Cyberpunk Motorball, Texte de la campagne.

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Ethan
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Re: Cyberpunk Motorball, prélude à la campagne.

Message par Ethan »

Des pleurs raisonnent dans le néant

Le bruissement de la pluie tombant sur les feuilles cent fois millénaire de la forêt amazonienne. Au loin les détonations monotones des bombes incendiaires lâchées par un bombardier anonyme se fond entendre. L’odeur incessante du napalm accompagnée inévitablement de l’odeur de la chaire brulée vous transperce l’estomac.

Dégout…

Vue au travers d'une lunette de visée, suivant le point rouge qui remonte sur le corps frêle et innocent d'une petite fille en guenille, à genou dans la boue, contemplant l'homme qui vient d'abattre son père et derrière lui, les gendarmes du monde venu exterminer son village de soit disant narcotrafiquant, ses larmes pure se mêlant sans répits à la pluie dévorante

Haine…

Et surtout, les pleures…


BLAM

Buzzz
Buzzz
Tuuuuuut

Une douce voix féminine et sensuelle résonne dans la pièce, mettant une fin définitive au sommeil torturé de l’homme couché sur ce matelas pouilleux, dans ce studio vide et impersonnel.

"Salut mon cœur, je sais qu’il est tôt mais je doit avancer les rdv de la journée pour casé une interview super important pour notre rollerboys adoré. Tu passes me prendre au plus vite qu’on ait le temps de faire le point ?
A tout de suite, Ciao"

Tuuuuuut
Vous avez... 1... nouveaux message.

"Encore une journée passionnante à balader Madame pour le bien être du boys et de ses fans… super"

Soupir…

"et en prime.. un imprévu... J'adore"
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Darano
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Re: Cyberpunk Motorball, prélude à la campagne.

Message par Darano »

Samedi 15 février 2020, 14 heures 45.
Amérique… État libre de Californie Nord … FMB Center ... sur la piste numéro 3

La pression de l'air colle la combinaison de rollerboy, aux couleurs de la Starship Team, contre sa peau. Les gradins ne sont qu'une grande fresque de traits multicolores horizontaux. La ligne droite des stands est devant lui. Pitbull accélère. il est deuxième. Mizukage doit être juste derrière lui. Coyote of Acme est premier.

Pitbull: Allez encore un kilomètres de ligne droite. A fond!
Breenan: Vas-y, Aarhon. Accélère et lance le booster.

Sur les deux jambières de Pitbull. les booster s'enclenchent. l'énergie se libère est descend sur les moteurs des rollerblades. les mécanismes de blocage de la vitesse arrêtent de faire leurs travaux. La vitesse de Pitbull augmente. à la fin de son accélération, la vitesse est de 325 Km. Plus rien n'existe pour Pitbull. Rien n'existe, sauf sa technique de course. Bras droite, jambe gauche en simultané comme les coureur de patinage de vitesse des années 2000. Il rentre ses Wolfers pour une meilleur technique de course.

Savage: Vas-y! il ne te manque que cent mètres et tu es sur le Coyote...
Pitbull: Ta gueule, Landon. Va faire ton boulot de manager et fous-moi la paix tu me déconcentre.
Breenan:Pit! plus que 200 mètres avant le point de freinage.
Pitbull: OK!
Breenan: Putain de merde, il est juste à côté de toi. Sur ta gauche...

Pitbull tourne la tête. Il voit le blanc et le rouge de la combinaison et du casque de Mizukage. un violent coup de coude lui enfonce le bas du sternum. Pitbull a le souffle coupé. la main droite de Mizukage frappe l'arrière du casque de Pitbull. Le choc est violent et Breenan entend dans sa radio les craquements du casque. Pitbull sort les Wolfers de sa main droite. Mais avant qu'il ait eu le temps de les plonger dans le dos de Mizukage. Mizukage fait lance sa jambe gauche de l'avant et ariière. fauchant les jambes de Pitbull. En même temps, il pousse de tout ses forces avec son bras droite et fait pivot avec son coude gauche. Les jambes de Pitbull partent en arrière, sa tête et son torse partent vers l'avant par dessus le bras de Mizukage. Le coude gauche refrappe le ventre de Pitbull mais plus bas de la ceinture abdominale et remontre jusqu'à la hauteur de son épaule. la Main droite de Mizukage part avec la tête vers le sol. Pitbull se retrouvent à l'envers à 1 mètre de au dessus de la piste à plus 250 km / heure. Un message de ses smartgoogles lui indique le message Warning. Mizukage bloque au maximum sa vitesse. Il déclenche ses freins auxiliaire. son pied droite reste sur place. son pied gauche finit sa course. Pitbull part vers l'avant, à l'envers. Mizukage fait un tour sur lui même et utilise sa main droite pour se stabiliser. Un tour, deux tours, trois tours et il ralentit. en continuant à faire une trajectoire rectiligne au milieu de la liste.
Pitbull touche le sol avec la tête, un réflexe lui a fait mettre ses mains devant. la vitre du casque se fend. sa nuque subit une violente traction. Son avant-bras droite se plie en son milieu. Il rebondit. Depuis les gradins, il ressemble à un galai avec qui on a fait des ricochets sur l'eau. les spectateurs hurlent de joie de bonheur, de peur, de colère, d'allégresse. La fin de sa course est le mur de sécurité du virage. La barrière de sécurité s'enfonce d'un mètre en arrière. Pitbull y git dedans. le dos contre le mur. Son casque n'a plus de vitre. la fibre de verre composite qui le compose est visible à de nombreux endroits. Même la combinaison anti-asphalta qui est dessus son pantalon et sa veste de protection a été touchée. Sa jambe gauche a un angle qui prouve qu'elle est brisée au dessus du genou. Du sang coule de sa bouche, de son nez et dessine des motifs étranges sur sa combinaison.

Otis Gidéon, le Medtech, crie dans les écouteurs de Pitbull, mais il est inconscient. Sur les écrans du terminal de Otis. les données médicales de Pitbull s'affolent. Otis fait le bilan, pendant que l'AV du Trauma team plonge sur la piste. Hémorragie interne. Le foie, la rate doivent être en triste état. Un poumon doit être perforé. de nombreuses cotes cassées. surement des vertèbres cassées dus au lancer de Mizukage.

Mikukage passe en trombe à coté de pitbull. Aucun regard pour le blessé... le déchu... le perdant.

L'AV se met en vol stationnaire. deux membres du Trauma Team descendent. L'AV projette deux Hologrammes. Un vers la piste pour sécurisé la zone ou est Pitbull et les deux membres du Trauma Team. Le second se projette autour de l'AV de la trauma avec le message: "L'instant Trauma Team, nous vous sauvons dans n'importe quelle situation." Tous les écrans du FMB Center montrent la chute de Pitbull, et le Trauma Team et action. Les deux médecins font le bilan. ils sécurisent la nuque de Pitbull. puis le mettent dans une civière et le font monter dans L'AV. Une fois, Pitbull et les médecins dedans. L'AV, retire ses hologrammes puis part en direction du Centre médicale.

37 minutes plus tard, Roby Rod fait le resumé de la carrière de Pitbull et annonce que la Starship Team, recherche un nouveau coureur pour finir la saison. Et rappelle que "Coyote of Acme" a gagné la course.

Sur l'écran géant du FMB Center. un carré noir apparaît avec le texte suivant:
Marvel Aarhon dit Pitbull
né le 25 janvier 1996
mort le 15 février 2020.
"Tout le monde tient le beau pour le beau,
c'est en cela que réside sa laideur.
Tout le monde tient le bien pour le bien,
c'est en cela que réside son mal."

