Background Etan Oswald

Dans un futur incertain ou les tenebres règne vous êtes la lumière en meta-armure

Modérateur : chernobyl

Sybelius
Bébé mort
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Inscription : jeu. août 11, 2011 5:14 pm

Background Etan Oswald

Message par Sybelius »

Préface
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Les pêcheurs effectuaient leur rituel hebdomadaire enfilant leurs bottes et ciré, couches protectrice pour défier l’océan tel des gladiateurs modernes face aux éléments. Ceci, comme chaque nuit, afin d’aller chercher leur gagne-pain et le revendre à l’aube venu aux marchands, à la criée et au passants matinaux avant les premières lueurs de l’aurore. Ils étaient continuellement accompagnés de leurs fidèles admirateurs, les cormorans, mouettes et autre volailles de la région venus chercher pitance providentielle dans leurs filets.
Les échoppes ouvraient petits à petit en commençant par les troquets du coin, les boulangeries et échoppes de tabacs dans la plus pure tradition Normande. Puis s’en suivait le réveille de la cité à proprement parlé, la vie reprenant son court pour une nouvelle journée.

La région côtière sauvage, entrecoupée de villages et de villes plus importantes laissaient encore place à l’imaginaire des artistes de la région. Etrangement, ceux-ci ne dépeignait jamais les villes industrielles de Normandie. Rien d’anormal étant donné le peu d’intérêt de ses zones autre que leur économie. Cette partie laissant place à un coté plus humanisé, civilisé voir conquis. Les zones portuaires remaniant l’aspect des côtes pour accueillir les navires de tout horizon. Des zones froides et modernes dans un cadre sauvage et authentique. L’homme et la nature confronté l’un et l’autre tout en vivant ensemble. C’est ce qui fait la force de ce peuple et de cette région.

En ce jour comme tant d’autres, l’aube se levait : hivernal, tapis sous une chape de plomb grise et immuable en cette saison froide. Malgré cela tout le monde s’accordait à dire que la région est l’une des plus magnifique de France, à condition d’aimer ou d’occulter le froid, l’humidité et l’absence de soleil en hiver.

En fait rien d’anormale si ce n’est que, cette chape grise ne levait que rarement sa jupe pour laisser distinguer l’astre solaire et ceci depuis maintenant plusieurs mois. La saison aurait du se terminer il y a maintenant 3 mois de cela, laissant place au printemps et au doux rayons réchauffant de cette saison. Mais il n’en était rien. Jour après jour le brouillard laissait place à une véritable purée de pois. Pour expliquer ce phénomène les plus littéraires et comiques d’entre nous, oh glorieux peuple français, faisaient idéalement référence à l’apogée de l’époque du mysticisme, du peuple gallois ou normand, voir des templiers et consorts, en expliquant qu’un doux sortilège d’un dieu oublié faisait que la nature reprenait sont droit sur l’homme, que l’hiver se prolongeait pour laisser ultérieurement une plus grande joie aux hommes de redécouvrir le soleil et les remettre ainsi à leur place, la nature étant plus forte que l’homme.
Doté d’un pouvoir ludique, ce brouillard jouait avec les formes, et dans l’imaginaire de tout le monde, effaçant le pied d’une montagne, métamorphosant un arbre en squelette, dissimulant les lieux connus et révélant un monde nouveau accompagné de créatures inimaginables. Obscur, changeant et difficile à cerner.

Les plus fantasques d’entre eux se laissaient aller en faisant référence à des livres ou films comme The Mist, de Spielberg, un film sans prétention de l’adolescence de nos parents, environ 30 ans, perdu quelques part dans les archives et qui faisait frémir l’imagination des plus crédules d’entre nous pour se faire peur. L’ensemble d’un film ou la scène finale, laissait un père de famille dans le désespoir cruel de ce qu’il devait faire.
Rien é voir avec la situation actuelle, bien que les mots « angoissant », « oppressant », « inquiétant », « triste », « lugubre », « trompeur » pouvaient s’appliquer largement au ressenti de l’époque. En regardant derrière soi cette période, il serait si facile de nos jours de dire ‘’ Je le savais ! ‘’. Toute imagination est bonne à prendre en attendant que le voile lève son mystère et redonne des couleurs au paysage et aux hommes.

