Alors comme ça vous êtes un artiste..?

Les trucs qu'on a rien à voir avec la neige
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Die's Man
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One more song from Marjorie

Message par Die's Man »

Dans le doute je laisse aussi une trace ici:

Il s'agit de la dernière chanson de Marjorie : Libre
"J'ai des sentiments...
Maintenant que vous le savez, vous pourriez tirer ? N'est-ce pas trop cher payer ???"

"Je paie volontiers." BLAM !

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Message par Chimel »

heu... ça va Gael? T'es tjr avec nous?
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Message par Die's Man »

Pour l'instant, oui, mais dans quelques heures je vais partir en Grèce ;-)

Ca me changera peut être les idées, ou au moins ca me permettra de réflechir sur ce que je développe dans "Libre" dans un cadre neutre, impartial, et exempt de stimulis négatifs (Je te rassure, tu n'es pas dans la liste des 2 personnes susceptibles d'en générer).

Alors je pars, mais j'espère que ce n'est pas en couille. En tout cas je compte bien maiitriser ce Stargate à mon retour.
"J'ai des sentiments...
Maintenant que vous le savez, vous pourriez tirer ? N'est-ce pas trop cher payer ???"

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Message par Die's Man »

Encore une p'tite prose de cette chère Marjorie : Ce Son
"J'ai des sentiments...
Maintenant que vous le savez, vous pourriez tirer ? N'est-ce pas trop cher payer ???"

"Je paie volontiers." BLAM !

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Démongaison...

Message par Chimel »

Beaucoups de bruit, des lumières qui clignotent, tout va très vite autour de sa bulle. Le regard dans le vague, un cutter à la main, il cligne des yeux, de temps en temps. Il regarde la lame qui jaillit et rentre dans son logements en quelques cliquettements. Il y a une odeur de fumée, de sueur et des relents d’HENNIEZ. En face de lui, une femme, peut être belle, ouvre et ferme la bouche au rythme de paroles inaudibles. Il ferme les yeux, très fort, puis les rouvrent. La scène est la même, inchangées jusque dans le plus pathétique de ses détails. Il porte la main à l’arrière de sa tête et gratte. Malheureusement, elle est toujours là, petite écharde qui grignote un peut d’air, un peut de joie et de vie.
Il a le cerveau qui démange depuis si longtemps… Dans sa main, le cutter émet son petit chant de va et vient. La femme est partie, elle est bientôt remplacée par un homme aux yeux tristes, un ami, peut être. La bouche de l’autre entame le même ballet de mots. Des syllabes qui ce perdent dans l’air saturé, glissent dans la fumée et disparaissent.
Toutes les lumières s’allument. Il lève les yeux de sa lame et voit une femme, les traits tiré de fatigues qui le regarde. Elle tient un ballet. A ses pieds un tas de mégots, de crasse et des verres de plastique vide lui font comme un piédestal. Il la trouve belle. Petit joyau au milieu des ordures... Puis il comprend qu’il doit partir. Lorsqu’il pousse la porte, le vide et le silence du dehors l’aspire et lui renvoie le reflet de son intérieur. Un espace peuplé par l’échos de ses pas et le bourdonnement du silence. De temps en temps, sa route croise, celle un peut vague, d’un fêtard. La lame cliquette et marque la cadence. Il s’arrête devant une statue qui le regarde. Il détail l’aspect serein de ce visage figé, l’envie, puis reprend sa marche.
Assis sur le bord de son lit, il contemple le reflet de ses yeux dans l’éclat du cutter. Deux puits l’aspirent alors lentement. Et loin dans les ténèbres, il voit une petite lueure qui pulse. Il la voit qui happe un peut d’air, un peut de joie et de vie. Si loin et pourtant si proche. Au travers de l’acier étincelant il l’appelle, tante de l’amadouer, lui fait des promesses folles. Si seulement elle voulait sortir ! Puis c’est les suppliques, les paroles d’amour, de tendresses et enfin un babil sans cohérence. L’éclat de la lame ce fait insoutenable, mais docile, elle disparaît en quelques petit bruits brefs. Il ce prend la tête entre les mains et ferme les yeux. Il fait apparaître la carte de son cerveau. Il survol ses lobes aux veines palpitantes. Il entend le chant de ses neurones qui crissent au même rythme que cette petite chose qui démange, qui aspire, suce lentement, patiemment. Ses petites vrilles sont plantée profondément dans les replis intime de son être. Il la voit, impuissant, qui cherche, fouille puis tracte de la masse grisâtre quelques images, des souvenirs, des choses un peut moche, et les avale. Mais alors que l’oubli devrait accompagner le festin, c’est au contraire la démangeaison qui revient et ce fait un peut plus précise.
Des touffes de cheveux emplissent le lavabos. Face au miroir, il contemple son crâne à la peau rougie, irritée. Il rince le cutter une fois de plus et d’une main qui tremble un peut, gratte la dernière mèche. Puis il parcoure lentement de son doigt les circonvolutions de son crâne. Palpe sa peau, sens l’os au dessous. Sa main glisse à l’arrière de sa tête puis ce met à appuyer un peut plus fort. Là ! Une légère pulsation, un infime vibration, juste sous son crâne. Lentement, la lame s’appuie sur la peau. Puis une douleur fulgurante embrasse ses sens alors que coule sur sa nuque un sang chaud et épais. Il ce met à hurler lorsque la lame ce met à riper sur l’os…
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Nausée