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Uriel "NH" Chase (celui qui a tout appris à mon perso)
L'artiste
Un AV de Militech tourne autour d'une des tours de la zone corporative. A coté du pilote, un homme ayant l'air bien armé regarde à travers la verrière les gens qui s'amusent. Un RAS retentit dans la salle de contrôle. "Bien reçu, AV3! Continuez!"
La salle ressemble à un véritable défilé de mode. La guerre de celui qui a les plus beaux habits, la plus belle compagne et le meilleur mot d'esprit bat son plein. Confortablement installé dans un fauteuil, un homme bavarde avec une blonde physiquement boostée à la cybernétique.
Dans son costume D&G blanc, il resplendit d'un sourire et d'une sûreté de lui qui ferait de l'ombre à tout les invités. Il ne se gêne pas et parle plutôt fortement. Il ne porte aucun logo ni signe distinctif de quelques corporations que se soit. Quelques invités essaye d'éviter de le regarder et n'ose demander qui cela peut-il être. Son entrée tardive en est sûrement pour quelque chose. Ainsi que le fait qu'en arrivant, les gens, même les plus important sont venus le saluer.
"Ma chère, vous ne vous rendez pas compte à quel point j'ai révolutionné la médecine. Avec l'entrée de la cybernétique, il a fallu l'amener au-délà de l'imaginable. Et moi, Uriel Chase, mais appelez-moi NH, ai fait plus que cela. J'en ai fait un art dont tout mes confrères m'envient. S'il pouvait comprendre que l'important ne se trouve pas que dans les outils avec lesquels nous travaillons mais surtout par celui qui les manie. Ces mains sont capables de tout. J'ai réinventé la médecine et même Hyppocrate tomberait en admiration devant moi.
Regardez autour de vous et vous aurez la chance de voir mon travail. Tout le monde veut venir se faire dorloter dans ma clinique. Mon agenda déborde de rendez-vous des plus grands de ce pays.
Vos implants, par exemple, je vois là le travail très bien exécuté d'un confrère mais si vous permettez, il y a quelques imperfections. Ici et ici et là!" Il passe sa main sur différentes parties remodelées de la blonde complétement suspendues à ces lèvres. "J'ai pour l'habitude de ne pas laisser passer ces imperfections et je vous assure qu'entre mes mains, je ferais de vous une oeuvre d'art et vous pourriez toucher la perfection divine."
Lui tendant sa carte sur laquelle ses coordonnées apparaissent en trois dimensions et dans des couleurs très fluorescentes. "Rejoignez-moi dans une heure en bas du bâtiment."
Il s'éloigne en lui faisant le baise-main et s'approche d'un groupe d'homme en parlant de nouveau pour toute la salle.
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L'innovateur
"Arrête Friedrich, je n'ai rien fait pour mériter d'être sur ton papier."
"Tu plaisantes! Tu m'as donné un espace de travail. Tu as partagé tes connaissances sans lesquelles je n'aurais jamais pu.... Attend là! Tu chercherais pas à te faire prier. Tu sais très bien que sans toi je n'aurai jamais pu avancer alors arrête de faire ton modeste, je te connais trop."
Ils prennent leur café dans le bureau d'Uriel. La vue donne sur Night City depuis les hauteurs de la zone corporative. Le bureau est immense. Les murs sont couverts de photos de personnes avec des implants de toutes sortes. Un oeil averti, c'est-à-dire équipé d'un grossissement verrait qu'à l'interface homme-machine se trouve un portrait nanoscopique d'Uriel.
"Bon d'accord, répond ce dernier, c'est bien parce que tu insistes." Il esquisse un sourire en coin, ce qui a pour don d'énerver son collaborateur.
"Tu m'excuses mais j'ai du travail qui m'attend." Uriel se lève et invite son ami à sortir et en fait de même.
Chacun part dans sa direction. Uriel va jusqu'à l'ascenseur le plus proche. A l'intérieur, il insère sa clé personnel. Une série de touche sort de sous le panneau. Il tape un code et s'identifie par son empreinte. L'ascenseur descend de quelques étages et s'arrête. Aucunes des touches d'étage ne sont allumées. Les portes s'ouvrent sur un appartement.
"Salut les jeunes!"
Il s'avance et est accueilli par un jeune garçon d'environ 11 ans habillé d'une combinaison blanche. "Salut NH!"
L'appartement prend l'étage qui n'existe pas en entier. Aucun équipement donnant de liaison sur l'extérieur n'est présent. Les fenêtres donnent sur un décor montagneux enneigé. Dans le salon, un livre d'anatomie repose sur la table basse. Un autre gamin git sur un des fauteuils en cuir véritable. Des tuyaux ont l'air de courir tout le long de son corps pour se réunir sur un collier lui entourant le cou. Au niveau de la nuque, une torche de tuyau sort et rentre dans un machine. Son regard fixé sur la fenêtre est vide.
"Cyrus, comment va-t-il?" dit Uriel.
"Ses constantes sont stables. Physiquement, tout va bien. Mais son état mental empire. Il est comme ça depuis hier au soir. Il ne communique plus par les moyens habituels et je ne sais plus quoi faire."
"Laisse-le pour l'instant. Continue tes études."
Cyrus reprend son livre et s'installe confortablement dans le canapé.
Uriel les regarde tous les deux tendrement. Il va dans son bureau. La vue est celle d'une forêt sub-tropicale. Il s'assied, se sert un verre de Whisky et part dans ses pensées.
Décidément, je m'étonnerait toujours. Le clonage, c'est fini avant d'avoir commencé. Comment quelqu'un pourrait être intéressé par discuter avec lui-même ou cette pseudo-immortalité? C'est pour le commun des mortelles. La mort permet de devenir immortelle quand il s'agit de moi et il ne peut y avoir qu'un seul moi. D'où mon idée: transférer mes connaissances à un jeune gamin avec quelques capacités. Evidemment, j'ai du surmonter beaucoup de difficultés. Mais rien d'impossible pour moi. Et de donner un légume à Cyrus pour développer tout son savoir médical qui provient de moi. J'en arrive à m'étonner moi-même.
Bien sûr, l'expérience est un succès. Après quelques mois, je peux déjà remarquer qu'il retient tout ce qu'il lit sur la médecine. Son avenir est déjà tracé. A coté de moi, il ne pourra que devenir également un artiste. La seule question que je me pose est arrivera-t-il à dépasser mon niveau divin.
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Re: Cyberpunk Motorball, prélude à la campagne.

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Le déchu
"Vous voyez Ruby, je n'utilise rien de plus que mes confrères. Toute cette cybernétique, tous cet attirail à notre disposition ne sont que des outils. Ce qui est important sont les mains qui les utilisent. Je suis un artiste et les corps sur lesquelles j'effectue mon art sont des toiles. Et MK-2 est mon chef-d'oeuvre."
Le son de la télévision se coupe. L'image continue sur Ruby Rod en train d'interviewer Cyrus Powell. La caméra revient sur Cyrus. Le visage de l'homme devant l'écran exprime du regret.
Mon cher Cyrus, pense-t-il. Il a fallu évidemment que tu tombes dans la célébrité du motorball. Je ne pensais pas que cette partie de ma personnalité aurait passé chez toi il y a treize ans.
Quand je pense à tout ce que nous avons traversé depuis que je t'ai trouvé pour mon expérience. Qui aurait cru que j'aurai fini par t'aimer comme un fils. Nous avons fui après les turpitudes dans lesquelles Tannenbaum m'a embarqué. Ses expériences, son articles ont permis de remonter jusqu'à mes carnets de laboratoire où mes observations sur toi étaient inscrites et autant dire que mes confrères ne furent pas très enchantés de ce qu'ils découvrirent. Certains n'ont même pas pu cacher leur bonheur de pouvoir de déchoir.
Ne pouvant te laisser derrière moi, j'ai du fuir avec toi en laissant Ted derrière nous. Sachant très bien que j'avais des ennemis, j'ai toujours eu un autre identité. Ce cher docteur Théodore Watson a d'un coup eu un visage, un cabinet dans la zone modérée, des patients de plus en plus nombreux et surtout un apprenti que beaucoup trouvait trop jeune pour être si compétent. Mais il n'allait pas posé de questions tant leurs blessures semblaient louches.
Malgré toutes mes précautions, j'ai du fuir à nouveau il y a 2 ans. Pourtant le changement de visage et de nom aurait dû suffire. Le Dr Watson a réussi à se faire un nom dans le milieu, des gens de plus en plus important venait se faire opérer chez moi.
Au moins, j'ai pu continuer à exécuter mon art, le perfectionner et arriver à un niveau que jamais personne ne pourras atteindre à part toi si tu continues dans cette voie.
Le motorball! Je ne devrais pas être surpris. Tu en parlais tant avec ta bande d'ami du collège. Le monde s'arrêtait lors des courses. J'avais beau surchargé ton agenda, rien n'y faisait. Je suis fier que ton équipe se démarque. Tu y es sûrement pour quelque chose. Ton art ne peut pas passer inaperçu. Après tout tu tiens tant de moi. J'aimerai examiner ce Rollerboy, comment déjà, ah oui MK-2, de plus près pour voir ton travail, ton chef-d'oeuvre sur lequel tu peux tant travailler.
Peut-être que ce bon Tannenbaum. Il m'en doit beaucoup celui-là...
L'homme se lève et s'approche du jeune homme recroquevillé dans l'autre pièce lisant un livre médical.
"Viens Ted." dit-il.
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Darano
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Message par Darano »

Cyberpunk 2020 Campagne : le Motorball
La porte métallique et automatique de la morgue s’ouvre. Un homme de forte corpulence vêtu d’une blouse d’infirmier pousse un brancard. Dessus, caché par un drap blanc, maculé des taches de sang, il y a un corps. Dessous le brancard, dans une caisse, il y a un casque en triste état, des gants de cuir renforcée de plaques de kevlar moulée sur le dos de la main, une paire de rollerblades et une veste de protection de rollerboy usée, râpée et déchirée. L’infirmier pose le brancard jusqu’au centre de la pièce puis il sort. La porte se referme.

