La chevauchée de Jean-Philippe

Le JdR post-apo Lausannois

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Dust
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La chevauchée de Jean-Philippe

Message par Dust »

Le bateau avait été accosté à l’entrée de Deis Lyn Dan. Le petit matin et la clarté du jour avaient permis de découvrir le château dominant derrière les étranges remparts du domaine de Malronce. Un château biscornu, lancé dans le ciel avec ces hautes et fines tour, digne d’un compte de fée. Sous la crasse sombre des vapeurs et fumées, on devinait encore la peinture blanche et rose de ce palais digne des comptes de fées. C’est alors que les enfant comprirent ou ils se trouvaient : à Disney land dont Deis Lyn Dan est un étrange anagramme. Tout correspondait : leur avancée vers le nord ouest, l’architecture du lieu. Mais le décor était bien différent, bien plus lugubre depuis une recrudescence de l’activité volcanique dans la région.

Le plan décidé par l’équipe était simple. S’introduire avec le capitaine Kata dans le repaire de Malronce sous prétexte de livrer des provisions, lire la table de pierre et ficher le camp au plus vite. Bien sur Jean-Philippe et Plume ne pouvaient pas venir et il attendait ses amis dans le bateau, rongé par l’inquiétude.

Plume lui avait parut étrange depuis ce matin. Elle semblait aux aguets et était monté sur le pont plusieurs fois durant la nuit pour aboyer. A peine 30 minutes après le départ de ses amis, Plume s’était soudainement agité, comme si elle guettait quelque chose. Pour se distraire, Jean-Philippe fouillait dans les affaires du capitaine. Il dénicha une vielle revue dans laquelle figurait une énigme :

Pour moi l'accouchement vient avant la grossesse, l'adolescence avant l enfance, la mort avant la vie....
Qui suis-je ?

Il était en train de réfléchir au sens de cette phrase lorsque Plume se remit à aboyer. Des cris à glacer le sang s’étaient élevés du château, pire que des ongles crissant sur un tableau. Plume se tenait dressée à coté de Jean-Phillipe, prête à bondir. Avez t’il eu le temps de trouver la réponse à l’énigme ?
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ludovic
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Re: La chevauchée de Jean-Philippe

Message par ludovic »

Il a enfin repris les énigmes je te souhaite bon courage pour trouver celle là.

Tu sera toujours quoi faire si tu t'embêtes chez les British :lol:
L'excès de critique engendre l'inintelligence
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Flandise
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Re: La chevauchée de Jean-Philippe

Message par Flandise »

j'aurais dit Benjamin Button, mais ça ne joue pas avec l'accouchement (ni la mort d'ailleur). Vas me falloir encore un peu de réflexion...
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Flandise
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Re: La chevauchée de Jean-Philippe

Message par Flandise »

Je dirais... un dictionnaire! (par ce que j'ai le nez dedans toute la journée)
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Dust
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Re: La chevauchée de Jean-Philippe

Message par Dust »

Effectivement c'est la bonne réponse.

Jean-Philippe compris qu'il ne fallait pas trainer. Avec l'aide de Plume, il se glissa sur son dos. Emportant avec lui un sac de vivre qui trainais à proximité et bien sur ses affaires.
Plume bondit alors hors du bateau et braqua directement vers le sud au lieu de s'avancer dans Deis Lyn Dan. Elle semblait savoir exactement ou elle se rendais et ne souhaitais perdre aucun instants.
Elle commença à longer la piste qui bordais le fleuve et galopa ainsi pendant prés de deux heures. En chemin les cyniques croisés faisait un bon de coté en apercevant ce chien gigantesque lancé au galop. Le temps de comprendre ce qu'ils venaient de voir, Jean-Philippe et plume étaient déjà loin.
Après avoir dépassé les carrières volcaniques dans lesquelles s'affairait les esclaves, elle quitta brusquement la piste pour s'enfoncer dans la campagne. Elle stoppa brusquement pour émettre un long aboiement grave. Figé, une patte avant en suspension, elle guettais la réponse. Après une longue minute de silence, plusieurs aboiements lui répondirent dans le lointain.
Elle repris sa course immédiatement, bondissant à travers les buissons et les hautes herbes. Sa respiration se fit plus haletante. Jean-Philippe se cramponnait du mieux qu'il pouvait en tachant d'éviter les branches qui lui fouettaient le visage. Ils traversèrent une zone marécageuse ou Jean-Philippe aperçut un curieux nid remplis d'œuf de la taille de noix de coco.
C'est alors qu'il repensa a la vielle question :
Qui est arrivé en premier, la poule ou l'œuf ? Pour se changer les idées, il tenta de répondre.
Ps : Plusieurs réponse possible dont certaines assez philosophiques...
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Flandise
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Re: La chevauchée de Jean-Philippe

Message par Flandise »

