Chimel Ciné Corner

[Ezechiel]

Skyfall
Dernier James Bond en date, célébrant les 50 ans de la franchise.
On continue à cimenter le "Reboot" de la série qui avait débuté avec Casino Royale, avec une histoire purement interne au MI6.

Beaucoup d'élément de fond sont remaniés ou explicité (SPOILER):
- une partie de l'enfance de James Bond
- le décès de M interprété par Judy Densch et la nomination de son successeur (Ralph Fiennes)
- un nouveau Q beaucoup plus dans l'air du temps et nettement plus jeune
- un retour aux sources avec une absence quasi-totale de gadget: un Walter PPK et une micro-radio.

Comme dit plus haut, cette fois point de menace mondiale ou de terroriste exotique: la menace vient de l'intérieur, un ancien espion du MI6, abandonné par sa hiérarchie cherche à se venger deux décennies plus tard.
Définitivement un dépaysement et un changement des codes traditionnels du James Bond.

Mes sentiments sont encore ambivalements concernant le film. D'un côté, il était temps voire nécessaire de sortir du schéma domination mondiale/trois destinations exotiques/combat final spectaculaire digne d'une production Bruckheimer. D'un autre côté, ça surprend parce que ça ressemble à un Bond, ça a le goût d'un Bond, mais ce n'est pas tout à fait au Bond.
Au final, je pense que c'était la seule approche pour permettre à la franchise de perdurer alors que les romans de Flemming ont été épuisé depuis bien des Bonds.

Ma note: 4/5 - ça reste du bon Bond, et le vilain est vraiment, vraiment bien interprété et différent.

[Ezechiel]

Le Hobbit
D'entrée, j'ai beaucoup aimé.
Le hobbit diffère beaucoup de la plupart des derniers films d'heroic fantasy (inclus LoTR), essentiellement sans son rythme, paisible. Il n'y a pas l'urgence dans la quête qu'entreprend Bilbo, pas de fin du monde planifié à date fixe.
Du coup, je me suis laissé emporté par cette ballade, avec des images bien évidemment superbes.
En plus, le personnage de Bilbo est vivant - j'avoue avoir développé une allergie à la face tourmentée de Frodon "Ouuu-c'est-trop-dure-je-veux-ma-môman".

Chaudement recommandé: 4.5/5

[Ezechiel]

Resident Evil - Retribution
On change de registre avec le 5e opus de Resident Evil, et toujours l'athlétique Mila Jovovich.
Sans doute le plus mauvais de la série, même pire que le 3e (tout fait en image de synthèse).
Contrairement aux autres épisodes où il y avait une histoire qui évoluait, ce chapitre se résume exclusivement à une série de combats.
L'histoire: Alice se réveille pour la n-ième fois prisonnière d'Umbrella Corp, et doit s'échapper d'une installation super-secrète sous les glaces de la Sibérie, avec l'aide d'un commando venu l'exfiltrer. Bref, Porte-Salle-Monstre (pas de trésor, désolé).

Les combats sont moyens - si Mila est plutôt crédible et efficace dans son rôle de terminatrice, on ne peut pas en dire autant des autres, en particulier de la méchante boss de fin, qui se promène avec un décolté plongeant (par -40°C) et se bat comme une top modèle qui a peur de se casser un ongle.
Je sais qu'à la base, ce genre de film cible une frange particulière de cinéphile (les amateurs de Zombizries dont je fais partie), mais même à eux je dirais: passer tout droit, il n'y a rien à voir.
2/5.

[Ezechiel]

The Dresden Files
Il s'agit d'une série TV, non-distribuée chez nous, n'ayant duré qu'une saison.
Comme son nom le suggère, elle est basée sur les romans éponymes de Jim Butcher, décrivant les (més)aventures du seul mage de Chicago figurant dans les pages jaunes, et agissant en tant que consultant pour la police du coin.

Evidemment, s'agissant d'une série TV le budget effets spéciaux est plutôt réduit, et ça se voit (Buffy devait avoir un meilleur budget), mais les histoires sont divertissantes et cadre très bien avec Ars Modernica

Si des gens veulent emprunter la série, qu'il me fasse signe (uniquement en VO of course).
3.5/5

[Ezechiel]

Boycottant les prix prohibitifs pratiqués par Pathé - et donc attendant la sortie des films en stream (www.1channel.ch pour ceux qui cherchent), c'est avec un certain retard que je reprends mes critiques.

