Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

porte-monstre-trésor c'est ici

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Khazou
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Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Khazou »

Ici vous pourrez poster vos résumés de partie. Pour vous aider dans la rédaction, vous avez un topic récapitulatif des endroits visités, personnes rencontrées, ennemis principaux zigouillés, etc...

http://forum.kgibi.net/viewtopic.php?f=42&t=3721

Liste des protagonistes :
  • Datcha Iasa, Mini-trailleuse (Rôdeur Halfelin), Ludo
  • Dina Pearl Sarn, Trancheuse de combat (Guerrière Oréade), Kragar
  • Hyomir Dralken, Fléau des morts-vivants (Prêtre nain de Wy-Djaz), Miroir
  • Sven le Barde, Chanteur percutant (Barde divin Changeling), Cyberpilot
  • Fiora Sombral, Zealot féminine (Âme acérée), Vorador
  • Aaron Akkishan, Gros toutou Rebelle (Paladin de la liberté Seigneur loup-garou), Roy Mort avec Honneur !
  • Char Undergast, Crameur de combat (Magicien humain), Kovacs
  • Saelendir Amartanien("Sael"),Pisteur du désert (Rodeur elfe noir), Hellgringo
  • Jhael O'Hara, Explosive suffisance (Mage de bataille elfique), Roy
Dernière modification par Khazou le ven. oct. 26, 2012 11:55 pm, modifié 1 fois.
Le Forge-Mondes est ici. Le Forge-Sites est en dessous.
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Kragar
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Kragar »

Khazou a écrit :Prélude interactif: Un voyage sans encombre

Deux jours avant votre arrivée à Ghinjar
Le capitaine leva les yeux vers le ciel et soupira. "Encore une journée sans vent", pensait-il. "S'il ne se lève pas d'ici ce soir, je mets tout le monde à la rame, sans distinction de race, de sexe ou de couleur de sous-vêtements. Il faut qu'on soit arrivés après demain." Effectivement, le vent ne se leva pas, et les rames furent apprêtées le soir même, et des quarts furent instaurés, afin de rattraper le retard pris.
Trop contente de faire enfin quelque chose de plus actif que ses petits exercices quotidiens, Dina Pearl n'hésita pas une seconde avant d'enlever armes, armure et brocard. Commençant ses échauffements, elle ne remarqua pas les yeux incrédules braqués sur elle.

Thibaut de Claymore n'est croyait pas ses yeux. Jusque là, il n'avait pas trop prêté attention à cet étrange humain à la peau de cuivre, mais à présent qu'il avait enlevé son armure, il ne savait pas ce qui le décontenançait le plus: qu'une silhouette aussi fine puisse avoir autant de muscles saillants, ou le fait que ce soit une femme ! Car oui, même en regardant mal, nul ne peut douter que sous cette brassière se cache une silhouette féminine. Une voix grave et sèche sur sa gauche le tira de sa rêverie
"- Eh, le tire-au-flanc, tu te mets en place oui !"

Se mettant hâtivement à la rame qui lui a été attribuée, Thibaut fut surpris quand son voisin de droite l'interpela (à voix basse) "Ah toi, mon gars, tu sors pas trop la nuit hein ?" Soutenant le regard du noble, ce dernier (un matelot) continua "Tu vois,si tu sortais la nuit, t'aurais eu aucun doute sur la demoiselle là-bas. Je ne sais pas pourquoi elle s'obstine bêtement à porter son armure sous s'soleil de plomb. C'est stupide, mais ...
- Pas si stupide." Cette fois, c'était l'homme à gauche de Thibaut, un mercenaire ou un aventurier, qui parla tandis que le marin cherchait ses mots. Le mercenaire s'expliqua "On va dans un désert, alors plus tôt un guerrier (ou une guerrière) s'habitue à porter son armure sous ce climat, mieux c'est ... tant que tu gardes assez à boire pas loin de toi.
- Ouai, ben en tout cas, elle sait profiter de la fraicheur de la nuit en tout cas" ajouta le marin, avant de compléter d'un ton complice "vers le quatrième quart, quand tous les .. badauds ont quitté le pont, elle profite d'avoir enfin de la place pour faire des exercices, pendant plus d'une heure." Baissant encore la voix "et à ce moment, elle ne porte que sa brassière en haut et un court en bas ! Je vous assure messieurs que, depuis, on essaie tous d'avoir le "quart infernal" car c'est sûr que c'est la dernière fois qu'on pourra y voir une si jolie fille ..."

La mercenaire venait de finir ses échauffement et de se mettre en place à une rame en face d'eux, leur tournant le dos. Thibaut se demanda comment les marins pouvait trouver ce dos de muscles (plus noueux que des cordes d'amarrage) "joli". Peut-être que le reste est mieux ... Peut-être, mais ça reste dur d'en être certain: elle avait gardé son pantalon et, après la surprise qu'avait caché la cuirasse, le noble avait l'imagination quelque peu bloqué.

Quoique, après tout, si les marins la trouve jolie, c'est qu'il y a une bonne raison. C'est vrai qu'elle est un peu grande, mais elle se déplace avec cette agilité qui lui confère comme une certaine forme de grâce. Et, du moins de là où il est, sa silhouette ne semble pas si mal, fine et ...