Quelques instants plus tard, deux hommes, vêtus des vêtements turquoises et d’un tablier en plastique entrent dans la pièce, de la condensation sort de leurs bouches en même temps que des blagues salasses sur une personne qui vient de se tuer. Les deux hommes retirent le drap blanc. Le plus jeune pâli quand il voit ce qu’il y a sous le drap. Pitbull, le coureur de la Starship team, est sur la table. Le corps a été posé de façon à être dans une position a peu près normal. La partie gauche du visage est plus enfoncée que la droite. L’abdomen est difforme. Un bras est marqué de trois angles. Du sang séché est autour de la bouche, du nez, sous les yeux et a du sortir des oreilles. Des coupures balafres le visage et le haut du cou, jusqu’à ou devait protéger le col de la veste. Les deux infirmiers retirent le pantalon de protection. L’armature de roller qui apparait est pliée à de nombreux endroits. Les articulations sont forcées. Le plus âgé dit :
HA: « On va pouvoir récupérer que des pièces détachées. Elle est fichue. Comme toi, Chombatta. » Dit-t il en regardant le macchabé. L’apprenti va vers un des meubles. En vue du peu de doute et du peu de temps pour trouver un tournevis et une pince, il connait les lieux. Il va vers le mort. De quelques gestes précis, il retire un boitier sur l’armature de roller.
HJ: « Un aérofrein v2.24 prototype… je croyait qu’il avait qu’un V2.08 de Raventech… »
HA:« Celui de l’autre jambe est H.S. à moins qu’il ne fonctionne mieux en étant aggloméré avec un tibia. Le câble de connexion est en bonne état ? On m’en a demandé un pour un mec en ligue amateur. »
HJ:« Euh… la prise a ramassé une châtaigne, mais le câble est encore bon. On a des prises de rechange dans l’atelier ? »
HA:« Il doit m’en resté une de Mozart. Les jambes n’avaient pas subi de dégâts comparés à la tête. »
HJ: "Mozart?" celui qui a finis avec la tête explosé parle russe?"
« Tu m’étonnes qu'elle était explosée. Se faire saisir la tête par les deux cyberbras type « Ours Brun » du russe. Quand tu sais que pour les shows, il écrase des cailloux de 50 kg avec eux, uniquement avec la pression qu’il développe. Tu imagines la tête d’un mec, même avec un casque ! »
JH : «Je sais, c’était mon premier cas en temps qu’apprenti au sein du V.E.C . J’ai vomi tout mon dîner dans la morgue de New York, dans la caisse ou il y avait les morceaux de la tête de Mozart… »
HA : « AH, oui ! C’est vrai. La veuve déjà effondrée par la mort de son mari, avait piqué une de ces crises quand elle a remarqué qu’il y avait de la gerbe, des copeaux absorbants avec la tête de son mari! »
HJ : « Oui, bon… je voulais réparer mes conneries… »
Le jeune homme vire un peu au rouge à cause de la honte qu’il ressent. Il retire l’armature de course de Pitbull.
HA« Et la fois que, le russe avait frappé un spectateur qui avait passé les barrières de sécurité. Les mecs des pistes ont ramassé des morceaux sur plus de 150 mètres après le point d’impact. Et les spectateurs dans les premiers rangs ont pu mangés de viande fraîche avec ce qu’ils ont reçu en pleine gueule. »
HJ: « Il s’était même vanté qu’il avait aidé la sécurité des pistes et qu’il avait fait faire des entrées à la FMB. »
HA: « C’est pas faux. Les places pour ses sièges de braindance ont pris de la valeur. Maintenant pour une place, il faut mettre au moins 4000 eb. Avant, je payais 200eb. Et personne n’a voulu aller de nouveau saluer un spectateur pendant une course.»
L’homme plus âgé sort un bioscanner, il règle les lunettes puis regarde la tête de Pitbull.
HA:« Putain, sa tête est dans un de ses états. On dirait un pot pourri. Le neuromat a bougé de quatre centimètres vers l’avant de la tête. Il a écrasé le cervelet. Tu m’étonnes que le trauma Team l’ait donné comme mort ! »
HJ: « Ça évitera que sa team soit ruinée avec une intervention lourde de la part de ces rapaces. Même en faisant des rabais de 25%, j’ai vu des équipes être vendus par petits morceaux par le Trauma Team, et les gens partir encore avec une facture. »
L’homme descend le bioscanner sur le torse du cadavre.
HA« Ouah, c’est bien mélangé là-dedans, on dirait un pré-pack « Pot au Feu »… sans les légumes. »
Son collègue retire l’œil cybernétique de Pitbull de son orbite. Il le branche avec une prise d’interface. Et installe le câble dans la prise installée sur sa tempe. L’iris contracte et se rétracte.
HJ« L’œil est ok. Pas d’anomalie, je lance un check complet… ok… ok… ok… il est en ordre. »
Il débranche l’œil puis le pose dans un plat en inox. Des liquides corporels finissent de couler du cyberoeil.
Pendant ce temps, l’apprenti a fini de retirer la combinaison anti-asphalta noire.
HJ : « Putain, tout nu, on dirait une outre. Regarde le bras. Il y a au moins huit fractures. »
HA : « le bio scanner m’en révèle 10 pour être exacts de l’épaule au poignet. La main, on va dire qu’elle est cassée de façon générale. Retire lui le support de puces qu’il a dans l’avant bras. Le câble neural tu le laisse.»
Le jeune infirmier peut un scalpel, coupe autour du support de puces. Ses gestes sont précises.
HA : « Bon il y a pas grand-chose d’autre à récupéré. »
HJ : « le neuromat ? »
HA : « je t’ai déjà dit qu’il y avait une interdiction de la Fédération en se qui concerne leurs neuromats. C’est surement à cause de la licence du coureur et de leur réseau qu’ils ne veulent pas qu’on les touche. »
Les deux infirmiers ramassent le matériel de Pitbull ; habits, équipement. Après avoir couvert le corps avec un drap, ils vont vers la sortie.
Quand il arrive vers la porte, elle s’ouvre et ils se retrouvent nez à nez avec une femme, aux cheveux gris et aux traits fatigués.
HA : « Madame Tannenbaum… euh… nous…Nous avons une combinaison anti-asphalta en état moyen, un pantalon et une veste de protection HS, un cyberoptique avec différentes opinions, un support de puces en bon état, un câble de connexion HS...
Erika Tannenbaum : et huit puces de données dans le support dont une avec les tracés des circuits de la saison.
HA : « Ah oui, j’avais oublié cela. Une paire de roller HS, un casque sans visière, des gants. »
Erika Tannenbaum tend son bras. Sur l’écran sous dermique, apparait l’inventaire de ce qu’avait Pitbull avant la course.
ET : cochez à côté de ce que vous avez pris et arrêtez de parler et signalez l’état du matériel.
L’infirmier âgé pâlit devant le tonacide de voix de la femme. Il fait un signe de la tête et commence à l’aide d’un stylo pour Pad de marqué les articles qu’il a pris. Quand il a finit, Madame Tannenbaum dit : Dites à votre chef et au comptable du V.E.C. que cela fera 44'000 eb pour le matériel du mort. Moitié pour sa famille, euh non, un quart pour la famille du coureur, la moitié pour le Trauma Team pour les frais de l’intervention, le reste pour la Team. Signez … et Cassez- vous, bande de vautour.
HA : « Oui, Madame »
Les deux infirmiers partent presque en courant les bras chargés de matériel. Erika les regarde partir. Puis elle entre dans la morgue. Elle va vers le corps de pitbull, retire le drap.
ET: « Ils auraient pu te laver. Tes fans voudront te voir encore une fois, gladiateur des temps modernes. »
Elle remet le drap et sort.
Cinq heures passent. La porte s’ouvre. Aucune lumière dans le couloir. Une personne entre faisant tout pour être discret. Elle vient vers Pitbull, oriente la tête face à la table, à cause des fractures des vertèbres. Les épaules de bougent presque pas. Un coup de couteau ouvre l’arrière de la tête juste en bas du crane. Le charcu’doc enfonce une pince dans l’entaille qu’il a fait. Il se guide avec son bioscanner puis et sort le neuromat de pitbull. Il met le neuromat dans un cornet, gicle sur la plaie un produit cautérisant, remet la tête dans un axe plus normal avec les épaules et sort. La personne sort de la morgue.
la personne entre dans un petit local. une autre personne y ait.
Inconnu 1: Je l'ai récupéré... le voici.
L'inconnu donne le neuromat conteant dans un petit sac transparent.
Inconnu 2: Merci, tu peux le rejoindre.

Bang... Bang... Bang...
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Message par Rikkus »

Mardi 18 février 2020, 7 heures 12.

Amérique… Etat libre de Californie Nord … Dans les environs de Night City…


Un AV à toute vitesse traversant une pleine désertique à quelques mètres à peine du sol.

Dans la cabine on perçoit un chauffeur et deux hommes armés avec des peintures de camouflages sur la gueule.

A l’arrière, une armurerie, de tous calibres et pour tous les gouts. Une vraie petite réserve pour une petite guerre. 4 autres personnes si trouvent. Un gros balaise sur lequel on peut lire les années d’expériences sur son visage et ses mains, 2 autres gaillards bien costaud, et un mec les pieds et les mains attachées dans le dos. Le pauvre gars semble bien jeune et bien mal en point.

Le plus costaud de l’équipe bâillonne le gamin, il sert tellement fort qu’on pourrait croire qu’il va lui agrandir la gueule… lorsqu’il fait le nœud derrière la tête, on voit sur son épaule un symbole. Un rond dans lequel on distingue 3 lettres… L.E.S. et dans les yeux du gamin, on peut y lire la détresse et le moment de solitude qu’il est entrain de traverser.

L’AV continue sa course folle dans cette nuit noire parsemée d’étoile dans le ciel et de lumières au loin. Le véhicule prend de la distance avec le sol et commence son ascension. Se rapprochant, en face, une ville énorme et remplie de lumière. Le trafic aérien se fait de plus en plus dense mais il ne ralentit pas. Il traverse la circulation et vole à travers les buildings et les enseigne lumineuse comme un fou furieux. Depuis l’AV, impossible de percevoir les profondeurs de la ville Une couche de brouillard épais cachant le chant de vision. Sur le tableau de bord on peut lire 843 m. et comme un compte à rebours n’affichant plus que 120 m. A ce moment l’AV sort les aérofreins et commence à ralentir tout en descendant..

En ces lieux, plus d’enseigne, plus tellement de circulation et pas beaucoup de vie dans les rues qui sont elles mêmes saccagées et détruites comme si une guère s’était terminée il y a quelques jours. L’engin se pose Le boss sort en premier par l’arrière accompagné des deux autres qui portent le gamin. Le conducteur et les deux autres passagers à l’avant de l’appareil sorte aussi et couvrent l’ensemble de la troupe qui pénètre un bâtiment.

Ils font quelques mètres dans un long couloir insalubre et obscur. Un membre de l’équipe reste à ce niveau pour garder les lieux pendant que les autres descendent une rampe d’escalier et se retrouve à nouveau devant un couloir illuminé par une série de néon scintillant comme des stroboscopes. Le chef s’arrête devant la porte 18, ouvre et entre.

La pièce est froide, une chaise au milieu, une table à l’écart avec une personne à la silhouette féminine et très habillée. Les cheveux attaché en chignon très classique sur la tête laisse apparaitre sur la nuque un tatouage, une sorte de tribal ondulant autour du chiffre deux.