Message par Chimel »

- Avoir le ventre noué, personne en parle et pourtant… Ce dit il assis sur la chaise de plastique moulé. Il ce penche en avant en espérant que l’inconfort s’en trouvera diminué. Il ce redresse, essaye de croiser les jambes, ce trémousse sur l’inconfortable siège… Peine perdue. Son regard ce redresse et accroche la pile de magasines au couvertures criardes. D’un oeil absent, il en feuillette quelques uns puis repose le tout. Puis son attention ce tourne vers la porte blanche dans le fond de la pièce. Soudain ses tripes ce noue, il déglutit, mais c’est comme si son estomac ce trouvait dans ce glotte, impossible de faire passer la salive. Une violente sensation d’étourdissement le saisit.
- Ca fait combien de temps que je n’ai pas mangé ? A cette seule pensée il sent quelque chose d’acide ce rependre dans ses tripes. Il ce lève avec un soupir et commence marcher de long en large. Il aurait envie d’un peut d’air frais, mais on lui a dit de rester là avec ce sérieux froid et professionnel qui l’on toujours intimidé. Malgré l’inconfort il ce doit d’être là, le plus digne possible quand on viendra le chercher. Après tout ça ne sera plus très long maintenant.
- Je ne veux pas tomber dans le pommes lorsque le moment sera venus. Il se relève, attend un court instant que le monde arrête de tanguer, et ce dirige vers un distributeur de boisson et nourriture. La fouille de ses poches lui donne accès à un café au lait trouble ainsi qu’une barre énergétiques Fitness & FruitsTM. Assis sur son siège qui commence à le démanger, il approche le gobelet de sa bouche. Une bouffée d’odeur âcre lui envahit les narines. D’un geste rendus tremblant par la tempête gastrique que la café a provoqué, il pose le gobelet sur la table basse. Son ses yeux se fixent sur son reflet dans la vitre. Un visage pâle aux yeux cernés, mal rasé, luisant de transpiration. Son attention se détourne de ce spectacle et se porte sur la friandise garantie sans graisse. Il arrive à en avaler la moitié, avant de la reposer, vaincu mais avec quelque chose dans l’enfer qu’est son estomac. Une fois de plus, il consulte sa montre. Huit heures que cela dure. Huit heures d’un enfer étiré en une attente insupportable. Le sentiment de vide-nausée l’emplit à nouveau alors que son futur lui apparaît comme une gigantesque muraille impénétrable dont la seule ouverture est cette porte. Derrière elle s’étend un avenir inconnu, imprévisible.
- J’ai hypothéqué au minimum 25 ans de mon existence. Cette seule pensée le fait tressaillir. Il ne peut pas dire ça, après tout il l’a aussi voulut. La vie est faite de choix, d’opportunités et de celles-ci en découles des conséquences. Il se répète cela telle une litanie contre la panique qui monte, qui lui écrase la glotte, les poumons. Fébrile, il se lève, prend sa veste et s’apprête à franchir l’autre porte, blanche et anonyme comme ça jumelle, à l’autre bout de la pièce. Sa mains s’appuie contre le battant. Puis il reste là, immobile le visage contre la chambranle. Il hésite, derrière cette porte ce trouve la vie qu’il a connue, simple, quotidienne maîtrisée mais creuse, fade, sans la lumière qu’il l’a habité ces derniers mois. Sans cette impression de sens et d’importance qui ont fait de lui quelqu’un d’autre. Cet autre qu’il a appris à conjuguer à la première personne.
La porte grince. Il ce retourne d’un bloc face à une dame en blanc qui le regarde les yeux brillants.
- C’est une fille monsieur, vous voulez la voir ?
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Insubmersible