A ce moment, Dina Pearl testa la rame dans le vide d'une seule main avant de repousser gentiment, de son calme soprano, toutes propositions d'aide. Elle allait ramer pour quatre. Voyant cela, Thibaut de Claymore se demanda une fois encore comment on pouvait désigner un tel monstre comme "jolie".
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Kragar »

24.10.2012, Partie 1
"Ça commence bien ..."
PJ: Datcha, Hyomir, Fiora, Sven, Dina Pearl
PNJ: un capitaine, des grades, des aventuriers lambda, un tavernier, Baltazar Gheld

Pour Andruss Sarn, clan Sarn
Cher parents, chers amis,

Je suis arrivée à Ghinjar et la situation y est des plus ... inattendues. Le centre de la ville est en feu et je me retrouve coincée dans les docs: une horde de non-morts assaille le Marché et la Haute Ville est isolée. De mon côté, la situation n'est guère mieux: plus aucun bateau encore amarré n'est en état de quitter le port (même le bateau qui m'y a amenée n'est, suite à une tempête, pas en état de reprendre le large) et je ne suis pas sûre de supporter très longtemps encore le goût (et le prix) prononcé de la bière à la Choppe sans fond.
Par contre, en creusant un peu, j'ai réussi à trouver un petit contrat avec un armurier nain ... quoique petit contrat ne serait pas très adéquat. Il s'agit plus d'un accord: si j'arrive à tarir le flot des morts-vivants, il réparera mes équipements sans frais.

Donc me voilà partie pour les égouts, en espérant ne pas m'être trompée sur un point essentiel: j'ai présumé que les catacombes ont été vidées et que peu d'obstacles encombreront ma route. Si d'aventure je me suis trompée ...
Enfin, ce n'est pas non plus comme si j'étais partie seule: déjà le père Hyomir m'accompagne, ce qui a lui seul serait déjà un soulagement car ce nain est un prêtre de Wy-Djaz. Mais il y a également un mercenaire arbalétrier halfelin nommée Datcha qui couvre mes arrières et un barde prénommé Sven dont la mélopée semble avoir des effets fort particuliers sur nos armes. Enfin, il y a aussi Fiora, une moine capable de grandes prouesses (notamment celle de matérialiser des lames de lumière) qui me semble des plus puissantes, et Aaron, un loup sanguinaire extraplanaire particulièrement rusé dont le partenariat avec Fiora s'avère des plus efficaces.

Tout ça pour vous dire qu'il n'y a aucun soucis à vous faire: bien que la Falth que j'ai en face de moi diffère beaucoup de mes souvenirs, j'ai sans difficulté su trouver un travail honorable.

D P S
2 de Deris, 1762
Lettre cachetée de Dina Pearl Sarn adressée à son père et à son clan. Elle est écrite en Terreux
Dernière modification par Kragar le dim. déc. 16, 2012 8:15 pm, modifié 3 fois.
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Kragar »

Description de PJ:

Dina Pearl Sarn
Femme de grande taille, fine mais pas maigre, à la musculature noueuse et à l'apparence relativement androgyne, elle est souvent prise pour un homme au visage effeminé ... tout du moins jusqu'à ce que ses interlocuteurs entendent sa voix de soprano. Elle a la peau couleur cuivre et ses cheveux, qu'elle coupe court, sont gris. Son arme de prédilection est une épée en adamantium - disproportionnée, lourde et encombrante - qu'elle arrive d'une manière ou d'une autre à manier à deux mains.

Dina Pearl parle toujours de façon posée et semble en tout temps, toute occasion garder son calme. Hormis cela, elle a tout du garçon manqué: ce n'est pas qu'elle n'a absolument aucune grâce, c'est juste qu'elle n'envisage pas qu'elle pourrait être féminine (en supposant que ce terme puisse s'adapter à une femme de 2m de haut ... :| ).
Dernière modification par Kragar le dim. nov. 18, 2012 3:45 pm, modifié 1 fois.
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Cyberpilot »

Pensées de "Sven"
Ces personnes ont l'air d'etre un groupe efficace, bien que celle (ouai, c'est bien une femme) avec son épée plus grande que ca personne ait de la peine a la manier correctement, semblerait-t-il... Pour certains, leurs motivations semblent se limiter a l'argent, bien que le prêtre est là pour la purification, et l'étangère moinette, je sais pas trop, je connais pas son ordre, (vient elle seulement d'un ordre?) ce qui me semble bizarre d'avoir jamais croisé une personne pareil. Quand a moi-même, je sais que une pause dans mon pelrinage ne serait aucunement remis en cause par Fharlanghn, vu que mon but est évidamment de libérer les voies de passsage des environs. Malgré ma rétissence a tuer la personne responsable de tout ceci, et que cette équipe semble bien motivé a la tuer, je poursuis mon chemin avec eux. Il me semble qu'ils pourront au moins arriver jusqu'au coeur du problem, ce qui devrait me permettre de le régler sans faire couler de sang. Du moins, j'espère.

Forme actuel:
Sven le barde: roux, yeux verts, male, humain, cape de pelrin éternel.

Pensée supplémentaire: Mes tabours ont été desaccordés quand on m'a jeté du bateau, faudra voir pour les réparer...
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Vorador
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Vorador »

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Kragar
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Kragar »

17.11.2012, Partie 2
"Les éboueurs"
PJ: Datcha, Hyomir, Fiora, Sven, Dina Pearl, Aaron, Char
PNJ: Radamant

Journal de campagne - Rapport de Dina Pearl (Journal de DPS)
Suite à mon accord avec le forgeron Gheld, je suis partie dans les égouts en compagnie des mercenaires Datcha Iasa et Fiora Sombral, du père Dralkan et du barde Sven. Notre objectif consistait à trouver et éliminer la menace convoquant ou invoquant des morts-vivants. Notre plan consistait en une infiltration en force, comptant sur le fait que les non-morts se battant essentiellement en surface, le sous-sol resterait insuffisamment protégé.