Tout le monde s’accorda bien entendu sur le faite que ce disfonctionnement météorologique ne venait que du comportement de nos prédécesseurs et des agissements toujours actuels par rapport aux problèmes de réchauffement climatiques et des procédure non appliquées sur notre bonne vieille terre. C’est tellement plus simple d’ignorer que de réfléchir et d’appliquer. Et par ailleurs, il est encore plus simple de croire ce que tout le monde crois ou veut croire. Suivre le troupeau de moutons comme nous savons si bien le faire, nous, Français, peuple d’anticonformiste autoproclamé, qui ne connait même pas la définition de ce mot.

Oscar Wilde disait, dans Le déclin du mensonge : ‘’De nos jours, les gens voient les brouillards, non pas parce qu’il y a des brouillards, mais parce que peintres et poètes leur ont appris le charme mystérieux de tels effets. Sans doute y eut-il à Londres des brouillards depuis des siècles. C’est infiniment probable mais personne ne les voyait, de sorte que nous n’en savions rien.’’

Pour Aristote, le brouillard était ‘’ce qui reste du nuage qui se condense en eau ; par suite, c’est plutôt un signe de beau temps que de pluie car le brouillard est une sorte de nuage sec. ‘’

Tout le monde n’y a vu que ce qu’il voulait, se masquant cette vérité à demi-mot. L’aveugle est roi chez les borgnes.
L’intello pédant est Dieux chez les Ch’tis.
… Foutaise sans nom.
***
1.2.3 _ ‘’Dérèglement climatique ! Mon œil !’’



Voilà l’époque où mon père m’a vu naître. Je tiens à préciser que non, je ne suis pas français. Mon père n’en avait pas la nationalité et ne maitrisait pas non plus la langue de Molière. Idem pour ma pomme. Travailleur expatrié, il menait sa vie de docker assez pleinement. Boulot ingrat, mais n’entachant pas son caractère bon enfant et bienveillant.

En ce jour, comme un autre d’ailleurs, le vent venu des côtes anglaises charriait les relents de la région avoisinante de Dunkerque vers l’intérieur de la cité. Mazout, dégazage, suif et tout ce que vous pouvez trouver sur un port international de transfert de marchandises au gré des passages des navires transatlantiques. Un ballet chorégraphié par un metteur en scène d’art moderne, qui battait au rythme de la cité aussi efficacement qu’une horloge électronique : méthodique et sans aucun charme.

Chaque matin, la grisaille annonçait là même routine : métro, boulot, dodo, pour le paternel, métro, apprentissage, sport pour le fiston. Une routine si bien rodée dans ce trou de France que l’imprévu était presque un mot devenu inexistant dans la nouvelle édition numérique du Larousse. Encore heureux que plusieurs choses égayaient cette routine chronophage. D’une part, par le caractère de mon père, qui ne pouvait s’empêcher de tout trouver beau et de sourire à la vie. Il disait que le gris était la couleur du mystère, le froid le piquant de la vie et la routine une horloge bien rodée sans superflus inutile. Un sacré bon vivant dans son quotidien. Il aimait se considérer comme un rouage s’employant à apporter le sourire sur les lèvres d’autrestruies. Voilà bien un de ces traits d’humour bien mal placé qui pouvait aussi irriter les personnes peu ouverte à la moquerie et au détournement de bonne humeur. Une lumière dans cette grisaille de répétitions ou jour après jour la routine de Dunkerque rythmait le temps qui passait.
D’autre part, le sport accaparait une majorité de mon temps. Plus adepte de la gonflette m’a tu vu que la gonflette cérébrale, je pratiquais passablement de loisir dit récréatif : box, rugby, musculation et avec de temps en temps des concours de culturisme amateurs ou j’avoue, je me défendais assez bien. Le sport était devenu quasi religion, à défaut d’avoir autre occupation dans cette ville. En réalité j’étais doué pour les sports et c’est à peu près tout. Le 20/20 était une note inexistante à mes yeux, uniquement pour les gens doué d’isolationnisme aigue. Et de ce point de vue, je ne pouvais me plaindre de ma carrure naturelle, celle-ci m’aidant passablement auprès de la gente féminine. L’idéal des femmes étant un homme bien bâtis et non un binoclare boutonneux.

Entre ces sorties, le sport, l’école et tout le reste, les jours se ressemblaient un tant soit peu. Voilà Dunkerque ! Et pourtant…

***

Tout changea en très peu de temps.

