disait que ça lui rajoutait du charme.
Lorsque les deux revinrent, Loana avait l’air d’être heureuse comme rarement, Molière tripatouillait le bândjo avec Juliette (la jeune s’appelait comme ça), en tirant une mélodie nettement moins assurée.
toto
Répondre

Revenir à « ENP »