Les faits nous donnèrent raison sur le nombre, mais les gardes éliminés en chemins restaient des élites et il fut périlleux d'avancer. Fort heureusement, les sorts de soins de mes compagnons furent utilisés à très bon escient. Nous fûmes en chemin rejoint par un loup sanguinaire apparemment nommé Aaron. Ce dernier fut d'un grand secoure et son partenaria avec Fiora fut simplement excellent. Nous délivrâmes également un magicien passablement puissant qui se joignit à notre quête, et son soutien fut optimal.
Notre chemin fut encombré de squelettes et de momies particulièrement coriaces. Mes techniques habituelles, entrainées depuis des années, s'avérèrent totalement inefficace contre eux: leurs solidités surnaturelles ou leur absence d'auto-préservation rendirent mes coups des plus inoffensifs. Il va être crucial que je développe des techniques plus efficaces contre ce type d'adversaire.
De leur côté, mes camarades eurent bien moins de difficultés. Le loup sanguinaire (très probablement extraplanaire) possédant un sens tactique non-négligeable et Sven ayant user d'un sort de métamorphose pour réduire sa taille, plus efficace dans ces tunnels, furent tous deux de grand atouts dans notre assaut.

Notre assaut nous amena droit dans d'anciennes catacombes où une momie de grande taille (capable de ramener des momies plus petite) fut un adversaire difficile à abattre. Fort heureusement, cette dernière n'était pas dénuée d'intelligence mais manquait de sang froid: suite à une provocation de notre barde (par insulte que je retiens), elle se jeta dans une mêlée frénétique qui permit à notre nombre d'en venir à bout.

Malheureusement, la momie n'était que la gardienne dominée par le véritable nécromant: au fond de la crypte se tenait enfermé Radamant, un démon majeur. Enfermé mais encore capable de nuire. Il était donc indispensable de l'éliminer au plus tôt. Néanmoins, ce que la logique imposait ne s'imposait pas à la moitié de mes compagnons manquant d'expérience dans les combats prolongés. Voulant récupérer et se reposer, en particulier les lanceurs de sorts, nous faillîmes laisser passer notre unique chance. Fort heureusement, ce moment d'hésitation ne dura pas.
Au début, nous voulions l'éliminer à distance, profitant du chant destructeur de notre barde pour abattre, ou du moins affaiblir, le démon hors de sa portée. Néanmoins, Fiora et Aaron prirent le pari d'ouvrir la prison afin de donner libre mesure à notre pleine force.

Ce pari s'avéra payant, mais le tribu fut difficile à payer. En combinant nos dernières forces, auxquelles je fus bien contente de pouvoir apporter ma contribution (car c'était là un adversaire sensibles à mes techniques habituelles), nous pûmes le terrasser. Nous en sortîmes tous blessés, plus-ou-moins gravement, mais néanmoins vivants.

Matériellement aussi, nous nous en sommes bien sortis:
De nombreuses quantités d'or furent récupérées et partagées équitablement (même pour Aaron qui comprend, visiblement, très bien la valeur des pièces d'or, bien que j'ignore où il cache son or). Des objets de qualité furent également trouvés, notamment des parchemins "portail de ville (Ghinjar)" et des potions de soins qui ont été distribués. Pour le reste, il y avait une épée de foudre mineure remis à Fiora (qui risque bien d'en avoir besoin si ses capacités magiques ne fonctionnent pas) ainsi qu'un anneau de saut, un harnois enchanté et une potion de résistance au feu pour le prêtre, un bâton de guérison pour notre barde et une baguette de sorts pour notre mage. Il y avait également sur le démon un anneau puissant que le mage garda pour faire identifier plus tard.
De son côté, Fiora récupéra également du démon un organe que je n'arrive pas à identifié mais qui doit être d'une grande puissance magique: ce dernier n'ayant pas disparu avec le reste du corps de l'extraplanaire à sa mort. Je me demande juste ce qu'elle compte faire avec un trophée de cette puissance.

La sortie fut bien plus aisée, les non-morts ayant disparu avec celui qui les contrôlait et fort heureusement: nous n'étions plus trop en état de nous battre. Quel ne fut pas notre plaisir de retrouver le soleil et l'air chaud en arrivant en ville où [...]
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Cyberpilot
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Cyberpilot »