Hier soir, je me suis offert un petit "The Last Stand", le dernier Schwarzenegger en date, et le premier depuis qu'il n'est plus the Governator.

Donc un film d'action avec sa dose d'humour.
Le pitch ?
Ray (Arnie) est le sheriff vieillissant de la petite ville de Summerton située à deux pas de la frontière mexicaine. L'activité est tellement tranquille, que ses adjoints se distraient en testant les diverses armes improbables du nut-gun du coin (qui a le permis d'avoir toutes ses armes puisqu'il a fondé le musée des armes de la ville, ouvert tous les seconds mardis de chaque mois, de 9:00 à 15:00 ).
Un peu plus loin, du côté de Vegas, un dangereux drug-lord mexicain doit être transféré vers une autre prison où il attendra son exécution dans le couloir de la mort.
Evidemment, ce dernier s'échappe, et va tout faire pour rejoindre la frontière mexicaine à bord d'une voiture ressemblant d'avantage à un jet sans aile.
Sur sa route se trouve Summerton... et le reste s'écrit tout seul.

Au final, j'ai beaucoup rigolé grâce aux situations improbables, à l'autodérision des acteurs (Schwarzie en premier, qui ne se relève plus que péniblement après avoir pris une bonne dérouillée), et au final à des scènes d'action qui sans (trop) faire dans la surenchère d'armes rythment bien le film.

Un sceau de pop-corn, un canapé confortable et 3.5/5.

[Ezechiel]

The Man with the Iron Fists se veut un hommage aux films de kung fu, dirigé par RZA (lui-même incarnant un des principaux protagonistes).

Petite clarification liminaire, il ne s'agit pas d'une version cinématographique du personnage Iron Fists de Marvel.

L'histoire est simple: une importante cargaison d'or est en transit vers l'Empereur, sous la protection du clan du lion. Hors des dissensions internes entre le vieux patriarche et un cupide lieutenant font que de protecteur, le clan devient voleur. Et l'empereur ne peut laisser passer cela.
Pour éviter que la ville ne soit rasée dans l'affrontement inévitable qui va suivre, un forgeron va devoir s'en mêler.

L'histoire est enrichie par une poignée de personnages haut en couleur, Russell Crowe en agent de l'empereur et adepte de jeux érotiques en tout genre, Bautista en juggernaught instoppable, Lucy Liu en "Madame" du Pink Blossom...

Très divertissant, même si l'histoire est parfois un peu confuse - qui fait quoi et qui change de camp.
J'ai bien aimé: 4/5

[Ezechiel]

World War Z
Enième version de la fin du monde sauce zombies, avec Brad Pitt dans le rôle principal.
Contrairement à la plupart des films de zombies qui mettent l'accent sur l'aspect survie, World War Z s'oriente plutôt sur l'origine du mal - et éventuellement sa cure.
Brad Pitt est un ancien enquêteur de l'ONU, qui a fréquenté les conflits les plus sales de la planète pour mettre en évidence crimes de guerre et autres tombes de masse. Et lorsque la crise se déclare, on lui demande de reprendre du service, et il ira en Corée du Nord, en Israël avant de finir en Ecosse.
Les zombies sont ici une variante très agressives et rapides, et non pas des demi-somnambules.

Voilà pour la description. Et comme vous pouvez le remarquer, je décris ce film sans grand enthousiasme. Sans m'y être ennuyé, je ne l'ai pas trouvé passionnant. Qui plus est, il ne passe qu'en 3D, et la 3D n'apporte absolument rien à ce film - il n'y pas de grand scène spectaculaire méritant la 3D.

Bref, trop cher pour ce que c'est. 2/5.