Message par Die's Man »

Le temps flotte, nuage dans un ciel d'éternité
Et fuse dans les veines de cette réalité
Jets tantôt acides, tantot doucereux
La vie explose pourtant dans chacun d'eux

Infiniment agréable ou désespérément insoutenables
Ces éclairs persistants marquent l'âme mieux que les arbres
Ils ne laisseront jamais rien ni personne de marbre
Et peut-être, à l'usure, nous rendront-ils vénérables

Le temps flotte, il ne peut pas couler
Encore faut-il avoir la sagesse de ne pas l'oublier
A mesure que le poids des ans augmente
Et que toujours plus abrupte devient la pente

Le temps flotte, et nous finissons par nous noyer
Sans cesse ballotés par les jours qui passent
Chacun finira par boire la tasse
Ou périra d'une quelconque calamité
"J'ai des sentiments...
Maintenant que vous le savez, vous pourriez tirer ? N'est-ce pas trop cher payer ???"

"Je paie volontiers." BLAM !

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Ne pas oublier

Message par Aikau le bo »

Une vision
A la télévision
D’un enfant
Mourant
D’inattention

Ne pas oublier


Un enfant
Mourant de faim
Souffrant
De son terrible destin
Ses parents
Ont été déporté
L’Occident
Les a oublié

Mais pas moi, Corée

Un enfant
Qui jette des pierres
Pourtant
C’est un char militaire
Ses parents
Voyent le jour qui décline
Devant
Le mur qu’ils dessinent

Devant toi, Palestine

Un enfant
Coupé de sa culture
Rêvant
D’un possible futur
Ses parents
Ont fait comme s’ils pouvaient
Priant
Oublier tous les forfaits

Infligés au Tibet

Un enfant
Apeuré et sans pain
Cachant
Une arme dans ses mains
Ses parents
Ont tous payés le prix
Mourant
En live sur NBC

En live en Somalie


Aikau le bô
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Pour n’offenser personne il ne faut avoir que les idées de tout le monde
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Message par Aikau le bo »

Pour comprendre, il faut savoir que Hagakure est le nom du livre de Jocho Yamamoto, le maître qui a couché par écrit les principes du bushido. Ici, bien sûre, je l’utilise comme nom

Hagakure

(refrain)
Sans peur, sans crainte il avance le guerrier
La tête haute, le cœur libéré
De tous les démons du passé
Comme un vrai samouraï
C’est l’heure, la sainte bataille va commencer
La lame saute, malheur au premier
Qui tentera de s’interposer
Son nom est
Hagakure

Et tu suivras
La voie de la mort comme le cerisier
Dont la fleur, encore jeune meurt immaculé
Purifiera
Ton daïsho a la source sacrée
Reverras ton dojo et senseï Isé
Et tu trancheras
De ton katana l’ennemi visé
D’un simple doigt
Par ton daïmyo si vénéré
Ressaisi-toi
Surtout ne te laisse pas emporter
La voie est celle de l’immédiateté

Haut
Toujours aller plus loin, voir l’ennemi et si-
tôt
Faire face à son destin et suivre le bushi-
do
Sentir venir le tranchant naginata
Oh mes ancêtres, oh grands kamis
Oh conseillez-moi !