Me rendant compte de l'efficacité de mes compagnons au combat, je prefère deshormais rester a l'arrière et laisser les autres combatre sur les devants de la scène. Ce n'est pas comme lors des quelques fois lors des pelrinages nous avions du nous defendre, et moi meme se serait rélevé etre le meilleur combatant. Aussi, dans l'espoir d'habituer mes camarades a mes talents cachées, je decide de prendre la forme de Greeta, halfline mondaine. Quelle était ma desception de voir que mes compagnons n'ont meme pas bronché de me voir en robe de soirée écarlate, mon armure disparu, dans les égouts rempli de morbacs. Par contre mes talents de bard ont été poussé a bout, drainé de mon chant a la fin du combat, et quel combat! Un démon, rien que ça! Il s'avère qu'on ait gagné juste parcequ'il nous avait sous-estimé, sa première action était de se téléporter sur moi meme et me quemander de me taire! Mais nul n'arrete une artiste qui jouit de son art pleinement. Par contre, notre belle troupe devrait abandonner les armes a distance, la grande avec son arc a tirer par deux fois sur le chien du rodeur, et le petit m'a meme planté de son dard! (enflammé en passsant) Sur le démon nous avons receuilli des trésors; il s'avère que je suis la très heureuse propriétaire d'un baton permettant de lancer des sorts de soins sacrément efficace. C'est marrant, ce baton ressemble beaucoup a celui que mon père avait... Je me demande sur quels routes il chemine aujourd'hui et s'il serait fier de moi maintenant.
Kragar
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Kragar »

15.12.2012, Partie 3
"Reconnaissance"
PJ: Datcha, Hyomir, Sven, Dina Pearl, Sael
PNJ: capitaine Al Ashram, des gardes, Sultan Malik

Pour Andruss Sarn, clan Sarn
Cher parents, chers amis,

Lors de notre exploration en force, nous nous sommes trouvés face à Radamanth, un démon majeur que l'on réussit (non sans mal) à éliminer. C'est ainsi qu'à nous 7 (on a été rejoint en cours par un mage, Char Undergast, ayant eu la même idée), nous avons terrassé le nécromant sous la ville.

En sortant, nous avons donc été accueilli avec surprise et remerciement par le commandant même de la garde, le capitaine Al Ashram qui nous engagea sur le champs moi, Datcha, le père Hyomir, Sven et Aaron: la ville étant assaillie par des démons, notre aide fut la bienvenue. Le mage Char et la moinesse Fiora étant partis gérer des affaires, je ne les ai pas revu depuis notre sortie des égouts. C'était hier. Par contre, notre équipe a été rejointe par Sael, un rôdeur peu ordinaire: un elfe noir ayant grandit dans un clan de la surface, dans le désert ! Vous saviez ça possible vous ? Il ne comprend même pas les formules de salutation basique dans la langue des cavernes. C'est pas croyable ...

Enfin, Le soir même, après un petit entrainement avec le capitaine Al'Ashram digne de tonton Ghelam (et les bleus qui vont avec: oui, je dois encore apprendre !), nous nous sommes rendus à la porte principale, là où une armée de démons mineurs et intermédiaires (des dretch et des herrzouh, ou quelque chose dans le genre) a attaqué. Les gardes de la ville décidèrent de contre-attaquer et la bataille eut lieu au pied de la porte. La stratégie fut bonne: les gardes (plus expérimentés que moi) firent un véritable massacre (quoique le chant de notre ami le barde devait faire beaucoup également), évitant par là qu'ils convoquent trop de leurs semblables, tandis que moi j'ai préféré rester à la barbacane pour tirer à l'arc: la formation serrée rendant le maniement de mon arme périlleuse et il n'y avait, dans cette bataille, pas véritablement de flanc à protéger. J'avais estimé donc plus utile d'utiliser mon arc et d'intervenir si d'aventures des démons se téléportait sur la muraille.

Vous pensez que j'ai bien fait ?

Parce qu'en l'occurrence, le seul ennemi à mon actif fut un démon ailé (un vrock): il fut si vite sur moi que je ne pus éviter son attaque. Par contre il fit l'erreur, stupide, réflexe malheureux, de reculer pour éviter ma riposte: Bon, vu que j'avais saisi mon arme au moment où il m'a foncé dessus, mon action était évidemment prévisible et reculer lui a permis de se mettre "hors de portée" ... Il y a toujours des types qui ne comprennent pas les principes de l'allonge, mais ça va même jusque dans les Abysses ! Je n'ai eu qu'à faire une bête avancée du derviche (demi pas avant - réarmement tournoyant - attaque): ça a suffit pour qu'il se prenne la pleine puissance de mon enchainement. Mais vraiment la pleine puissance: chaque moitié a été expulsé à 20 mètres de chaque côté de la barbacane: une pour la ville, une sur les assaillants. Je pensais les démons plus solides.

Mais je vous réserve le meilleur pour la fin: d'abord les assaillants, bien éprouvés par le combat contre la garde, auraient pris leurs jambes à leur cou sitôt qu'ils apprirent que le "demi-vrock" était l'œuvre d'une demoiselle de 16 ans. Depuis, ils n'osent plus trop revenir. En effet, il n'y a pas eu d'autres assauts ni durant le reste de la nuit, ni le lendemain, ni ce soir. Entretemps, le sultan de la ville a tenu à nous remercier personnellement pour nos efforts et nous a proposé d'enchanter une de nos armes. Je lui ai à cette fin confié l'épée de grand-mère.

Oui: notre clan peut se voir accrédité à nouveau de la reconnaissance du sultan Malik Ibn Sharvil Al'Rashad. De plus, l'arme de grand-mère va être enchantée et devenir encore plus efficace.
Par contre, j'ai bien peur que l'épée se retrouve nommée et connue comme la "Trancheuse de Vrock", et ce pour un petit moment. Vous pensez que grand-mère va apprécier ??