La grisaille. Le brouillard. Le dérèglement climatique. La morosité ambiante grandissante d’une cité portuaire. Le décor était quasiment planté, laissant place aux acteurs et aux spectateurs malgré eux. Toute l’ironie de la situation n’en ressort que plus grandement.
Tout à plus ou moins commencé quand nous assistions à un spectacle en soirée, une sorte de stand alone ou plusieurs artistes se produisaient sur scène. Mon père jouait le faire valoir, parodiant leur mimiques, reprenant leur blagues, se moquant dans la situation comme il le ferait presque naturellement rajoutant sa propre touche d’exagération et de bonne humeur idéalement mal placée. Toujours souriant, il inventait sans cesse de nouvelles pitreries et déformait la réalité autour de lui pour la façonner tel que le voulait son idée du moment et ceci parfois allant au grand n’importe quoi à la limite du ridicule.
Bien entendu de l’amateurisme pur et dur autour de bières et ambiance ouvrière, de jeunes et moins jeunes, rien de mieux pour se forger le caractère.

Jouant les prolongations cette soirée-là, mon père ne rentra pas tout de suite à la maison. Le lendemain matin, il n’était toujours pas rentré. Ma mère inquiète parcouru la ville avant d’aller avertir la gendarmerie le soir même. Aucune trace de lui non plus au port ni aux endroits habituels qu’il fréquentait. A l’instar de ma mère, je me mis en quête de le rechercher, mais sans succès. Au bout de 3-4 jours des cas similaires firent la une des journaux aux milieux de fait divers relégués en bas de page.
Au bout d’environ 15 jours les autorités se montrèrent complètement incompétentes à expliquer quoi que ce soit. La police française dans sa gloire la plus pure prétextant que nos proches avaient le droit de faire ce qu’ils voulaient. Pour appuyer leur dire, ils nous montrèrent pour preuve que certains des disparus étaient revenus. Coïncidence ou non, c’est à ce moment-là que le brouillard c’est légèrement levé laissant passer quelques brins de soleil annonciateur d’un renouveau. Le comble de l’ironie au vu de ce qui suivit.

On ne sait comment, mon père revint effectivement 2 jours plus tard comme si de rien n’était. A une différence près, il ne riait plus. Son visage fatigué s’exprimait à travers des yeux absents, ou l’expression la plus forte était celle de la rétraction des pupilles à la lumière ambiante. En encore, je ne saurais dire exactement ce qui changea en lui de plus. C'était bien lui, mais…

On aurait dit qu’il s’était mis au diapason avec la ville ou plutôt qu’un drôle d’échange digne d’une tragédie comique s’était déroulé avec Dunkerque. Tandis que la ville s’éveillait avec quelques rayons de soleil, la grisaille disparue était étrangement devenue comme une partie intégrante de lui-même et des autres disparus. Par contre, mon père n’était plus qu’une fourre vide, sans âme et cette situation dura environ deux mois.

Avant de revenir à ce qu’il advint, il est important de souligner ce que je découvris avec l’aide de quelques amis pendant cette période. En enquêtant rapidement, je confirmais que tous les disparus, sans exception, agissaient de la même façon à des degrés divers. J’essayais de comprendre mais sans succès, n’étant pas le meilleurs des fins limiers. Malgré cela, tous les jours je me remettais en question et cherchai à trouver réponses.
Des questions for triviales qui ne mènent vraiment à rien. Avec des ‘’Si’’ on mettrai Paris en bouteille et le cheval blanc de Napoléon serai vert.
Ce n’est pas pour autant que je me laissais emporter par la morosité ambiante. Ma façon de penser étant de toujours aller de l’avant peu importe les problèmes rencontrés, les regards que les gens vous porte et les barrières que certains vous mettent dans les roues. Je continuai de chercher ce qu’il avait bien pu se passer. Je suis un peu borné…

En consultant des médecins, psychologues, amis et autres personnes j’en conclus différentes choses. Les hommes ainsi que les animaux étaient touchés. La région avoisinante ainsi que les villes proches de même. Il n’y avait pas que les hommes qui avaient disparus, les animaux aussi. A la différence près, qu’ils ne revinrent pas tous…
Et ceux qui était de retour montrait un caractère encore plus sauvage qu’à leur habitude.
Imaginez un troupeau de vache entrain de paître paresseusement et une arène de corrida. Mélangez le tout et le résultat devint étrange et explosif..
Par échos, il n’y avait pas que la France… Le monde était sur le qui-vive. Pas étonnant avec ce qui se passait déjà ailleurs.