Les hommes attachent le gamin solidement sur la chaise, le bosse de l’équipe s’avance vers la fille et lui murmure quelques mots. Puis il se retire, et vérifie les liens du gamin. Il ressert encore les nœuds et demande à l’équipe d’aller garder les entrées, précisant qu’ils doivent restés en contact auditif et être en code 6.

La porte se referme pour ne laisser que trois personnes dans la pièce. La demoiselle pose une question tout en continuant de manger, faisant dos au gamin. Le gosse tremblant sur sa chaise, il arrive à peine à articuler deux mots qu’il se ramasse un poing américains sur la gueule. La violence du choc déforme le visage du gosse, décrochant presque la mâchoire, une dent gicle sur le sol et rebondit contre un mur de la pièce.

Des larmes se mélangent au sang qui sort de la bouche.

A cette instant, le colosse se place derrière le gamin, saisissant un doigt de la main droite.

Le gosse d’une voix tremblante : « Madame Heaven, je vous en supplie, je… je vous dirai tout… mais… mais… ne me tuez pas. Je vous en supplie… » Il fond en larme, la tête tombante presque entre ses jambes.

Heaven tamponne les coins de ses lèvres avec la serviette, la pose à côté de son assiette et se lève pour approcher du garçon. De sa main droite, elle relève délicatement la tête du gamin et le regarde dans les yeux.

« Je ne te tuerai pas, je te le promets. Mais j’ai besoin de savoir son nom, les personnes de sa famille, leurs adresses, et tous renseignements utiles. Si tu me le dis pas, le Monsieur derrière toi, va devoir continuer à te faire du mal. Et j’ai horreur de voir les gens souffrir. Tu aimes souffrir ? »

En entandant et en voyant Heaven, il se sent comme rassuré et en confiance. Cette voix douce et apaisante lui ferait presque oublié les 30 dernières minutes qu’il vient de vivre. Dès lors, sans décrocher du regard de la belle, il reprend : « Je vais tout vous dire… il s’appelle Luis Cardoso, il habite avec sa bande du SpinEggs. Ils sont à la 43ème Rue de la Zone de Combat. Sa famille sont en zone modérée, la famille de Monsieur Edouardo et Carmela Cardoso, mais.. mais… je ne connais pas leurs adresse… »

Un moment de silence, le gamin renifle et reprends : « Ha oui, et Roberto à une fiancée… Emilia Luisa Bejario… elle est seule, elle n’a pas de famille, elle traine avec les SpinEggs aussi… »

Heaven : « Bravo… tu vois quand tu veux ! » Elle regarde le soldat et lui fait un signe de la tête. Il lâche le petit. ! Elle saisit un portable : « Salut mon cœur, je sais qu’il est tôt mais je dois avancer les rdv de la journée pour casé une interview super importante pour notre rollerboy adoré. Tu passes me prendre au plus vite qu’on ait le temps de faire le point ? A tout de suite, Ciao. »

Au moment où elle termine la conversation, elle sort un pistolet de son veston.

Le gamin : « Mais…. avez promis… vous m’avez promis de ne pas me tuer… »
Heaven regardant le molosse : « Ha oui, c’est vrai… »

Le mec se place sur le côté gauche du gosse et dégaine un flingue qu’il pointe sur la tempe du gosse et tire, étalant la cervelle du petit sur le sol.

Heaven presque en colère : « Non mais… si on doit encore travailler ensemble je te prie de faire attention, c’est passé à 1 mètre de mon ensemble !!!! Haaa.. ces hommes… Nettoyer la pièce et vous pouvez rentrer. Le versement sera fait auprès de l’agence dans les prochaines minutes, et tient ca c’est pour ton équipe et toi, allez boire un coup. Bon travail Messieurs. »

Le mec regarde Heaven, fait un signe de remerciement de la tête et appelle son équipe qui commence à nettoyer la pièce.

Heaven sort de la pièce le téléphone coller à l’oreille : « MK-2, comment ca va aujourd’hui ? Faut que tu te prépares on va passer te prendre d’ici 2 heures. Oui, fait toi beau… mets l’ensemble que je t’ai offert l’autre jour. On va gagner du blé aujourd’hui ! »
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Ethan
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Re: Cyberpunk Motorball, prélude à la campagne.

Message par Ethan »

2017, guerre corporatiste.
Uganda, Afrique, mine d'extraction de Silicium SIL-alpha 4


Un Av 6 de combat survole à pleine puissance le Lac victoria, remontant directement sur sa cible, la base minière Ugandaise SIL-alpha 4. Propriété d'Arasaka. A son bord, 5 hommes sur-armé et sur-entrainé, attentent le feu vert du pilote pour sortir faire ce qu'il savent le mieux faire, défendre les intérêts de leur corpo, n'importe ou, n'importe quand, quel que soit les risques.

Ils sont l'unité Tango Backer One, première unité d'Arasaka de supers soldats tout droit issu du programme secret "Supra T", développé durant les année 2010 pour le conflit d'Amérique latine. Ils sont cinq, les meilleures des meilleures, dévoué corps et âmes à leur maître, équipé du nec plus ultra japonais. Ils sont cinq pour défendre la terre du capitalisme pourrissant de l'Amérique corporatiste.


L'armée Rwandaise, soutenue matériellement par Militech, tente une percée en Uganda pour s'emparer de la station minière et de traitement du silicium du Lac Victoria. Principale fournisseur africain de Silicum, matière extrêmement précieuse à une époque ou toute l'économie repose sur l'informatique. Arasaka ne peux se permettre de laisser cette matière première tomber dans d'autres mains que les siennes. L'unité Tango Backer One a été envoyée sur les lieux régler le problème.

"AV-6 Dragoon pour Sil-Alpha 4, en approche par le Sud pour déploiement immédiat, répondez"

"Dragoon, ici Sil-Alpha 4, bien reçu. La situation est critique ici. Vous êtes les renforts demandé?"

"Ici le Major Ramirez, force spéciale, je veux un topo de la situation dés que nous nous poserons, je veux votre officier supérieur devant moi quand je débarquerais avec mes gars, exécution soldat"

"A vos ordre Major, Sil-Alpha 4, terminé"

Dans l'Av en approche, les passagers peuvent voir le combat qui fait rage. Les troupes Rwandaises ont amené un petit détachement pour prendre la mine, largement suffisant pour submerger les défenses automatisées de la mine et le régiment en place. Mais c'était sans compté sur les ressources quasi infinie d'Arasaka, pense tout bas le Major Ramirez. Ils n'ont aucune chance... les pauvres.

L'AV se positionne en vole géostationnaire a moin d'un mètre du sol, ouvre sa soute et laisse descendre 5 hommes qui se dispersent immédiatement en attendant leurs ordres. 3 hommes, un monstre de guerre et un fantôme serais plus exact mais bon....

"Capitaine Hatcher, corps des fusiliers corporatistes, à vos ordre Major." Le corps des fusiliers étant une unité corporatiste chargée de protéger les principales base de la compagnie, partout sur le globe. Un corps hautement qualifié pour cette tâche, mais surtout hautement sacrifiable...

"Bonjour capitaine, faites moi ce topo rapidement je vous prie."

Une carte holo apparais entre les 2 hommes, plusieurs point clignote dessus, chacun représentant les troupes en action. Le capitaine s'empresse d'expliquer la situation du mieux qu'il le peux, malgré son inquiétude face à cette situation

"Bien Major. Mais je m'étonne de ne voir venir que si peux d'homme. Mon dernier rapport était alarmant et faisait état d'une attaque imminente. Je m'attendais à voir débarquer plus de troupe réguli..."

"Je vous arrête tout de suite capitaine, le haut commandement africain nous a spécialement détaché pour vous secourir. Il a été décider en haut lieu que nous ne pouvont pas nous permettre de perdre cette mine, es-ce clair capitaine?

A vos ordres Mon .. heu Major! Donc Nous avons ici, ici et ici ..." Et le capitaine pu enfin faire son rapport.

Pendant qu'il écoutais son rapport, le Majors Ramirez donnais ses ordres via l'espace virtuelle tactique de l'unité, et parallèlement, il prenais le contrôle de toutes les interfaces de communication de l'unité des fusiliers et de la mine. C'est ainsi qu'à peine une minute après son arrivée, tous les soldat de la base entendirent dans leur oreillette le message suivant:

"Ici le Major Ramirez des forces spéciales, de par mon autorité, je prend le commandement de la mine SIL-alpha 4, en conformité avec le haut commandement Africain, code Idalgo 77-4. Je vous ordonnes de tenir vos position coûte que coûte ou de mourir sur place en faisant votre devoir. Nous sommes autorisé à utilisé Orphée dans le cadre de cette opération. Vous avez donc 15 minutes dés ce top à tenir. Ramirez terminé."

"Ok les gars, nous avons 15 minutes a faire mumuse. Lieutenant Magabarai, vous vous trouvez un coin et vous me stoppez ces blindés. John, vous me minez cette entrée, on va les stopper là. Sergent Raspoutine, vous le couvrez. Quand a vous capitaine, vous êtes responsable du tir d'Orphée. Allez les gars, mouvement."

Je m'appelle Bob Magabarai, lieutenant de première classe des forces spéciales corporatiste d'Arasaka. Officiellement mercenaire chez les Tango Backer One ou comme on dit entre nous, les Tébého. J'ai 24 ans. Je suis tireur d'élite. Je me déplace actuellement pour couvrir mes camarades grâce à mon Yari personnel de chez Seburo. Avec ses munitions bulpup de 30 mm chambrée en uranium appauvri, ça vous arrête une de ces nouvelles ACPA Militaire en pleine course a 2km de distance, testé et approuvé. Autant vous dire que les tank léger rwandais me font sourire. Équipé du ghostsuit Blackjack, je me démarque de mes camarade par un équipement plus léger, mais aussi plus discret.