D P S
3 de Deris, 1762
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Cyberpilot »

Je, je n'ai jamais senti ça avant... Quand je chante et que ma magie imprègne des armes, je me sens mieux, mais là... Une armée que je ressens à travers ma magie, j'ai encore jamais vécu rien de tel. Rien n'a d'égal. Et pourtant, a travers mon pèlerinage, j'ai vécu tellement de choses, en tant que tellement de personnes, pourtant rien ne vaut l'élation que m'a prodigué ce combat. Quand Dina a tranché ce vrok en deux et a mis les démons en déroute, j'étais mécontent de les voir partir, il m'horrifie de le dire... Je me suis imposé de chanter pour les soins des soldats blessé au combat, pas seulement pour les aider, mais pour voir les dégâts causé lors de ce moment dans lequel je me suis tellement plu. J’arrête mon pèlerinage, déjà mes jours pris dans cette ville pousse déjà loin la règle du pèlerinage; que je sache que pour moi, désormais, ce ne sera plus le voyage l’élation suprême, mais le combat... Peut-être que mon échec a prendre les vœux, je ne le dois pas seulement une mauvaise utilisation de mes talents, mais au fait que ma place n'y était vraiment pas. Après tout, je marche comme Fharlanghn, je chante comme Milil, je veux le combat comme Hextor, je voudrais me faire beauté comme Sune, je suis pas dévoué a un seul de ceux-ci autant qu'a tous... Aussi, je vais rentrer en affaires avec un fabricant d'instrument de la région, j'ai besoin d'instrument, il a besoin d'une échoppe, avec ce que j'ai pu obtenir dans le combat sur les démons occis, ça devrait faire l'affaire. Et comment oublier le sultan, il nous a convoqué pour nous remercier de notre aide, et nous a proposé d'enchanter des armes pour chaqu'un de nous. Moi même, n'ayant pas d'armes pouvant porter un enchantement, a offert une des lames de notre dernier venu, un elfe noir, qui se bats avec deux cimeterres. Il est un voyageur, cela est claire, alors qu'es ce qu'un peu d'aide entre voyageurs? Même si mon pèlerinage est terminé, ce n'est pas une raison de nier la loi de la route. Il rendra bien la pareil un jour, j'en suis sure.
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Miroir »

Journal de Hyomir Dralken

Je prends enfin mon temps pour écrire sur les récents événements.
Un voyage long en bateau. J'ai du ramer alors que j'avais payer mon entrée en tant que passager. Je n'ai pas maudit, le capitaine, mais de peu, j'en ai tout un stock pour ce genre de cas... Plaisanterie à part, je n'ai vraiment pas aimé ramer aux côtés de personnes nullement intéressées par la sainte parole de Wy-Djaz.
Pourtant...

L'arrivée au port : les portes fermées de la haute-ville pour cause de morts-vivants au marché. La boisson locale délicieuse. La bière un peu moins selon les dires de mes camarades d'infortune : une sorte de moine étrange, un barde change-forme, un halfelin et son chien, et un guerrier non, une guerrière qui fait presque deux fois ma taille. Plus tard un loup et magicien nous ont rejoint.

Trouvant un intérêt commun, nous avons tenté de rejoindre la haute-ville par le biais des égouts de Ghinjar. Mort-vivants, pièges et problèmes en tout genres. Et un démon par dessus le marché !
Je n'ai rien contre les Mort-vivants, c'est froid, inhumain, et j'aime les étudier, les contrôler, les avoir en mon pouvoir, Mwahaha !

Stop, du calme. Continuons.
Après avoir éliminé le démon (j'ai été témoin d'une vision d'horreur, cette moine me fait très peur), Radamant, qui contrôlait les morts-vivant sévissant à Guinjar, nous avons rejoint la ville haute, ou nous avons été recruté par la garde locale car, surprise, les démons envahissent Ginjar !
Bref nous avons aidé les locaux, et Sven le barde (actuellement sous cette forme) et Dina Pearl sont maintenant célèbre, les autres moins.
Cependant le sultan a jugé bon de nous enchanter une arme chacun : ma hache est donc une tueuse de mort-vivants désormais. À défaut de les contrôler , je peux désormais les détruire plus aisément.

Je retourne au travail, il reste des fidèles à convertir, mais surtout des funérailles à organiser. Wy-Djaz ne saurait permettre que ces soldats morts au combat ne reposent pas en paix...

Dernière chose : penser à chercher des onyx noir, puis de demander au sultan l'accès à la documentation concernant les ruines.
Kragar
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Kragar »

17.11.2012&23.12.2012, Partie 3 & courte solo
"Vous êtes engagés !"
PJ: Datcha, Hyomir, Sven, Dina Pearl, Sael
PNJ: capitaine Al Ashram, des gardes, Sultan Malik

Journal de campagne - Rapport de Dina Pearl (Journal de DPS)
[...] La sortie fut bien plus aisée, les non-morts ayant disparu avec celui qui les contrôlait et fort heureusement: nous n'étions plus trop en état de nous battre. Quel ne fut pas notre plaisir de retrouver le soleil et l'air chaud en arrivant en ville où tout n'était que silence. Le quartier du marché, où nous avions débarqué, ne semblait que cadavres, tas de cendres (restes des non-morts) et maisons barricadées. Nous tardîmes pourtant pas à repérer une patrouille de gardes qui tentèrent de saisirent ce qu'il s'était passé. Après leur avoir rendu un bref rapport, ces derniers nous envoyèrent vers le commandant de la garde, le capitaine Al Ashram.