[Dr Nemrod]

Moonrise Kingdom

Une réalisation de Wes Anderson et Romane Coppola.
Plus qu'un film de fond, Moonrise Kingdom semble être un exercice de style et, par Slaanesh, quel style ! Les couleurs criardes des années 60, le montage et même le grain de l'image montrent un grand sens du détail que j'apprécie chez Mr Anderson. De la même manière que dans La Vie aquatique (un autre chez d'oeuvre complètement décallé), Moonrise kingdom nous transporte dans un monde à la limite du réel et du rêve ou la caméra nous montre non pas la réalité mais la perception de la réalité par les protagonistes. Le rendu est tantot réaliste tantot onirique.
Le film met en scène un jeune couple d'enfants de 11 et 12 ans, amoureux l'un de l'autre et en pleine fugue car tout 2 catalogués comme enfants à problèmes. Ces soit disant enfants à problèmes se montreront bien plus pragmatiques et débrouillards que les adultes qui les pourchassent : entre Sharp le Sherif triste et seul, Action Sociale la très sinistre agent du gouvernement sans nom (magnifique Tilda Swinton) et Ward le chef scout, prof de math de vocation (ou inversement). Tous sont névrosés et ont beaucoup à apprendre des petits louveteaux.

Une petite merveille à voir sans tarder

Note pour le fond : 3.5/5
Note pour la forme : 4.5/5

[Aikau le bo]

Pacific Rim
De Guillermo del Toro

Une faille dimensionnelle/ quantique/ scénaristique s’ouvre dans le Pacifique (malins, les mecs qui ont trouvé le titre du film…). Des monstres géants, genre Godzilla, en sortent. Du coup, les humains construisent des robots géants pour les combattre. Intelligents, les humains finissent par abandonner les robots pour un mur géant. Le mur casse et les derniers robots sont remis en service pour sauver le monde, malgré les généraux qui n’aiment plus les robots géants (pourtant, les militaires ont une âme d’enfant, c’est connu). Voilà.

On peut passer le scénario qui, de toute façon, ferait honte à n’importe quel adolescent dont le QI dépasse celui de bestioles vivant sous des tas de cailloux (un faible pourcentage, donc). On ne va pas voir un film de robot vs monstres pour le scénario, même si le manga Evangelion nous avait prouvé que, oui, on peut dire des choses intelligentes/ bien construites/ pas totalement incohérentes avec des robots et des monstres géants. Je suis pas un public sympa, c’est vrai, mais je sais mettre mon cerveau de côté pour voir un bon blockbuster… sauf que, là, ce n’est pas un bon blockbuster !

Scénario pathétique, ok… mais aussi dialogue qui, à certains moments, toucheraient au sublime s’ils étaient au second degré… mais non, tout cela se prend bien trop au sérieux. Entre les discours patriotiques à la Independance Day, les deux scientifiques censés être drôles mais qui le sont pas, les personnages ayant autant de charisme que les fameuses bestioles citées plus haut, les répliques qui oscillent entre l’inutile, le ridicule et le risible… Et les combats, vous me direz, hein ?! Merde, on était venu pour ça ! Ben… Ouaif… Pas trop mal, je dirais, mais pas franchement excitant. Rien de plus ? Ben non, rien de plus. Et le 3D ? Elle est bien la 3D ? Ben comme toutes les 3D : inutile et plus couteuse.

En conclusion, je dirais que Pacific Rim est un mauvais blockbuster qui reprend ABSOLUMENT TOUTES les ficelles du blockbuster sans pour autant arriver à faire un film qui tienne la route. A la limite, je recommanderais ce film pour une soirée entre copain : on coupe le son, on boit des verres, et durant les scènes de baston on remet le son histoire de profiter des basses.

Ma note : 2/5

Exemple de scène de dialogue : la copilote vient de manquer de faire exploser la base des robots suite à une erreur de pilotage. Le commandant Stricker (ça ne s’invente pas), qui se considère comme le père adoptif de la copilote, refuse de la laisser remonter dans un robot. Le héros qui, on s’en doute, a envie de mettre son zizi dans la zezette de la copilote, engueule le commandant en arguant que ce dernier, je cite «Ne laisse pas la copilote s’ouvrir à la vie »… s’ouvrir à la vie… genre il ne la laisse pas sortir le soir avec ses copains… ou faire des cours de peinture, va savoir…

[Ethan]

Le Tateuh qui est habituellement bon public sur les blockbuster ricain surtout avec des gros robot et des gros monstre à même pas vu la fin du film vu que le Tateuh s'est endormi tellement l'action était trépidante ...