Saut
Faire le vide en soi car la coupe se rempli
D’eau
Que seul soit mon guide l’esprit des arts mar-
tiaux
Sauté, sauvé, la mort passe juste sous moi
Et dans moins d’un instant mon sabre s’abattra

Refrain

Et tu suivra
La voie de tous les sages du passé
Nobunaga, Tokugawa et les Heiké
Tu esquivera
Les attaques qui seront portées
Sans jamais faillir, mourir est ta destiné
Et sans pourquoi
Tu suivra tous les ordres donnés
Et sans émoi
Tu te suicidera ou sera tué
Car ici-bas
Rien ne peut plus importer
Que ton maître et se soumettre à sa volonté

Noie
Ton sabre dans le sang de celui que tu com-
bats
Plus jamais tu ne tuera car juste derrière
toi
L’épée sacrée d’un autre noble guerrier
S’apprête à te trancher la tête, te décapiter

Non
Ce n’est pas sans raison que le guerrier qui suit
Son
Chemin de la perfection est aussi fort qu’un démon
La tête tranché, le vide m'animera
Et avant de succomber, mon adversaire tombera

Sans peur, sans crainte il avance le guerrier
La tête haute, le cœur libéré
De tous les démons du passé
Comme un vrai samuraï
C’est l’heure, la sainte bataille est terminée
La lame rentre et pour l’éternité
Sa mémoire sera honorée
Son nom est
Hagakure



Aikau le bô
Dernière modification par Aikau le bo le ven. oct. 20, 2006 10:08 am, modifié 2 fois.
Pour n’offenser personne il ne faut avoir que les idées de tout le monde
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Télé Teubé

Message par Aikau le bo »

Sortez les, Sortez les, Sortez les, Sortez les, Sortez les
Poubelles
Sortez les ordures télévisuelles...
Tryo


Télé Teubé


Les marchands de sable
N’ont pas de rêves dans leurs cartables
Mais juste un océan qui rend les gens moins com-
muniquants à table
Les dealers de pub
N’ont vraiment pas peur quand ils t’entubent
Et te vendent misère, galères, rendent la ménagère
Comme une succube

Avide de sang
Avide de sentiments
Faux, évidement

Faiseurs de miracles
Qu’on consulte comme un vrai oracle
Mais, comme la Pythie, ne dit ses fausses prophéties
Que pour le spectacle
Éleveurs de champions
Qu’ils jettent dès qu’ils font plus de pognons
Pendant que nous on s’éclate, qu’on mate la secte audimat
Oublie pas d’être con

Et d’être méchant
Non, personne ne n’aime les perdants
Sauf les innocents

Quand vas-tu
Comprendre
Que la télé teubé
C’est ta responsabilité
Prendre
Le temps de protester
Nous ne sommes pas des
Cassandre
Oui on peut tout changer
L’enfer sera des
Cendres
Si on cesse de la regarder
Quand vas-tu
Apprendre
que la télé teubé
c’est de l’imbécillité
A vendre
Cerveaux décérébrés
Voilà tout ce que peux
Attendre
De la putain sacrée
Elle sera douce
Et tendre
Si tu cesse de la téter

Guerriers de l’espoir,
Fiers et forts, il n’est jamais trop tard
Pour conquérir ici, maintenant, le
Fruit du Serpent
Faux Eden au revoir !
Guerriers de l’espoir,
Comprenez qu’il n’est jamais trop tard
Pour conquérir ici, maintenant, le
Fruit du Serpent
Faux Eden au revoir !

Et bonjour Raison
Faisons la révolution
Pour être un peu moins c…


Aikau le bô
Dernière modification par Aikau le bo le lun. juin 19, 2006 10:16 am, modifié 1 fois.
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Message par Aikau le bo »

Le temps n'y a rien fait...

Encore


Encore une autre route
Une autre bonne raison de partir
Une autre salve de doute
Et ma guitare pour me languir

Encore un autre rêve
Une autre terreur noire dans la nuit
Un autre jour qui s’achève
Une autre erreur qui me poursuit

Et je sais
Que ce n’est pas la dernière
Que malgré tous mes efforts
Que malgré toutes mes prières
Que je souffrirai encore

Encore une autre drogue
Une autre pour oublier qui je suis
Une autre comme une mode
Pour mourir, oui, mais pas d’ennui

Encore une autre guerre
Une autre bonne raison de tuerie
Un autre homme sur la terre
Qui succombe à la barbarie