Ce dernier, un demi-orc impressionnant, écouta comme il se doit le rapport complet et, après un moment de réflexion et de négociation, il décida de tous nous engager au tarif usuel de 5pa le jour. En effet, une horde de démon assaille la ville, et tous renforts demeurent les bienvenus. A titre plus personnel, il accepta également d'effectuer quelques passes d'armes avec moi en début de soirée.
J'ignore quelles ont été les affaires de mes compagnons depuis. A titre personnel, j'ai trouvé logis dans une auberge nommée la Fontaine Etincelante, effectué quelques entrainements et j'ai retrouvé le forgeron Gheld. Ce dernier s'installe dans une forge désormais vide et fut évidemment fort intéressé par le matériaux qui retenait le grand démon. Je vais voir si je peux convaincre le capitaine de me laisser escorter le maître forgeron jusqu'au lieu dit. En attendant cette nouvelle rencontre, j'écris le présent rapport.

DPS, le 2 de Deris, 5E1762; 1er jour à Falth.

Journal de campagne - Rapport de Dina Pearl (Journal de DPS)
Les passes d'armes furent des plus intéressantes: le capitaine maniant un cimeterre de grande taille avec dextérité et expérience, je ne faisais pas le poids. Je regrette que ce guerrier ait perdu son temps à affronter moins fort que lui, mais j'ai personnellement appris beaucoup et j'ai obtenu la confirmation que les techniques aux cimeterres de Ghinjar valent bien leur réputation.
Concernant maître Gheld, le capitaine a rapidement été convaincu de laisser le maître nain extraire le matériaux sous l'escorte de ses gardes.

Pendant la nuit, un régiment démoniaque attaqua la ville et les gardes effectuèrent une sortie pour les repousser. Un milliers de Dretch (démons mineurs) fondirent sur la ville, menés par une dizaine d'Herrzou (démons intermédiaires). Leur nombres doubla presque lorsqu'ils arrivèrent au contact par le phénomènes de la convocation. Leur férocité et leur nombre compensait assez mal leur manque de discipline mais emportèrent malgré tout dans la mort des dizaines de gardes et de mercenaires. Ces derniers pourtant eurent l'avantage: outre leur expérience martial plus développée, ils bénéficiaient des puissants chants du barde Sven abrité sur la muraille.
De mon côté, je suis restée sur la muraille, en réserve contre toute attaque aérienne ou téléportée. Cette dernière eut lieu vers la fin de la bataille: deux vrocks (démons intermédiaires ailés) décidèrent d'attaquer le Barde. Le premier tomba sous ma lame en une seule passe, tranché en deux moitiés égales; ce fut ma seule victoire, mais elle suffit à achever le moral des assaillants qui unanimement débandèrent à ce moment.

Bien que je ne me sois pas mieux battue que mes compagnons (présents dans la mêlée), ce dernier coup attacha beaucoup d'honneur à mon nom et à mon clan. Suites aux exploits sur la muraille et dans les souterrains, le sultan Lhazar VIII nous invita le lendemain et proposa d'enchanter à chacun une arme, ce que tous acceptèrent sauf le digne barde qui proposa à la place d'enchanter le deuxième cimeterre de Sael, l'elfe noir guerrier de la surface. Je lui ai demandé pour ma part d'enchanter ma lame au mercure, désormais connue en ville comme la "Trancheuse de Vrocks". Je souhaite que ce signe de reconnaissance puisse toujours rejaillirent sur mon clan.

DPS, le 3 de Deris, 5E1762, 2ème jour à Falth.

Journal de campagne - Rapport de Dina Pearl (Journal de DPS)
J'ai passé ces dernières 50 heures en entrainements intensifs, notamment ceux rigoureux de la garde et des assistants du capitaine. Évidemment, ma lame au mercure étant encore à l'enchantement jusqu'au soir, j'ai dû à cette fin acquérir des cimeterres locaux.

J'ai également tiré une conclusion qui me prend quelque peu au dépourvue: une réputation attire l'attention de façons parfois inattendues. Nombre de guerriers me saluent désormais avec respect, mais également des passants s'arrêtent (parfois après avoir fait volontairement un détour) pour me voir à l'œuvre.
Le plus déroutant, je dois le reconnaître, est que de ces derniers admirateurs, il s'en trouve aussi lors de mon entrainement matinal. Pourtant, à ce moment, je ne porte que de légers vêtements et une simple dague (qui reste dans son fourreau, attaché autour de la cuisse). Je peux cerner les raisons qui motivent à voir mes manières de me battre, mais en quoi certains en trouvent dans de vulgaires flexions ? Cela m'échappe totalement.

DPS, le 5 de Deris, 5E1762, 4ème jour à Falth.
"Things could'nt get much worse ... THE UNIVERSE JUST LOVES PROOVE ME WRONG, doesn't it ?!" ["Les choses ne peuvent pas empirer ... L'UNIVERS ADORE PROUVER MON TORT, c'est ça ?!"]
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Kragar »

12.01.2013, Partie 4
"Portails Monstres Trésors"
PJ: Sael, Fiora, Sven, Dina Pearl, Aaron, Datcha
PNJ: Sultan Lhazar VIII

Pour Andruss Sarn, clan Sarn
Cher parents, chers amis,
J'ai cette fois été engagée par le sultan en personne: ce dernier avait besoin de mettre la main sur une relique alchimique puissante nommée Cube Horadrim. Il engagea donc notre petite équipe (moi, Datcha l'halflin, Sven le barde, Aaron le loup, Fiora la moinesse et enfin le rôdeur du désert elfe noir) pour que nous le trouvions dans un tombeau à deux jours de marche dans le désert. Malgré la chaleur et la sécheresse, le trajet se fit sans difficulté. Le tombeau a été une autre affaire.