[Ezechiel]

Wolverine

La première chose qui a gâché ma soirée, le billet est passé à 19.- ! ARRRGGGGGLLLLL!
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Bon, c'est sorti de mon système, ça va mieux. Pathé a bien pressé le citron, j'annonce donc officiellement mon boycott à durée indéterminée de visionage de film en salle. Je prévois une exception pour des séances avec des copains ou des chefs-d'oeuvres (genre Sharknado 2: The second movie ).

Venons-en donc au film, parce qu'à 19 balles, j'en veux vraiment pour mes pépètes.
Et bien, non, je n'en ai pas eu pour mes sous. Hugh Jackman incarne très bien un Wolverine hanté par son passé. L'histoire ne m'a pas convaincue: le mélange Yakusa contre Ninja contre Wolverine pas convainquant.
Les Yakusa veulent enlever/tuer Mariko pour le compte de leur commanditaire qui n'est autre que le ministre de la justice et accessoirement, le fiancé de Mariko. Euh ? J'ai bien compris ou le serpent se mort la queue ?
Les Ninjas veulent protéger/enlever Mariko pour s'en servir comme appât contre Wolverine. Euh ? Sans compter le chef des ninjas, amour d'enfance de ladite Mariko, qui veut son bien/la protéger/mais l'enlève quand même/se retourne finalement contre son père - sans apparente raison, juste parce qu'il en a marre ?
Le grand-père de Mariko a conduit son conglomérat à la banqueroute, mais tout le monde veut le contrôle de la compagnie - y compris lui-même ? Mais re-euh ?

Bref, pendant le film, j'étais déjà dérangé par les incohérences du bazaar, mais en y repensant, il y a plus de trous que de substance.
On me dira, ouais, mais tu vois, super-héros, blabla, pause ton cerveau à l'entrée, blablabla. Et là, je dis non ! Un des principaux ressort du film - le point essentiel pour que tout se mette en place - ce sont les problèmes de conscience de Wolverine, donc l'aspect psychologique est important, il ne s'agit pas de baffer du super-vilain à tour de griffes. Et en plus, ces erreurs seraient faciles à corriger juste en relisant le scénario.

Encore une histoire bâclée par les tâcherons hollywoodiens.

Ma note: 3/5

[Ezechiel]

Riddik
Vu aux US, pour 7 USD, en 2D. Parfait ! C'est tout ce que je demande.
Enfin, il faut aussi une histoire qui tienne la route.

Celle-ci m'a bien diverti. Elle aurait pu s'intituler Pitch Black 2 tant l'intrigue est similaire: coincé sur une planète hostile sans échappatoire possible, Riddik attend son heure. Sauf qu'un phénomène météo libérant quantité de monstres le force à devoir agir rapidement pour s'échapper avant qu'une horde ne déboule sur son bout de plage.

Les différences:
- il ne se crash pas sur la planète, il y est abandonné et laissé pour mort par un Nécromonger qui voulait son job de grand chef;
- ce n'est pas un éclipse, mais une énorme mousson qui libère les monstres
- les monstres ont en plus des groses dents, une queue qui rendrait un scorpion jaloux
- il est seul sur la planète et doit donc attirer un vaisseau pour pouvoir s'enfuir
- il trouve une hyène mutante pour lui tenir compagnie.

C'est un peu tout au niveau des différences. Dans les points communs, la planète est une ancienne colonie abandonnée, sur un sol aride et les mercenaires n'ont pas inventés l'eau tiède.

Malgré cela, c'est un film suffisamment divertissant et vaut mes 7 USD. Aurait-il vallu 19 CHF, je n'en suis pas sûr.
Donc 3.5/5

[Ezechiel]

The Mortal Instrument: House of bones
La seule raison pour laquelle je mentionne ce film est pour vous économiser des sous et 2 heures de votre vie.

Twilight (pour la romance mièvre), recontre L'apprenti-sorcier - celui avec Nicolas Cage (pour le côté magiciens et jeunes adultes déboussolés), rencontre Percy Jackson (pour le côté pillage mythologique infâme et raté).
C'est encore consacrer trop de mots pour cette ignoble bouillie cinématographique, véritable déjection scénaristique jouée par des acteurs de telenovella.

0/5

Je suis très fier que ma critique vienne juste au moment où ce navet déboule sur les écrans. Ne vous fiez pas à la critique du 20 minutes. C'est une daube.
Bon, j'avoue je ne suis visiblement pas le public cible: lorsque je l'ai vu, j'entendais les deux jeunes femmes derrière moi sangloter alors que je me tapais le front tellement je trouvais le truc indigeste.