Et je sais
Que ce n’est pas la dernière
Que malgré tous mes efforts
Que malgré toutes mes prières
Qu’ils s’entretueront encore

Encore un autre soir
Où je compose pour éviter de hurler
Où les mots viennent et y croire
C’est ma façon à moi de m’exprimer

Encore une autre chose
Une autre que j’ai oubliée de vous dire
C’est pour qui est ma prose
Mes rimes, mes vers et mes soupirs


Aikau le bô
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Message par Aikau le bo »

..., alors que le bonheur se trouve souvent juste à côté…


La fille d’à côté

Il le sent
Il est temps
Il doit tout miser
Il espère
Pouvoir plaire
À la fille d’à côté
La fille au sourire digne de Chimel-Ange
Même s’il se souvient que tout change

Il sait, il sent
Il sent qu’il est temps
Il sourit
Puis rougit
Et l’invite chez lui
La fille aux yeux d’or
La fille aux deux trésors
Ils s’aiment cette nuit,
Plus encore…

Aimer
Les années
Ont passé
Son cœur s’est brisé
Son âme sœur
A eu peur
Et s’est envolée
Après sept ans
Si longtemps
On croit tout acquis
Mais le serpent
D’Ève et d’Adam
Est mort d’ennui

Aimer
Quitter
Partir, souffrir
Aimer
Pleurer
Se reconstruire
Après l’absence
La présence
De l’être aimée
S’est enfin estompé
Et on peut tout recommencer

Il le sent
Il est temps
Il doit rejouer
Il espère
Pouvoir plaire
À la fille d’à côté
La fille aux yeux bleus, saphirs d’océans
Sirène au doux chant envoûtant

Il sait, il sent
Il sent qu’il est temps
Il sourit
Puis rougit
Et l’invite chez lui
La fille aux yeux d’or
La fille aux deux trésors
Ils s’aiment cette nuit,
Plus encore…

Aikau le bô
Dernière modification par Aikau le bo le sam. mai 21, 2005 12:59 am, modifié 1 fois.
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Toi et moi

Message par Aikau le bo »

Elle...

Toi et moi


Et tu est là
C'est toi
Juste près de moi
C'est toi
Que puis-je dire pour te séduire?
Dis-moi
Oh, exauce ma prière
Soit ma lumière en enfer

Et ce soir encore je vais rêver
De ton doux sourire
Et ce soir encore je vais souhaiter
Pouvoir te tenir

Dans mes bras
C'est ça
N'ai pas peur, rapproche-toi
Laisse-moi baiser ton cou gracile
Ce soir
Soit mon tout, mon autre moi-même
Promis, je ne dirai pas je t'aime

Même si je le pense quand même
Même, Même
Même si je le pense

Alors

Viens avec moi
Là-bas
Dans ma chambre, dans mes secrets
Viens parcourir nos soupirs
D'extase
Quand le monde semble être en phase
Quand l'amour semble être une

rage

Et ce soir encore je vais souhaiter
Qu'il y ai un orage
Pour encore un soir t'obliger
A être son otage

Et à être là
Près de moi
Ton corps nu contre le mien
Mon souffle qui caresse tes seins
Tes mains
Dans mon dos qui me dévorent
Et une seul mot dans bouches:

Encore...



Aikau le bô
Dernière modification par Aikau le bo le lun. juin 19, 2006 10:17 am, modifié 1 fois.
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Carrée Rose (interdit au moins de 16 ans...)

Message par Aikau le bo »

Chaaaauuuuuudddd, chaaaaaaauuuuuddddd, cacao !
Chaud, chaud, chaud, chocolat….



Pour l’anecdote, l’inspiration de cette chanson m’est venue en apprenant avec effroi que M6 allait cesser de diffuser le film érotique du dimanche soir. Un pant de mon adolescence s’en allait… Comme quoi, l’inspiration tient à peu de chose…


Carrée rose (interdit au moins de 16 ans…)



(Refrain)
C’est carrée rose
Vas-y ose
Et
Laisse-toi porter par ton désir
Propose
Et dispose
Le plaisir
Est un trésor à découvrir

Soit libérée
L’impudeur ne peut que m’exciter
Laisse-moi doucement te déshabiller