La poule ou l'oeuf, la question sans fin. La poule vient d'un oeuf qui vient d'une poule, qui vient d'un oeuf qui vient d'une poule... Si on prend en compte la théorie de l'évolution, et qu'on remonte au origine de la vie on arrive à la cellule. La question se pose, la cellule, oeuf ou poule? et qu'en est-il de l'origine de la cellule? Par quel hasard miraculeux un amas de molécules a-t-il pu se retrouver au stade de cellule? Beaucoup de question à passer des nuits blanche et à faire mal à la tête...
C'est tellement plus romantique de suivre la voie des créationniste... On pourrait penser que la vie ne vient pas de la terre et qu'une intelligence supérieure s'en serait chargée depuis les confins de l'univers. Dans ce cas, comment l vie est-elle apparue sur terre? Par un voyage intersidéral pardi! Et d’ailleurs si on regarde la forme de l'oeuf, on lui trouve une forme aérodynamique adéquate qui n'est pas sans rappeler plus ou moins celle de la capsule d'Appolo 11. Une forme idéale pour une entrée dans l'atmosphère. Vous me direz que cette idée est farfelue est que l'oeuf de poule est bien trop fragile, mais qu'en est-il de son ancêtre, le poulosaure? A cette époque l'oeuf était bien plus résistant et la théorie tient debout. (ou pas...)

Mais pour revenir à cette histoire de théorie de l'évolution, et si on s'en tient à la poule et l'oeuf, il est bien arrivé un moment ou une créature, ancêtre de la poule - mais pas encore vraiment poule, à pondu un oeuf qui, grace à une mutation génétique, a donné naissance à la première poule. Dans ces conditions, il est donc évident que l'oeuf est venu avant la poule, point final. :)
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Re: La chevauchée de Jean-Philippe

Message par Dust »

Bravo, la question est admirablement traitée.

En levant la tête, Jean-Phillipe aperçut le flan de la montagne dans laquelle se trouvait Henok. Ils s’étaient passablement rapprochés et Jean-Philippe repensa aux mangeonbres avec une certaine appréhension.
Il perçut soudait des bruits inquiétants en provenance des Buissons les plus proches. Ils venaient de terminer leur traversée des marécages. C’est alors qu’un immense chien bondit dans leur direction, sortant tout droit des buissons. Un magnifique Husky Sibérien aussi grand que Plume mais plus élancé s’approcha d’eux. Après avoir rapidement reniflé Jean-Philippe, le grand Husky et Plume semblèrent se regarder d’un air entendu. Aucun des deux ne bougea pendant plus d’une minute. Puis le Husky se mit à emmètre des aboiement joyeux. C’est alors que plusieurs autres chiens apparurent pour encercler Plume et Jean-Philippe. Il était une bonne vingtaine et d’autres arrivait encore, se joignant au groupe.
Jean-Philippe constata qu’il y avait différentes races de chiens représentés et qu’ils avaient tous la particularité d’être anormalement grands. Les Berger Allemand, les Bosserons, épagneuls ou labradors s’assirent sagement au fur à mesure que d’autre arrivait. Ils étaient bientôt plus d’une centaine.

Jean-Philippe se demanda comment autant de chien arrivait à se nourrir en vivant dans la nature. Il repensa alors à une énigme qu’on lui avait contée un jour.

Un vieux monsieur possédait 4 chiens, un Saint-bernard, un Berger Allemand, un Labrador et un Husky. Le vieux monsieur distribuait chaque jour une boite de biscuits pour les chiens. Le Saint-bernard venait en premier et mangeait la moitié des biscuit de la boite et un autre en plus. Ensuite le Berger Allemand venait manger la moitié des biscuits restants et un de plus. Arrivait ensuite le Labrador qui mangeait aussi la moitié des biscuits restant et un de plus. Enfin le Husky venait manger la moitié des biscuits restants et un supplémentaire, finissant ainsi de vider la boite.

Combiens y avait-il de biscuit dans la boite au départ ?
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Re: La chevauchée de Jean-Philippe

Message par Flandise »

c'est pas gentils ça, déjà que je suis de retour sur les banc d'école pour me remettre aux cours de langue, maintenant tu me force à refaire de l’algèbre? :(
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Re: La chevauchée de Jean-Philippe

Message par Flandise »

J'ai d'abord essayé la méthode algébrique, que j'ai lamentablement foiré.
Ensuite, Gulsun, étudiante en droit qui suit un cours d'anglais dans la même école que moi s'est mis en tête de corriger mes équations (elle n'as pas lu la donnée, de toute manière elle ne lis pas le français).
Au même moment j'ai pris le problème à l'envers et je me suis dit que si le Husky mange la moitié plus 1 et qu'il ne reste rien, il ne peut en toute logique qu'en avoir mangé 2. Donc, si j'ajoute le biscuit supplémentaire du labrador ça fait 3, le double : 6, j'ajoute le bonus du Berger: 7, le double 14, le bonus du saint-Bernard 15, le double : 30, voilà donc le nombre de biscuits dans la boite au départ, au même moment Gulsun me tend mon bloc de papier avec la réponse 30 souligné deux fois. C'est ce qu'on appelle un team-work...

Bon sinon une armée de chiens géants ça devrait pouvoir tenir tête à une armée de super-sharpei non?
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