De mon poste, je peux voir John et Igor se déployer. John est vraiment un chic type, mis à part sa manie de tout vouloir faire sauté. Spécialiste en démolition, vous lui donner un chewing-gum, de l'alu et de la ficelle, et il vous fait sauter une porte blindé avec. Igor quand à lui, est beaucoup plus réservé. Il a grandi seul dans la toundra sibérienne. A quinze ans, il étranglais à main nue des grizzli. Quelque année plus tard, une charpente linéaire omega en plus couplée à une ACPA, 2 gatling et un dévastator d'épaule, il arrête a lui tout seule plus ou moins n'importe quoi qu'il considère comme étant une cible potentiel. Les 3 régiments d'infanterie rwandaise sont pour lui aujourd'hui. Y à pas a dire, personne n'a encore réussi a le concurrencé sur le killpoint de l'unité. Et c'est pas ce déploiement qui va changer les chose, même si plus de la moitié du régiment de blindé léger ennemi va y passer dans les 15 minutes qui vont suivre.

La mission d'aujourd'hui et simple, tenir la position le temps qu'Orphée, un canon à impulsion orbitale de nouvelle génération, se mette en ligne et rase les positions arrières de l'ennemi, le forçant à se replier. Un plan simple et efficace comme je les aimes.

Nul doutes que ce sera encore une réussite pour notre unité et pour le Major !

15 minutes plus tard, un tir venant du ciel s'abattit sur les abords du lac Victoria. 2 minutes plus tard, un AV-6 décollais et retournais à sa base.
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Darano
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Re: Cyberpunk Motorball, prélude à la campagne.

Message par Darano »

lundi 17 février 2020, 19 heures 45.
Amérique… État libre de Californie Nord … Night City...Salle de la rédaction du Chanel Ball.

Peau noire, brillante et parfaite. Une coupe de cheveux en brosse à la Grace Jones, parfaitement adaptée pour que son visage soit le plus androgyne possible. Ses yeux noirs sont mis en valeur par un léger mais voyant maquillage encore plus sombre que sa peau. Des reflets bleus et violets dans le maquillage relève d’une touche de couleur ce visage de statue d’ébène. Les lèvres ont reçus une touche de rouge à lèvres carmin. Vêtu d’une chemise noire, donc le tissu selon l’angle et mat ou brillant, et d’un pantalon noir moulant en véritable cuir. À ces pieds, des chaussures en cuir vernis à demi talonnettes. Ainsi est Ruby Rod derrière son bureau. Il écoute via sa cyberaudio, des enregistrements des dernières interviews que ses assistant on faits.
Interview de James. J. Armitage. Rendant honneur à la mémoire de Pitbull. Interview de Aidan Mac Donnell ; sujet : la cyberpsycho et le Motorball. Interview de Arthur Johnson ; sur les Events de la saison prochaines. Interview de Friedrich Tannenbaum ; évolution du matériel en cinq ans. Interview de Jahusgan, sur sa participation ou pas à la saison de l’année prochaine. Interview de Naomi Page, son team. Interview de Jean-Batiste Zorg, sur sa passion pour le Motorball. Interview de Kerry Eurodyne sur son refus de venir chanter pour la dernière course de Ligue majeure. Interview de spectateur sur les dernières courses.
Il retire le disque de données du lecteur et le remet dans sa boîte. Puis il se lève, l’ouvre l’armoire derrière lui. Il en sort, une caisse remplie de disque de données.

RR : « Bon, j’ai quoi comme petits secrets sur Pitbull… »

Il sort un disque et le met dans le lecteur.

RR : « il a fréquenté un gang… c’est peu .Je ne vais pas pouvoir refaire un reportage genre « Pitbull : le coureur, un homme bien et l’homme, quelqu’un de mauvais. » Ce con était vraiment trop gentil et le père Armitage qui me dit de laisser cette équipe se relever de la perte de son coureur. Je vais encore devoir faire un article pour leurs attirer un coureur.
Donc, il me faut un sujet intéressant pour demain. Quoi… Allez une idée… une Putain d’idée… pour demain. Les titres. Pitbull : disparition d’une étoile du Motorball ; hommages. Puis Attentat contre un dirigeable de la FMB ; pourquoi détruire ce que l’on n’aime pas ? Ensuite… une mire avec le message : Ruby n’est plus capable de trouver des idées… Non, je sais que disais cette jeune prétentieuse… la Team 99. Des nouveaux qui font forts. Voyons ce qu’ils diront devant la caméra… devant moi… devant le monde entier qui ne peut que regarder Ruby Rod. »

Il se lève en finissant sa phrase, en parlant très fort et lève les bras vers le plafond. Une secrétaire se retrouve le voit dans cette position, secoue la tête et se remet sur son travail. Ruby qui a du voir l’expression et jette dans sa direction un regard remplie de froideur. Il appuie sur son dataterm et écrit le texte suivant :

Aux membres du team 99,
Vous êtes invités à mon émission de demain soir. Une interview du team 99 sera fait par moi-même en direct et diffusé sur le Chanel Ball et sur le Réseau. L’interview se fera dans le cadre de mon émission ; « Motorball Show » durera 30 minutes avec 10 minutes de diffusion d’un reportage fait sur votre team avec les images des archives et avec les images qui seront tournées demain matin. J’enverrai un de mes assistants à 10h00 à votre QG pour filmer les lieux fétiches de votre team (QG du team, lieu où aimez passez du temps, lieu ou vous vous entrainez). Je garantis une discrétion complète sur l’emplacement des lieux autre que le QG du team.
Je vous rappelle que la présence de toutes les personnes inscrites dans le registre du team est obligatoire, selon les termes du contact d’écuries signé avec la Fédération internationale de Motorball. Selon les dernières modifications faites par vos soins au sujet de votre team, vous devrez être cinq à vous présentés au bureau de la WNC à 19h00. Je rappelle qu’il est interdit d’avoir des armes dans les locaux de WNS.
Dans l’attente insoutenable que vous aurez de rencontrer en chair et en os, Moi, Ruby Rod, je vous prie de recevoir mes salutations distinguées.

RR : « Voilà, je peux commencer de préparer les reportages… Mais d’abord… »
Il appuie sur le bouton pour appeler la secrétaire. La femme qui l’avait regarder de façon désabusée quelques minutes plus tôt entre dans la pièce.
RR : « mademoiselle, je vous prie d’appeler Big brother. Vous lui dites qu’il doit être demain à 09h45 au QG de la team 99. Quand c’est fait, vous pouvez aller chercher votre décompte d’heure au département Rh, Je vous vire… »
Dernière modification par Darano le ven. janv. 15, 2010 8:53 pm, modifié 1 fois.
"Tout le monde tient le beau pour le beau,
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Tout le monde tient le bien pour le bien,
c'est en cela que réside son mal."

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Ethan
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Re: Cyberpunk Motorball, prélude à la campagne.

Message par Ethan »

2019, Night City, Vieille ville, Centre hospitalier de Night City


Ca fait 3 heure que je suis planquer sur le toit du Centre Hospitalier. Pas moyen de faire autrement pour passer les rondes de la sécurité mais surtout se cacher au yeux invisible venu de l'espace. J'ai l'habitude mais aujourd'hui le vent venant du port souffle plus fort qu'à l'habitude. Heureusement, il est dans mon dos. C'est souvent le problème principale pour un sniper. Le vent reste une variable peut sure. Malgrés tout les calcules, surtout sur de grande distance comme ce soir, on est jamais à l'abri de la petite rafale pile sur le trajet de la balle. Il n'y a vraiment rien de plus rageant.

Ce soir j'agis en solo pour une fois. Meme si je sais que l'équipe et dans un Av prêts a décoller de la tour d'Arasaka, si ils doivent le faire c'est que j'aurais merdé, et revenir en ayant merdé est rarement une bonne idée, même si ça ne m'ait jamais arrivé. J'ai aussi le soutien d'une cellule de netrunner. Mais ça c'est logique vu le lieu de la cible.

Un type de la r&d, un transfuge russe, c'est dit un beau matin qu'il était temps pour lui d'aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs. C'est gênant pour lui d'avoir eux cette idée, surtout après avoir passer ces 5 dernière année dans le développement des ACPA d'Arasaka. Il doit arriver dans 5 minutes au centre Militech de Night City, j'ai ordre de l'empêcher de rentrer dans ce bâtiment.

Aujourd'hui j'innove. Je test pour la première fois en condition réel une arme russe. Hé oui, parfois nous devons utiliser des moyen détourner. Dans le cas présent, faire croire que ce sont les russes qui on abattu leur ressortissant. Chose logique en plus, ils ont bien essayer de le buter quand il est passé chez nous. C'est le jeu.

Stokovitch & Bolotnikov Pro-Sniper, 7mm, entièrement démontable et livré avec sa mallette de rangement. Il n'y a pas à dire, c'est clairement un fusil fait pour l'assassinat professionnel. Un peu léger et fragile a mon goût mais bon, je vais pas faire le difficile. On m'a mit la total avec le fusil, visée par ordinateur, connexion satelitaire protéger par les runners, plusieurs modification sur le fusill afin qu'il accepte les munition à haute vélocité et modification de la portée de l'arme. Je suis poster a moins d'un kilomètre cinq de ma cible. Distance idéale surtout avec ce petit vent de l'arrière.

J'aime mon métier, surtout dans des moments pareil. Le soleil va se lever dans mon dos et les premier rayon atteindrons ma cible au moment même ou elle passera de vie à trépas. Accueilli dans la lumière, que c'est touchant. Impossible pour les scanneurs de militech de me repérer car en plus au même moment ils se prendront une attaque des runners. Je suis poser sur mon toit, invisible à toute forme de détection et j'ai droit à un tir. ça fait 2 semaines que j'enregistre les variation du climat de la zone, la température, le vent. Tout est parfait. Il ne manque que le sujet pour que je puisse aller prendre mon petit déjeuner Chez Charly avec Camille, ma copine.