Gardé par des puissants gardiens squelettes, autant guerriers que mages, la progression se fait très lente, chaque nouvelle salle voyant un combat des plus éprouvants. Fort heureusement, nous avons découvert que Ghinjar ne manque pas de Portail de Ville (vous savez: ces parchemins créant un portail permettant à des alliés de se rendre en sûreté en ville). Les monstres possédant suffisamment de ressources (autant en or qu'en objets magiques), nous pouvons heureusement nous permettre d'aller nous faire soigner en ville entre deux escarmouches tout en ré-acquérant des parchemins de portail. Je reconnais que de tels adversaires sont des plus coriaces et que mes nouvelles techniques contre les non-morts s'avèrent juste suffisantes contre eux.

Enfin, je parviens pour l'instant à triompher et, si elle pâlit quelque peu le mérite que je tirerai de cette aventure, la récompense sera des plus conséquentes. Espérons donc que je puisse mener à bien cette quête.

D P S
7 de Deris, 1762
Lettre cachetée de Dina Pearl Sarn adressée à son père et à son clan. Elle est écrite en Terreux
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Kragar »

12.01.2013, Partie 4
"Portails Monstres Trésors"
PJ: Sael, Fiora, Sven, Dina Pearl, Aaron, Datcha
PNJ: Sultan Lhazar VIII

Journal de campagne - Rapport de Dina Pearl (Journal de DPS)
Avons été engagés (pour une somme élevée) par le sultan Lhazar pour retrouver une relique alchimique perdue: le Cube Horadrim. Ce dernier a localisé sa trace dans un tombeau à deux jours de Ghinjar et le trajet s'est jusque là déroulé sans encombre. Nous arriverons normalement à destination demain dans la journée.
Notre équipe se compose de Sael, rôdeur du désert usant de redoutables technique à deux sabres, de Fiora la moinesse, de Sven le barde au soutien lyrique explosif, du loup extraplanaire Aaron, de l'arbalétrier Datcha et de moi-même.

DPS, le 6 de Deris, 5E1762, 5ème jour à Falth.

Journal de campagne - Rapport de Dina Pearl (Journal de DPS)
Nous sommes arrivés au tombeau en question et avons tôt fait d'enlever nos amples tenues du désert. Nous avons tout aussitôt découvert les gardiens des lieux: des morts-vivants particulièrement coriaces. Le premier combat fut quelque peu difficile et plusieurs d'entre nous furent blessés. Il fut alors convenu d'utiliser le parchemin de portail de ville acquis pour rentrer à Ghinjar afin de se soigner et, usant des moyens récupérés sur les restes des gardiens, d'en acquérir deux autres afin de pouvoir retourner dans le tombeau sans nous inquiéter pour le retour en ville futur. Nous avons donc continué notre exploration.

Dans la pièce suivante attendaient quatre squelettes géants: deux d'entre eux lançaient des sorts tandis que les deux autres étaient des guerriers. Le combats fut des plus éprouvants. J'ai personnellement pu constater que mes nouvelles techniques s'avérèrent efficaces contre de tels ennemis, mais être efficace était à peine suffisant. Si je pus me débarrasser assez rapidement de mon adversaire mage, le guerrier fut une autre affaire: même à deux il nous tenait en respect, usant habilement de l'environnement (stratagème qui me fit même perdre l'équilibre et tomber au sol, étalant l'or qui s'y trouvait).
De leur côté, mes autres compagnons eurent bien des difficultés à gérer leurs ennemis: arrivés en colonne à ma suite, ils ne purent (comme moi) attaquer avant que les morts-vivants ne se mettent en ordre de bataille. Conséquemment, le mage-squelette fut dur à atteindre et le combat fut de ce côté encore plus acharné.

Nous finîmes par être victorieux, néanmoins tous blessés à des degrés divers.

Fut alors convenu d'un stratagème: les prêtres de Ghinjar pouvant nous soigner sans difficulté et les portails ne se refermant que quand la personne qui l'a ouvert le franchit, il fut convenu que Sven et moi-même en ouvriront un chacun et repasseront par celui de l'autre, histoire d'avoir un chemin ouvert en permanence permettant un soutien médical et logistique non-négligeable dans notre affaire.

Actuellement, nous sommes à Ghinjar, prenant quelques minutes de pause afin d'être frais et disposés pour le combat suivant. En attendant, nous faisons l'inventaire rapide de ce qui a été ramassé sur les quatre gardiens: outre quelques pièces d'or figuraient des potions de blessures (qui furent troquées sans difficulté au temple par des potions de soins équivalentes) et les épées des guerriers squelettes. Je voulus prendre les deux, étant donné qu'elle sont de la taille dont j'use habituellement, mais Aaron tint à en posséder une. J'ignore comment il compte s'en servir - la manier dans sa gueule peut-être ? - mais il semble confiant sur ce point.