Au niveau psychologique, la plus part des personnes touchées montraient une absence notoire, comme si une partie de leur personnalité avait été éteinte ou enlevée.
Les cas les plus extrêmes, expliquaient les psychologues, étaient dû à un traumatisme très élevé, sans séquelle physique mais conduisant à un état de catatonie avancée.

Je continuais mes recherches sans relâche…. Sans voir le bout de l’horizon.

***
1.2.3 _ ‘’ Désespoir quand tu nous tiens !’’




2037.
E
t l’anathème, arriva. Avec tout le bouleversement jusqu’à la situation actuelle ou vous me lisez. Qui, quand, ou exactement et pourquoi, impossible de vous répondre. Vous, lecteur, peut-être en savez-vous plus à l’heure où vous lisez ces lignes. Sincèrement, je ne pense pas. Personne ne savait ce que c’était. Plusieurs cités à travers le monde furent apparemment soit, explorée, envahie, rasés ou dans le meilleurs des cas purement ignorée. Dunkerque fut l’une des villes rentrant ‘’heureusement ‘’ que dans le premier cas.

Tout commença après les deux mois du retour de nos chers disparus. Un silence de mort s’était posé sur la ville. Plus aucun son ne se faisait entendre autre que le bruit d’une ville et de l’activité humaine. Pas de vent, pas de vagues, un océan plat comme un miroir, plus de miaulements, d’aboiement et de caquètements de volatiles. Et tout commença en pleine nuit. Expérimenter un réveil en sursaut au milieu de râles d’agonies, de feulements inhumains et autres sons étranges vous met les pétoches à zéro.
Peu importe le temps qu’il faisait et l’heure même, vous regardez vos proches pour vous assurer que tout va bien. Et quand vous constatez que vous êtes seul, vous faites comme tout être humain logique, vous descendez dans les rues pour voir ce qu’il se passe et pour rechercher vos parents, vos amis, vos proche de peur de les perdre.

Fatale erreur, mais choix logique.

Dehors, en plein milieu d’une nuit noir sans lune, d’un brouillard à couper au couteau et entouré de sons étouffés lointains ou proches vous êtes totalement déboussolé et perdu.
Impossible de discerner votre plus proche voisin à plus de 5 mètres.
Et le massacre commença. Lentement mais surement.
En cherchant mon père et en écoutant les bruits étouffés de la cité j’en vins vite à la conclusion que c’était au port qu’il fallait se rendre. Non pas pour fuir, mais pour voir ce qu’il se passait et pour se battre. Sachez simplement que de nuit, dans un tel brouillard, votre voisin le plus proche aurait autant pu être votre meilleur ami que votre pire ennemi. Heureusement pour moi, ma force et mon entrainement m’aida à m’extraire de situations périlleuses en écrasant le plus simplement possible ce qui me tombait dessus, entre mon poing et le bitume de la route.

Arrivé au port l’éclairage étant toujours en fonction, je compris très vite ce qu’il se passait.
Un monstre informe était planté au milieu des quais de déchargement, entouré de diverses formes humaines et animales qui s’éparpillaient à coup de cris, massacrant purement et simplement ce qu’ils voyaient. Au milieu, je reconnu mon père un instant avant qu’il ne se fasse purement et simplement déchiqueté et amalgamé par la bête. Coïncidence ? Je ne sais pas. Tout ce qui comptait c’était que mon père n’était plus.