Bon, moins d'une minute. il est à l'heure. Pas de changement de dernière minute, l'escorte que nous avions prévue est là. Rien d'anormal en apparence.

Aller, respire Bob, tu as fait ça toute ta vie. C'est comme prendre le café le matin, c'est naturel. Voilà, il est là. Acquisition et .. splash la cervelle. Ah joli, j'ai eu le tailleur de l'assistante. La pauvre. Bon, on décroche, c'est fini et j'ai la dalle.

"Ici Bm, vous pouvez venir pour la vaisselle, terminé"

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Message par Rikkus »

Vendredi 17 Octobre 1997, 21 heures 36.

Amérique… Etat libre de Californie Nord … Night City… 104è étage d’un building de la Zone modérée... Appartement 1423


Une femme s’occupant de faire à manger et de nettoyer la vaisselle dans la cuisine. Cuisine faisant pièce commune avec le salon, une table, un canapé, quelques posters et photos de souvenir sur les murs de la pièce de taille moyenne. Un homme sur le canapé regardant les informations de la journée d’un air dépité.

A l’écran de la télévision, les dernières nouvelles…

« David Gregory pour vous donner les dernières infos de la journée sur Network 54.

Alors que la crise pétrolière atteint son paroxysme en vue des experts de la finance. L’état de la situation au Moyen-Orient s’avère dramatique. Après des semaines de recherche, nous confirmons le génocide provoqué sur la dernière nation pétrolière touchée, à savoir les Emirats Arabes.

Comme vous pouvez le voir à l’image, le pays n’est que poussière. Les communautés musulmans se regroupe afin d’exprimer leur unité et revendiqué un mausolée en la mémoire des nations détruites et se rappeler à jamais des erreurs du passé.

Actualité people, la star du Gothik Punk, le Rockerboy Marylin Manson est mort assassiné dans la nuit de mercredi à jeudi dans sa chambre d’hôtel du Hilton à Londres. La police mène l’enquête, mais à présent, aucune piste concrète n’est découverte.

C’était David Gregory, et vous étiez sur la chaîne de l’Information numéro une de Californie, Network 54. »

Le flash info se termine, l’homme se lève est va prendre une bière au frigo. Une tapette sur les fesses de la jeune demoiselle et se repose sur le canapé en disant : « Il est en retard ton gars, t’es sur qu’il a dit qu’il passait aujourd’hui ? »

La demoiselle, vêtue décontractée, les cheveux légèrement en pagaille tombant sur les épaules se retournant : « Oui, j’espère qu’il passera, tu sais, il est peut être pris dans le trafic… »

L’homme posant ses pieds sur la table marmonnant : « … un dimanche… »

A ce moment, des bruits de pas lourd se font entendre dans le couloir de l’immeuble, s’arrête, faisant crier désespérément la sonnette stridente de l’appartement.

La jeune femme, laissant tomber la brosse et le produit de vaisselle dans l’eau, se précipite dans le couloir de l’entrée passant à côté d’une porte donnant sur une chambre à couchée puis une autre donnant sur une petite chambre bleu pour enfant. Elle ouvre la porte tout en essayant de se recoiffer à une main. Devant elle, un homme grand, carré d’épaule, un long manteau ne laissant guère apparaître qu’un nez et le bas du visage d’un homme rude et fort.

« Madame Page.. »

« Oui Monsieur, heu… veuillez entrer, je vous en prie. »

L’homme stoïque « Non, merci, ça ira. Comme il a été discuté avec mon mandataire, voici l’enfant. Je crois que des félicitations s’imposent. Bonne journée. »

L’homme tant le couffin à la jeune femme, puis se retourne d’un pas de charge et descend la cage d’escalier.

La jeune femme, les larmes aux yeux, ferme la porte, se tourne en direction du salon. Son mari arrivant juste derrière elle la prenant dans ses bras. Prenant sa famille en direction de la chambre bleue. Et voilà mon petit gars, Alex, ceci est ta chambre… Il prend l’enfant dans ses bras le soulevant haut au dessus de lui. La couverture autour de l’enfant se délie pour laisser paraître un petit ensemble rose…

Chris, dit la femme d’un ton enjoué et ému, je crois que finalement… c’est une fille et non un garçon que nous avons là.

Lundi 17 février 2020, 18 heures 03.

Amérique… Etat libre de Californie Nord … Night City… Network 54 Center... Studio 04


La douce voix féminine pouvait retranscrire cette scène dans les moindres détails. A l’entendre, le journaliste était presque les yeux fermé à s’imaginer au cœur de l’histoire.

Oui répondit mon père, et c’était avec la fierté d’un jeune papa portant son enfant dans ses bras qu’il me déposa dans le petit lit bleu au mobile musical décoré de ballon de foot suspendu au dessus de ma tête.

Inutile de vous dire que j’étais prédisposée à me lancer dans un secteur plutôt masculin et sportif, dit-elle avec un léger sourire.

Mes parents, Chris Page et Elene Page-Anderson sont des personnes qui ont eu leur lots de difficultés dans la vie et si je devais les décrire en quelques mots chacun… Je ne sais pas… C’est difficile ce que vous me demandez…

La voix féminine laisse passer quelques secondes et reprend.

Chris Page, mon père, et une personne qui a beaucoup travailler dans sa vie et qui travaille encore beaucoup. Parfois maladroit comme beaucoup d’homme, quelques peu égoïste aussi. Mais attention, pas égoïste au sens nombriliste. C’est juste, qu’il est plus enclin à s’occuper de ses chaussures et d’amener ses costumes au pressing que d’aider à faire le ménage de temps en temps. Il a le sens des responsabilités et s’il travaille si dur, c’est pour s’occuper au mieux de sa famille.

Actuellement, cadre supérieur d’une petite compagnie travaillant dans le développement de software et autres applications lubriques pour le Braindance, Pixel Art se veut aussi une société de développement d’animation publicitaire. Il y est depuis bientôt 8 ans, la fidélité est aussi un vecteur important de sa vie. Avant cela, il avait fait 11 ans dans une compagnie de transports à New York et 6 ans chez Petrochem, sont premier employeur. Mais à cette époque il fut viré pour restructuration à cause de la crise pétrolière. Peu après mon arrivée dans la famille.

Ce qu’il aime…

La jeune femme prend le temps de réfléchir à la question, puis se lance rapidement.

Il aime la création graphique…, l’Europe aussi, il y est allé à l’époque pour des voyages d’affaires, mais cela fait bien longtemps qu’il n’a pas eu l’opportunité d’y remettre les pieds. Les consoles de jeu aussi, c’est un collectionneur féru de ces petites babioles. Il a sa pièce, rien qu’à lui où il les expose et il les entretiens. Et évidemment, le sport, c’est un grand fan des courses de Motorball et de l’équipe phare de NightCity de Speedball. Et il est le premier avec qui je peux partager les résultats et discuter des actualités sportives.

Pour un homme de 47 ans, qui a été un jeune père, je peux dire que je suis très bien tombée !

Quand à ma mère, comment la décrire… Maman est une femme douce, très présente, protectrice. Protectrice dans le genre… vous avez déjà vu ces vieilles émissions animalières qu’on peut voir dans le channel Histoire ? Les lionnes…ma mère est un peu comme ca !

A ce moment, la voix part en éclat de rire et reprend.

Dès mon arrivée, elle a arrêté de travailler pour s’occupe de moi, puis de mon frère. Elle n’a pas quitté son job depuis qu’elle a commencé, c’était il y a 6 ans, et elle est toujours Secrétaire au service financier à l’administration de la ville. Elle avait fait dans sa jeunesse un diplôme d’expert comptable, mais ce n’est pas une carriériste. Elle préfère avoir du temps pour s’occupe de son petit monde. Et j’avoue que c’est bien. Par contre, je ne vous cache pas qu’elle est très ordrée.

Ces passions sont la mode, les boutiques… Merci Papa pour tes cartes !!! Le Braindance et la lecture, Pas les deux en même temps je vous rassure.

Si mes parents sont branchés sur le Cyber ? Non non... pas du tout. Dans la famille on n’est pas des grands fans. C’est très utile, mais je pense qu’il faut laisser ceci aux personnes qui ont le physique pour en faire l’usage. Mais il est évident que dans mon travail, j’ai quelques implants afin d’affiner mes performances.

Et pour terminer, oui ma mère est plus jeune que mon père, 40 ans, est toujours la plus belle femme du monde à mes yeux.

Alors oui, vous avez très bien compris, j’ai bel et bien un jeune frère. C’est le petit géni de la famille. Jason est un étudiant modèle. Ca a même été un frère modèle… l’angoisse, je vous jure.

Rire à nouveau.

Il bosse tout le temps. Il est étudiant en Economie à l’université de Night City.

Il a des passions bien plus matures que les gens de son âge. Tel que l’art par exemple, mais il porte aussi un grand intérêt sur l’informatique. Il aime bien passer quelques minutes à chercher des infos sur le Net. Et par-dessus tout, il aime sa chère et tendre Sonia…

Rire à nouveau.

Non je plaisante, elle est adorable et je m’entends très bien avec elle. A, pardon, vous parliez de mon frère ? Oui, bien sur que oui je plaisante, Je le taquine toujours. On s’adore, et il a été très présent avec moi, malgré son jeune âge, lorsque mes parents m’ont appris que j’étais adoptée.

J’avais 16 ans à cette époque et lui 13. J’ai tout essayé ou presque, pour retrouver mes parents biologiques, mais je vous rassure, je ne fais pas un appel à témoin !