[Ezechiel]

La Stratégie Ender
Dans un futur indéfini, la terre a échappé à une invasion d'insectes extra-terrestre par miracle. Depuis 50 ans, il se prépare à une prochaine attaque, et les stratèges militaires ont trouvé que les enfants/adolescents étaient plus aptes à maîtriser les nouvelles technologies et à s'adapter à des des simulations complexes. Ils forment la nouvelle élite militaire.

Le film nous fait suivre la carrière d'un de ces cadets prometteurs, qui pourraient devenir le prochain commandant des armées.

Résumer ainsi, le sujet prête à la contreverse. Malheureusement, le film échoue a produire autre chose qu'un vague divertissement à peine passable.

La psychologue de l'armée qui est sensée faire le contre-point au commandant responsable du recrutement (et caricaturalement prêt à tout) n'a que quelques apparitions transparentes, sans profondeur et au final inutiles de part leur ridicule petitesse.
Le héros principal n'est même pas développé: chaque fois qu'il est mis dans une situation difficile, il réussit du premier coup, ne donnant à aucun moment d'apprendre et de se développer, mais simplement d'être un génie qui ne peut échouer.
Tous les autres protagonistes sont affligeants de simplicité et archétypique au possible: la seule fille présente est bien évidemment doté d'un instinct maternel protecteur, le jeune officier s'opposant au héros est autoritaire - voire méchant - et ne montre à aucun moment la moindre qualité qui pourrait faire de lui un officier (à part sa capacité à gueuler et menacer), le premier ami que ce fait Ender appartient à une minorité ethnique (indien) et est scientifiquement très doué. Et la liste ne s'arrête pas là.

Passons à la réalisation: je n'ai jamais vu une guerre spatiale aussi plate, ennuyeuse, sans punch. Trente ans avant, l'attaque de l'étoile noire de StarWars a plus de grandeur que ce film ! Et lorsque le combat est sensé atteindre son paroxisme, cela devient fouilli et emprunte beaucoup à Matrix 3 (l'attaque de Zion).

Considérant la note que je vais donner au film, la critique est sans doute trop longue pour ça: 2/5

[Dr Nemrod]

World War Z ou les malheurs de l'oncle Sam

Je sais qu'une critique a déja été postée sur ce film mais je voulais donner un avis différent et vous présenter ce flim en tant que flim de propagande.

Le cinéma, et l'art narratif de manière général, est un moyen de rationaliser nos peurs et de les mettre en scène afin de nous donner les clés pour les résoudre. ça c'est le blabla standard de psychologie de comptoir et j'imagine que cette affirmation ne surprendra personne. Là ou ça devient interessant c'est de deviner là ou ça nous mène pour World War Z en particulier.

Premièrement, le mythe du zombie. Il représente la peur de la contamination biologique mais aussi métaphoriquement de la trahison : l'homme / la femme / le chien que vous avez aimé se transforme subitement en votre pire enemi.

Deuxièmement la réaction à avoir face à un zombie. Il est moche, méchant et complètement manichéen (il est méchant parce qu'il est méchant). Il convient donc de lui tirer une balle dans la tete sans hésitation et surtout sans culpabilité, même si c'est votre voisin, copain, femme ou enfant.

Troisièmement, les lieux qui ont été choisis pour ce film :
* La corée du Sud qui subit une attaque qui viendrait soit disant de la corée du Nord.
* Israel qui subit une attaque d'au dela des murs qu'ils on construits.

Vous voyez ou je veux en venir? Essayez donc de revoir ce film, mais remplacez le mot Zombie ou Mort vivant par Communiste ou Terroriste. Vous allez voir l'effet que ça fait...

En fait on est en train de nous vendre une soupe qui non seulement justifie la construction de murs entre les alliés des américains et leurs enemis, mais qui en plus nous suggère métaphoriquement de se mefier de nos voisins car eux aussi peuvent être "contaminés".

Bref trop drole...

Bon sinon, il faut reconnaitre que c'est un bon film d'action avec des scènes de tension assez bien gérées. Merci de nous avoir épargné les zombis lents et maladroits, ça ne fait plus peur à personne.

Film de propagande politico-ethnique : 1/5
Film d'action : 3/5