Et ce soir
On va
Oublier nos gênes, nos interdits
Sutras de Kama,
Quelques bougies,
Envie sont de la partie

Soit libérée
N’ai pas peur de te délurer
Ce soir la folie est notre alliée

(Couplet 1)
Tu sais
Rien n’est déplacé lorsque c’est fait avec
respect
Rien n’est obligé, mais tout est sug-
géré
Si tu ne te sent pas prête alors vaut mieux pas é-
couter
ton corps si svelte me mets d’humeur à la perver-
sité

Tes si belles fesses avec délice je vais les
fesser
Comme à la confesse ou tous nos vices sont ex-
posés
le sexe n’est sale que lorsqu’il est
bien fait
Déjà choquée? Pourtant ça ne fait que commencer...

Porno, nympho
Que des mots sortis du dico
Sado, maso
Que des mots si laids ou si beaux
Sodo, vibro
Que des choix et pas des défauts
Qu’importe la voie arpentée quand on veut s’aimer

Jouir, languir
Que des mots pour simple désir
Quand je te prends, quand tu prends
Qu’on est bien dedans…
Soupir, transpire
Allez, chaud, au bout du désir
Instant parfait, moment, sommet, vas-y, ça te plaît
La fleur s’est ouverte, tu deviens une experte, ça y est...

(Refrain)

(Couplet 2)
Tu sais
Quand on est tout seul y pas de mal à se mas-
turber
Un bon magazine, une cassette ou un
DVD
Si je deviens sourd ce ne sera que pour mieux
T’aimer
Tu ne savais donc pas que ça augment la
Durée ?

Fait-le devant moi que je puisse te
Mater
Et remue ton doigt jusqu’à ce que je t’entende sou-
pirer
Fait-moi ce cadeau qui me fait tant phan-
tasmer
Et bientôt tout ton corps de mon désir sera arrosé

Allez, viens là
Ce soir c’est toi qui décidera
Soit sûre de toi
Soit de braise, soit un Etna
Soit celle-là
Déesse de feu, ô Kama
Que ton désir m’engloutisse quand je glisse en toi

Dans peu de temps
Ce sera toi qui me guideras
L’imagination des femmes va bien au-delà
Que celle des hommes
Et de leurs gestes maladroits
Peut-être même que tu me délaisseras
Pour l’une d’entres elles quand j’en serai au Viagra…

(Refrain)


Aikau le bô
Dernière modification par Aikau le bo le lun. mars 19, 2007 2:28 pm, modifié 2 fois.
Pour n’offenser personne il ne faut avoir que les idées de tout le monde
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Le drogué

Message par Aikau le bo »

Le drogué


Qu’il fait froid ce soir
Que le ciel est noir
Dieu alcoolisé
Y a que toi pour me réchauffer

Devenu clochard
A cause d’un chauffard
Il les a tués
C’était moi, je m’étais saoulé

Je suis désolé
Je suis un drogué, c’est vrai
Quand j’ai picolé
Je deviens un déchet
Même si je sais
Que rien ne peut tout pardonner
Je suis désolé
Je veux oublier

Quel est ce taudis ?
Que fais-je donc ici ?
Mon dieu ! Que c’est dur !
Vite ! Une nouvelle piqûre !
Juste un dernier fix
Injection de Styx
C’était le dernier
J’ai menti. J’ai recommencé…

Je suis désolé
Je suis un drogué, c’est vrai
Quand je vais mendier
Non, c’est pas pour manger
Non, tu ne peux pas me juger
Tu ne sais pas ce que j’ai traversé
Oh…Vas-tu m’aider ?
Ou vais-je devoir te voler… ?

Je suis bien content
Des médicaments
J’en ai pour dormir
Pour bander et puis pour maigrir
Je suis déprimé
Je suis tant stressé
Que j’ai mal au cœur
Vite un autre antidépresseur

Je suis désolé
Je suis un drogué, c’est vrai
En toute légalité
Je me came sans arrêt
Et si je blâme les drogués
Je suis un, j’en suis désolé
Mais moi je suis toléré
Par notre société



Aikau le bô
Dernière modification par Aikau le bo le ven. mai 11, 2007 9:51 am, modifié 4 fois.
Pour n’offenser personne il ne faut avoir que les idées de tout le monde
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