Eclat de rire à nouveau.

J’ai fait ma crise d’adolescence accentué d’une quête absolue de mon identité ou comme je l’appelais, mon « moi initial » !!! Sans arriver à quoi que ce soit concernant mes parents, j’ai cependant rencontré des personnes qui me sont très chers aujourd’hui et avec qui j’ai gardé de bon, …voir même, d’excellent contact.

Pardon vous dites ?

Oui, et bien mes parents m’avaient annoncé la bonne nouvelle de l’adoption à ma remise de diplôme à la HighSchool Middle Ouest de NightCity. J’ai bel et bien fini ma scolarité.

J’ai ensuite pris quelques mois sabbatiques et certains même forcé ! Oui, c’est exact, j’ai fait de la prison. J’avais 17 ans, ca faisait quelques mois que je recherchais des infos sur mon « moi-initial », mais je commençais sérieusement à en avoir plein le c… marre je veux dire. Et bref, j’ai laissé passer de côté quelques affaires.

Je m’étais fais des pseudos cartes de visites à l’époque que je passais à droite à gauche pour créer un petit réseau de personne autour de moi! Mais quand on est jeune… Je revois la tête de ma mère quand la Police est venue à la maison pour m’embarquer. Une affaire de meurtre, je me souviens même pas du nom du macchabée, je ne le connaissais pas, et encore moins aujourd’hui !

Rire.

Bref, j’étais en prison, et je devais faire perpette, j’avoue que je me sentais plutôt mal. Mais en fin de compte, j’ai fais quelques rencontres intéressantes et je n’ai eu que 6 mois de prison. J’ai été libérée et graciée. Je remercie le bon commissaire Nolan d’avoir cru en moi et de continuer son enquête.

Commissaire Nolan, si vous m’entendez ! Je vous dois encore un dîner !

Oui bien sûr que j’ai gardé contact, je peux dire qu’il m’a sauvé la vie, et je lui en suis reconnaissante à perpétuité !

Souriant toujours, elle remercie le journaliste d’apprécier son jeu de mot.

Si j’ai eu une histoire avec lui ? Je ne préfère pas trop répondre à cette question. Si je dis oui, je ferai rêver les petites filles et si je dis non, je ne vous ferai pas rêver ! Je préfère donc garder la réponse secrète !

L’homme en face insiste, alors qu’il se perd de plus en plus dans le décolleté de la demoiselle.

D’accord, je vois bien que vous n’allez pas me lâcher, si je ne vous réponds pas. Evidemment que nous avons eu une relation. Je venais d’avoir 18 ans lorsqu’il est venu chez mes parents pour m’inviter à sortir. Non sans crainte de mon père. Un homme 9 ans plus âgé que sa fille qui l’invite à sortir. C’est plus ou moins dans cette période que je lui ai rappelé qu’ils ont 7 ans d’écarts Papa et Maman !

Vous êtes content j’espère ? Parce que vous n’aurez pas plus de détails.

Nous sommes resté 2 ans ensemble, et mes parents l’aimaient bien, disons plutôt que ca vient de sont entourage si nous ne sommes plus ensemble. Mais aujourd’hui, nous sommes de très bons amis. C’est la vie !

Oui, ensuite j’ai essayé de faire des études universitaires, mais j’ai préféré me tourner vers la vie active, et très vite… Je n’avais plus de petit copain pour m’acheter les dernières chaussures à la mode... J’aime le sport depuis le jour ou mon père m’a posée dans mon petit lit de bébé ! Alors, il était évident que je me sois tournée vers cette activité. J’ai commencé par chercher du travail auprès d’agence publicitaire, je pensais que le marketing serait une bonne direction pour moi. Mais quand j’ai réalisé que j’en savais plus sur mes patrons concernant les transferts, les négociations en court et tout simplement les résultats… Je me suis dis que j’avais tout intérêt de me mettre à mon compte. Et c’est ce que j’ai fait il y a 3 ans. Mes jobs de Bookmakers ont bien pris jusqu’au jour ou je prenais des paris pour une course Underground. Un inconnu contre un futur de 3ème ligue. La cote était énorme et le mec sortait de nulle part. Même moi ce jour là, j’ai parié une tonne de fric. Même si le résultat était facile, j’aurai gagné un peu d’argent très facilement sur cette course. Et horreur…

J’avais les nefs ce jour là. Je perds mon pari… une tonne de fric pour moi à l’époque. Je vais voir le vainqueur pour lui tirer les verres du nezs, et voilà que je tombe sur mon vieux pote d’école. La cote était contre lui… un truc de fou !

Rire.

C’était les débuts d’une fabuleuse aventure qui continue et qui risque bien de se prolonger jusqu’en 2ème ligue !!!

Rire

Vous dites ? La jeune fille punk…

Eclat de rire

Vous perlez surement d’Isabelle, oui ma sœurette ! Non ce n’est pas ma sœur, mais c’est comme ca qu’on s’appelle. On s’est rencontré à cette période, j’avais 20 ans. C’est indirectement par elle que j’avais été branché sur cette course underground d’ailleurs. Comment je l’ai rencontrée ? Très facile, c’était à une soirée FashionTV dans laquelle je m’étais invitée. Elle défilait ce soir là pour un jeune créateur méconnu, je ne sais pas si ca vous dit quelque chose, Alex de Milan ?

Rire

En effet, depuis il a fait du chemin. Et disons que coupe de champagne sur coupe de champagne, j’ai rencontré Isabelle pendant la soirée, j’ai même pu parler à Alex. Il voulait que je défile pour lui. J’avoue que ça ma tenté à l’époque, mais plus aujourd’hui. Le sport ou la mode ? Le sport en métier, la mode en hobby ! Mais nous avons gardé un très bon contact, mais je ne vous dirai pas la prochaine fois qu’il sera sur Night City et quand nous irons manger ensemble.

Rire

Mais en effet, je ne vous cache pas qu’il n’est pas impossible que je défile pour lui un jour. Quand je serai connue, ca sera plus amusant qu’aujourd’hui!

Beaucoup d’amis ? Oui, effectivement, mais c’est aussi une partie de mon travail de connaître beaucoup de monde et de garder de bonnes relations avec elles. Mais il est vrai que là nous avons parlé des personnes qui me sont le plus proche. C’est d’ailleurs bien ce que vous vouliez avoir comme information que vous aviez déjà !

Non, je ne tiens pas particulièrement à parler des personnes que je n’apprécie guère. Disons que les bons résultats de notre équipe ces dernières années attirent les jalousies. Deux exemples me viennent à l’esprit.

C’était il y a quelques mois, en fait je trouve ca plutôt amusant. Donc… attendez que je remettre l’histoire en place, en gros, j’étais à une soirée, je faisais ma tournée des clubs de la ville pour aller saluer quelques personnes. Et je tombe nez-à-nez avec une ancienne connaissance, ce n’est pas qu’on était amie, disons qu’on avait partagé quelques bons procédés à une époque. On boit quelques verres, son copain, plutôt mignon je l’avoue, qui arrivent. On continue la soirée, et la, la fille part au toilette et son mec se jette sur moi. Une horreur, oui oui une horreur, le mec en sueur qui se colle à moi et m’ambrasse. Ca copine arrive me gifle, m’insulte, une crise incroyable jusqu’à ce que les videurs les mettent dehors. Ils ont préféré me faire sortir par l’arrière de la boîte par sécurité. C’était amusant, mais ma pauvre chérie, si tu m’entends, ton mec il a l’air de bien s’amuser derrière ton dos !

Rire taquin

Et bon, pour faire la balance, je peux vous raconter aussi une personne que j’ai à l’œil depuis quelques semaines. Il y a un petit jeune d’un gang que je ne nommerai pas qui s’amuse un peu à faire de fausses rumeurs sur moi. Et vous savez comment ca fonctionne dans certains quartiers.

Non, je ne veux pas le tuer, ce n’est pas mon genre, non moi je suis pour la communication, l’échange, la résolution des problèmes par l’activité. Action – Réaction, active business.

Voilà les mots clefs d’une réussite.

Je ne suis pas une meurtrière, mais j’apprécie tout particulièrement qu’on respecte mon travail.

Vous savez, cela fait maintenant 10 ans que l’on m’appelle Heaven, Alex Naomi « Heaven » Page, je suis Manager de MotorBall, gestionnaire de l’équipe la plus prometteuse de sa génération. Nous ne cachons pas nos ambitions, et nous nous donnons les moyens de réussir.

Et vu que nous arrivons au terme de mon interview, je prends le peu de temps qu’il me reste pour vous parler de mon équipe si vous le permettez.

Je vous remercie.

Nous avons un rollerboy qui n’a pas froid aux yeux, certaines personnes parlent de manques d’expérience pour la seconde ligue. Moi je leur réponds la vigueur et la rigueur d’un futur champion. Vous me parler de naïveté, moi je vous dis qu’il apportera à cette ligue l’enthousiasme et le « Gouane » ! Ce mec là, il a le « Gouane » ! Retenez son nom, MK-2.

Il est évidemment entouré d’une équipe ultra performante et compétitive. Un techie que bien des gens aimeraient avoir de leur côté et que bien des gens peuvent craindre tant il est ingénieux et travailleur. Toujours à l’affut de nouvelles inventions et améliorations. Il touche à tout et sait tout faire. La pression ? C’est ce qui le motive !

J’entends aussi des fois des commentaires sur le Medtech de l’équipe. Oui, il n’a pas passé des années sur les bancs universitaires à faire Médecine. Mais par contre, il a compensé ces années avec l’expérience du terrain. Et s’il y a bien un mec dans ce circuit qui diagnostique n’importe quelle blessure en moins d’une seconde, c’est lui. Et l’expérience du terrain, il n’y a rien de mieux pour être réactif au MotorBall. Addict, c’est ainsi qu’il se fait appeler.