Je trouvais enfin ou exercer ma colère, poser mes questions et diriger toute l’incompréhension de mes non réponses en un point ultime. N’écoutant que mon courage ou ma stupidité (No Brain, No Pain), je fonçais séance tenante vers cette masse ressemblant plus à un assemblage biologique tout droit tiré de certains cauchemars, en empoignant au passage un pieu de balise routière. Le combat qui s’en suivit fut très dérangeant. Mettant toute ma hargne j’assenais coup sur coup en cherchant le cœur de cette bête et ne trouvant qu’éclaboussure sanguinolente. Celle-ci m’envoyait voler contre les containers de déchargement avant de se ruer sur ma personne. Je me recroquevillais, endoloris, frappant de toute ma force ce que je trouvais, esquivant en encaissant les coups, essayant d’arracher ce que je pouvais. Je finis gentiment à avoir le souffle court, les bras tétanisés et je n’en voyais pas le bout. Ma vision troublée ne me renvoyait que mon image, un amas de cher sanguinolent s’apprêtant à foncer sur sa proie. La bête ne se laissait et ne laisserai pas faire. Les quelques rares personnes étant sur place pour aider à lutter eurent vite fait d’abandonner. Il est plus simple de fuir que de combattre.
Fatigué, seul, esseulé, mais pas vaincu, désespéré mais toujours combatif, deux choix se sont vite imposés face à l’imprévu : vaincre ou mourir. Comme motivé par la devise de mon école de culturisme : ‘’la sueur épargne le sang’’, l’effort du combat s’imposa en moi pour puiser dans mes dernières forces. Le combat à mort entre deux bêtes, allégorie du combat de Dieu contre Satan, de l’Homme contre la Bête, continua jusqu’au jugement final.

Mettant toute mon énergie et ma rage j’en vins à bout très difficilement, à un cheveu d’y laisser ma peau. Par chance dira-t’on, le quitte ou double fut en ma faveur et la bête s’écroula devant moi, le pieux traversant sa cage thoracique.
Il ne me restait plus qu’à en finir avec les quelques humanoïdes restant, pour survivre, me sauver et peut être sauver les autres âmes de cette ville qui auront réussi à se cacher. Je ne sais comment, sans que j’ai pu faire un pas de plus, tout s’assombris et je rejoignis les tréfonds du sommeil sans rêve.

Je me réveillais 4 jours plus tard dans un lit d’hôpital à Dunkerque. Au moins cela voulait dire que la ville était encore là. Certains philosophes de première décriront un tel combat comme celui de l’humain contre l’image de sa propre création. Une allégorie de l’homme face à ses propres démons. Toute l’ironie d’une bonne blague d’humour noir était réunie. Moi face à mon image ? Moi face à mon père ? Il n’aimait pas le culturisme, il faut l’avouer. Mon père en aurait bien rit de ce combat de muscle sanguinolent.

Plus tard, on considéra ce que j’eu accomplis comme un fait suffisamment important pour me proposer d’intégrer le Knight.

J’ai oublié certaines valeurs que j’eu appris étant enfant. Par contre je sais celles qui font de moi ce que je suis. Depuis lors, je cherche, j’essaye de comprendre. La lumière et le sourire de mon père ne m’ont pas abandonné. Dès que je peux, j’essaye de ramener un peu de sourire sur les faces d’autrestruies, d’agir au lieu de subir. Le coté obscure de cette farce ne m’aura jamais et mes muscles serviront à qui voudra pour le bien de tous.
Rendre aux autres ce que la nature ne leur a pas donné.

Je citerai volontiers quelques grandes figures pour appuyer mes propos :
La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance. » Yoda
L’inaction engendre le doute et la peur. » Auteur inconnu
La tergiversation mène vers l’incompréhension. » Moi-même

Pour conclure je dirais que le chemin le plus direct est souvent le meilleur, plus aisé, plus rapide, plus efficace. Je terminerai volontiers par ces quelques citations d’artistes :
La réflexion ne vous fera pas surmonter la peur, mais l’action le fera. » W. Clement Stone
L’action est la première marche vers le succès.» Pablo Picasso
Le fer se rouille, faute de s'en servir, l'eau stagnante perd de sa pureté et se glace par le froid. De même, l'inaction sape la vigueur de l'esprit. » Carnets de Léonard de Vinci

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1.2.3 _ ‘’ Soleil !’’

J
e suis là pour ramener un peu d’efficacité, de divertissement et de sincérité sans passer par quatre chemins.

La vie m’aura appris un truc : la résolution des problèmes de l’homme ne passe pas par la langue de bois, la politique ou les belles phrases. Elle passe par la recherche et l’action. Par le sourire, et sans suivre le troupeau de moutons.

‘’L’action engendre la confiance et le courage. Si vous voulez vaincre la peur, ne rester pas le cul sur votre chaise pour cogiter. Sortez-vous les pouces du cul et mettez-vous au travail !’’

Je me nome Etan Oswald, dit l’infatigable, je suis Chevalier du Knight.

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Bienvenu dans mon monde des merveilles
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