DPS, le 7 de Deris, 5E1762, 6ème jour à Falth.
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Re: Les Sables de Falth - Chroniques du Désert

Message par Kragar »

23.02.2013, Partie 5
"Horadrim, or et drame"
PJ: Sael, Hyomir, Sven, Dina Pearl, Aaron, Datcha
PNJ: Bhaal (?), Sultan Lhazar VIII

Journal de campagne - Rapport de Dina Pearl (Journal de DPS)
Après nous être faits soignés, nous avons été rejoint par Hyomir tandis que Fiora, blessée plus gravement que nous le croyions alors, resta panser ses blessures en pestant contre l'inefficience de ses techniques contre les non-morts. Retournés dans le tombeau, et alors que nous n'étions pas encore tous présent, Sael ouvrit aussitôt une porte donnant sur des squelettes. En soit, ce ne fut guère un problème (ils étaient certes nombreux mais bien moins coriaces que leurs grands cousins et finirent presque tous sous le contrôle du prêtre nain), mais le doute fut semé quand apparu du portail un homme inconnu qui se transforma en une grande créature mi-homme mi-loup. Il s'agissait d'Aaron qui trouva amusant - après une semaine sous sa forme lupidée - de nous surprendre avec ses formes humanoïdes.
Sa métamorphose expliquant bien évident les raisons de son intérêt pour les grandes épées, ainsi que le lieux où disparaissent ses possessions.

Les choses mises au clair avec l'intrigant humain lupidé nous reprîmes notre route. En franchissant la porte, nous tombâmes sur un inquiétant pont sans barrière surplombant un abîme parcouru de vents véritablement violents. Par prudence, nous choisîmes un autre trajet. Après avoir un peu cherché (et découvert des coffres piégés en adamantium qui explosèrent quand un squelette du père hyomir les ouvrit, nous permettant une récolte de 2 bons quintaux de ce matériau), on trouva un autre chemin qui menait également au-dessus de l'abîme, mais dont le pont possédait cette fois des barrières. Néanmoins, un autre péril attendait en ce lieu: non loin du pont se tenait le squelette d'un gigantesque guerrier inanimé, gardien des lieux. Par prudence, nous passâmes aussi silencieusement que possible à côté de lui, dans l'intention évidente de ne point le réveiller.

Cela échoua: quelqu'un derrière moi attira l'attention de la créature, mais nous pûmes nous rendre à l'étage inférieur sans que ses tentatives de poursuites ne soient couronnées de succès. Après un court couloir piégé par dalles à pression à double activation (dont nous ne découvrîmes jamais la deuxième dalle piégée), se trouvait une grande salle gardée par trois grandes momies. Usant de toute notre puissance, nous en arrivâmes à bout après un long combat.

Au delà se trouvait un long couloir, faisant bien un milliers de pas, où périrent les derniers squelettes dominés dans les rares pièges présents. Au fond se tenait une porte majestueuse abordant un symbole copié ci-dessous
[insert pic. here]
Par-delà le portail se tenait un grand dragon noir des ombres et le cube alchimique recherché. Après de vaines négociations, il s'avéra que l'affrontement fut inévitable. Pendant que je le chargeais de front, évitant difficilement le souffle affaiblissant (à l'étendue bien plus vaste que je ne l'imaginais), mes camarades cherchèrent d'autres angles d'attaque. Le combat fut long: les épaisses écailles de la créatures amoindrissant considérablement l'impact de nos coups, nous dûmes faire preuve d'un véritable acharnement. Repoussée, je dus revenir à la charge à trois reprises. De son côté, le rodeur elfe perdit beaucoup de temps: il cherchait un angle favorable pour ses attaques. Je reconnais que sur le moment, je crus qu'il perdait son temps, la créature n'ayant pas de côté faible non protégé, mais j'ai eu tord. Sael en trouva un inattendu: son dos. Une fois arrivé dessus, grâce à une bonne coordination avec ma personne, le combat fut gagné.

Quelques secondes plus tard, la créature mourut, mais pas en rendant son dernier souffle. Ce dragon contenait en lui un être d'une grande puissance et, affaiblit par ses blessures, il ne put la contenir. Il explosa donc, littéralement, relâchant par là l'être éthéré qui s'y trouvait. Cette dernière, de forme humanoïde indéfinissable, refusa de nous dire son nom mais laissa un coffre rempli de trésor arborant le même symbole que la porte. Puis, il disparut.
Alors que nous contemplâmes les trésors laissés, Aaron reconnu le symbole dudit coffre comme celui d'un dieux de la tromperie. Une enquête ultérieur nous fit comprendre que nous avions libéré un fragment de Bhaal. Certes, nous avions récupéré l'objet de notre quête et mes camarades se partageaient un joli trésors, mais cela en valait-il le prix ?
Je n'ai pas la réponse, je ne suis qu'une soldate. Je fus payée pour accomplir une mission que d'autres auraient fait, avec ou sans mon aide. Je l'ai accomplie telle que l'honneur me le demandait. Ne pouvant pas en réparer les conséquences sur le moment, je ne peux que me contenter de mes récompenses acquises ainsi: un arc adapté à ma force offert par sa majesté Lazar VIII en guise de payement et de l'équipement fait de l'adamantium récupéré dans ce tombeau, dont un pendentif auquel fut incrusté un rubis étoilé récupéré sur une des momies. Ce dernier a été fait en guise de souvenir - qui m'a été accordé par mes compagnons car je refuses maintenant encore tout ce qui se trouvait dans le coffre (jusqu'à l'or): mon honneur ne saurait être entaché de tels récompenses - et je sens que ce souvenir va peser plus lourd sur mes épaules que mon armure ou mes épées.

DPS, le 7 de Deris, 5E1762, 6ème jour à Falth.
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