Et pour terminer, nous avons une protection parfaitement assurée par notre solo. Un être à part, un travail exceptionnel. Tout cela pour former une équipe qui encore une fois, va vous faire rêver.

Moi ? Non, je ne fais pas grand-chose dans cette équipe. Tout le mérite revient à MK-2, il est l’essence même de notre équipe. J’ai la partie la plus facile, coordonner et m’assurer que tout le monde à ce qu’il faut. MK-2 est sur le terrain, et c’est MK-2 qui assure. Comme le dit la pub…

Je préfère supporter MK-2 que de le porter !

Et pour l’heure, la Team MK-2 vous donne rendez-vous en 2ème League.
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Aikau le bo
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Re: Cyberpunk Motorball, prélude à la campagne.

Message par Aikau le bo »

Bandes de malades... :mrgreen:
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Re: Cyberpunk Motorball, prélude à la campagne.

Message par Rikkus »

Lundi 10 février 2020, 14h48 - Quelque part dans Night City, en Zone modérée

Une pièce obscure, aucune fenêtre, mais une collection d’écran de toutes sortes et de toutes tailles un peu partout. Certains affichant des messages en boucles, des publicités, du braindance… Des ordinateurs et des consoles à droite et à gauches, des pièces électroniques laissent paraître un atelier avec des outils et autres matériaux difficile à reconnaître.

Heaven, après avoir fermé la porte derrière elle, tente de se frayer un passage au moment ou Vector arrive.

Un être petit sur une chaise roulante, cheveux sale, courts, noirs, un vieux t-shirt noir au logo de Tetris. Sur la chaise, une console installée au dos du dossier, des câbles le reliant directement à celle-ci, plus des supports de puces visibles extérieurement et installés sur toute la chaise.

V : « Sa-Sa-Salut Heaven… Heaven…. Ca me fait-fait plaisir de-de te… te voir. »

A ce moment il lâche un gros éternuement et s’essuie avec le bras droit laissant encore apparaître de la chaire humaine. En effet, on distingue sur son bras gauche, en métal de piètre qualité, une autre console, mais celui-ci semble fixé sur le support de la chaise.

H : « Oui Vector, je t’avais écris que je passais t’apporter ce que tu m’avais demandé, plus…. J’ai une surprise pour toi… »

Heaven lui montre un sac et lui sort différent aliment frais.

H : « Et en prime pour le dessert…. » Lui montrant un petit sachet. « Voici une petite poudre qui te fera le plus grand bien pour te détendre et dormir un peu. »

Vector tout émerveillé : « Tout ceci me semble bien bon… et tu crois que ca-ca, va me faire-faire dormir sans maux de-de tête ? Trop-trop bien ! »

Puis Heaven pause une puce sur la table à laquelle ils se sont installés. Vector se jette dessus et la plug sur un endroit de la chaise. Les yeux de Vector se révulsent, se connectant pour faire mumuse avec son nouveau jouet.

V : « Hea-Heaven… si j’avais encore mes-mes jambes, je-je te sauterai dessus. En-Enfin je vais pouvoir trouver la-la faille à ce pu-putain de DefProg… »

Il se déconnecte.

H : « Par contre, j’ai tout dépensé ce que tu m’avais donné. Mais j’ai pas dû rallonger de l’argent, donc t’inquiète pas. J’ai réussi à le négocier à 16'000 eb. »

V : « Trois-trois mois de recherche et tu-tu l’as eu… merci beaucoup Heaven. L’Omnivore n’aura plus-plus de secret pour-pour moi. »

Puis il rigole comme un éléphant. Heaven riant avec lui.

H : « Va t’amuser un peu avec ce truc, je sais que tu en meurs d’envie, moi je te prépare à manger et je te laisse ok ? T’as encore assez de croquette sinon ? »
V : « Oui pas de-de soucis. Alors, merci-merci beaucoup et à bientôt, donc cette fois-fois, nous sommes à nouveau-veau quitte. »

H : « En fait non, j’aurai besoin que tu me trouves des infos croustillantes sur un concurrent, la Team Zatatech de seconde division, numéro 2, tout ce que tu peux trouver, sur tous les collaborateurs de la team. D’ici à deux semaines, j’aurai besoin de ca. »

V : « Pas-pas de soucis ma belle, je-je te dirai tout ce que je-je pou-pourrai trouver. »

Excité sur sa chaise, il part dans un coin entouré d’écran sur lesquels il se connecte, affichant un historique de son surf dans un langage que seul lui semble pouvoir comprendre. En même temps, Heaven fait de la place sur la cuisinière et prépare la nourriture pour, plus tard, s’en aller. La porte se ferme, Vectore surf toujours et on peut entendre une voix féminine.

« Heaven est sortie, système de sécurité alpha-2 réactivé. Aucune présence signalée. »

Un message apparaît sur l’un des écrans ou l’on peut juste comprendre Heaven dans l’historique des événements.
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Darano
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Re: Cyberpunk Motorball, prélude à la campagne.

Message par Darano »

Lundi 10 février 2020, 15h23 - Quelque part dans Night City, en Zone modérée

Vector s'approche de sa console. il appuie sa chaise roulant contre le mur, puis bloque les roues grâce à une commande. Il saisit les câbles de sa console et les plugent dans les fiches installées sur sa nuque et ses tempes. Il glisse la puce que lui a amené Heaven. Il ferme les yeux.

"En... en av... avant! Dé... démarrage; C:/ESPACEDECHARGEMENT42334.RES; ACCESS_MATRIX.EXE; CREATOR_AVATAR.EXE; DEFENDER.EXE; VEXTOR_TRAP.EXE; 10001010011100010001001100111001110..."

Vector finit par se taire. Sur un écran, de nombreux panneaux indicent que tous est bon. Tous les voyants sont au verts.

Dans un grand espace blanc, Vector est assis, nu, sur un cube blanc.

"Modification du moi-digital selon préférence enregistrée"

Quand Vector saute, C'est un homme grand, musclé comme Apollon, aux cheveux de flammes, aux yeux entièrement noirs, qui touche le sol. Un nuage de pixel se met à tourné autour de la personne. Vector finit vêtu d'un costard noir, avec une chemise assorti et une cravate violette, couverte d'une animation de la meilleur partie de Tetris fait par Vector.

Après un rapide défilement de pixel, il arrive devant le site de la FMB. Un grand portique de verre et de métal, avec devant deux superbes statues de coureur de Motorball. Vector, regarde cela, en sachant que rien n'existe autrement que dans les serveurs de Fédération international de Motorball.

"Bon, commençons la recherche pour Heaven. et faisons disparaitre l'écran publique."

Une onde de choc part de son corps, le portique disparait, laissant apparaitre une sorte de gouffre profond, circulaire, rempli de nuages rouges et inquiétants.

V(Vector):"Voici donc l'Abîme de la FMB, le donjon inversé, le Maleboy, la forteresse de données construite par Britannie Tannenbaum."

?: "C'est exact tu es devant mon oeuvre et celle de mon équipe."

Vector saute en avant et se retourne car c'est de là que vient la voix. Il active les défenses qu'il avait encore en veille à cause de la surprise de s'etre fait prendre à revers. C'est la première fois.

une petite fille est devant lui. Les cheveux de blond, les yeux bleus magnifiques, profonds et froids. une robe rouge. un panier en osier. Une caricature du petit chaperon rouge.

Petit Chaperon Rouge (PCR): Que vient-tu chercher ici, mon ami? la Mort? Il n'y a en tout cas pas la gloire pour les voleurs ici.

Vector (V): Je suis à la recherche d'informations.

PCR: TU t'es trompé de grille, ici c'est la zone pour les programmeurs de la FMB.

V: oui, je sais. Mais ce sont des informations que je ne vais pas trouver au service des renseignements.

PCR: Tu es un voleur d'infos?

V: Non, Non, je suis le chevalier servant de quelqu'un. Et il m'a demandé des renseignements sur un sujet de la FMB.

PCR: Je crois que tu vas être le chevalier servant le plus mort, si tu ne me donne pas de réponses! Lancement recherche informations sur cible en A6.

V: Ba...

Vector se retrouve avec la bouche remplacée par une fermeture éclair fermée.

PCR: Identifiant; Vector. La console est enregistrée sur la grille de Night City. secteur...

Une tempête de flamme virtuelle violette entour Vector. le petit chaperon rouge recule.

V: Arrête de me faire chier, bouffon.

PCR: Oh, tu t'es libéré de mes attaques! tu es un bon. Mais tu a aucune chance une fois que tu rentrera dans l'Abîme. Tes programmes seront détruits à chaque fois que tu t'enfoncera comme Dante et Virgile ne voit de moins en moins la lumière quand ils descendent aux Enfers. Je te propose un jeu.

V: Quoi! un jeu! tu crois que je joue.

PCR: Oui, et si tu gagne, je te laisserais me demander des informations, je te les fournirais, si elles ne sont pas trop secrètes.

la tempête disparaît.

V: Vas-y dans les consignes de ton jeu...

PCR: Tu génère un symbole est tu lui installes les défenses et les attaques que tu veux. moi je fais de même. un combat entre eux grâce à une programmation que l'on prépares en 10 minutes. L'avatar qui gagne fait gagne son créateur.

V: Ok

IMAGE PARASITEE, CAMERA VIRTUELLE DETRUITE, DECONNECTION

vector revenu durement dans la réalité, se déconnecte et arrive à faire le numéro d'urgence avant de s'écroulé sur le sol.
Dernière modification par Darano le dim. févr. 14, 2010 8:09 pm, modifié 1 fois.
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c'est en cela que réside son mal."

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Re: Cyberpunk Motorball, prélude à la campagne.

Message par Ethan »

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