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Me réveillant de nouveau en sueur, terrifié, au bord de la rupture. Je sais qu'ils ne sont pas loin, ils me cherchent, ils ne tarderont pas à me trouver. Chaque soir, leur présence est plus forte, plus pressante. Je sens leur envie et peut-être leur haine. Sa me fait mal physiquement. Je vais pas tarder à craquer. Parfois, je vois des images de mort et de sang. Je sens l'odeur et la montée d'adrenaline. J'ai l'impression qu'ILS y prennent plaisir et qu'ils font ça pour m'éprouver.

Les gens autour de moi commencent à me trouver bizarre et, certainement, dangereux. J'ai beau me montrer utile lors des journées, leur craintes ne faiblissent pas. Les enfants me fuient et les gens ne me parlent pas. Le soir, j'ai peur de m'endormir, je reste prostré dans mon lit, tremblant, en sachant ce qui va suivre. Je LES entends, ils sont attiré par moi. J'essaye d'en parler mais personne ne m'écoute ou me croit

J'ai pris une décision. Avant tout autre chose, je dois régler ce problème. Seul. Je ne dois mettre personne en danger. Je ne vais pas les prévenir. Dès l'aube, je m'arme en conséquence et je me déplace vers notre ancienne planque. Il la connaisse, ils m'y trouveront plus facilement. Je dois régler ce problème. Je n'en peux plus.

il me faut de l'aide *prepare les grenades* qui me suit *regard de biche* ben un pote a besoin d'aide, tu viens? je t'en devrais une,... *chuchote se sera moi ou ma techno* *éclate de rire*

Les derniers jours on été particulièrement pénible pour Jan Raykoven. La décision de quitter le groupe lui pèse sur l’estomac comme une enclume. En partant il n’as prit que le strict minimum de nourriture, ne souhaitant pas pénaliser le groupe et passer pour un voleur.

La vie ne lui a jamais fait de cadeau. Orphelin de naissance, il n’a jamais connus ses parents. Quelques jours avant la grande tempête. Les services sociaux l’avaient contacté pour lui dire que son père souhaitait le contacter. Il avait refusé. Tout ça n’avait plus d’importance maintenant.

Il pensait rarement au passé. Pourtant les cours de Vô-Vietnam qu’il avait pris lui remontèrent en tête. Il repensait souvent à son ancien maître, Joyce.
Un jour celui-ci lui avait lancé une métaphore qui l’avait marqué. Joyce c’était adressé à un autre élève en lui disant : J’ai quatre fois l’âge que tu avais quand j’avais l’âge que tu as. J’ai quarante ans. Quel âge as-tu ?
L’élève avait répondus sans réfléchir car il connaissait bien sur son propre âge. Joyce avait alors dit : bien sur, il y a plusieurs façon de trouver la vérité mais la plus simple et de regarder au fond de son cœur.

Aujourd’hui Jan ne se souvenait plus de l’âge de l’élève. Il tenta, pour se changer les idées, de le retrouver en résolvant l’énigme de Joyce. Allait’ il y parvenir ?

HRP : Yannis : C’est une énigme que tu dois tenter de résoudre. De ta réponse, dépend la suite des événements. Tu as une jusqu'à vendredi 11 juin (à midi) pour répondre. Personne ne doit t'aider.

Joyce dit: J'ai 40 ans et qu'il a quatre fois l'agê de l'élève
Donc y=4x
y=40
40=4x
40/4=x
10=x

Mais cela me semble trop simple. Je confirme pas la réponse. Si jamais tu n'as pas d'autre réponse avant la date butoire, prends celle-ci

Jan progressait lentement mais surement en direction du local. Prenant le temps de se cacher pour éviter les mauvaises rencontres. Faisant des détours par prudence. La journée s’annonçait ensoleillée mais pourtant, avec l’après-midi, des nuages commençaient à obscurcir le ciel. Jan réfléchissait toujours à l’énigme du maître.

Elles sont vraiment plus tordue les unes que les autres. C'est une métaphore donc la solution ne doit pas se trouver dans les maths mais dans le terme "coeur".

J'vais encore me flinguer des neurones :p

HRP : réponse : l’élève à 25 ans et le maître, 40. En effet, 15 ans en arrière, quand l’élève avait 10 ans (le quart de l’âge du maître), le maître en avait 25 (l’âge de l’élève aujourd’hui).

L’obscurité étai tombée plus vite qu’elle n’aurait du. Un orage avait éclaté et de gros nuages noirs assombrissaient les rues. Jan était arrivé au local. Comme il s’y attendait, il aperçut les échassiers en train de chercher dans les rues les plus proches. Il en dénombrait 3. Le cœur bondissant dans la poitrine, il s’avança dans leur direction, à découvert. Il se tenait prêt à combattre, sans doute pour la dernière foi.

Les échassiers finirent par le remarquer et se tournèrent brusquement dans sa direction. Jouant de leurs échasses télescopiques, ils descendirent pour se mettre à la hauteur de Jan et se reprochèrent de lui dans un cliquetis métallique. Jan ne parvenait pas à distinguer leurs visages sous les capuchons noirs mais il voyait de longs bras décharnés et pales se tendre vers lui.

Il fit un pas en arrière. C’est alors qu’il entendit le claquement d’un drap juste derrière lui. Il n’eut pas le temps de voir son agresseur avant de disparaître dans les ténèbres.

HRP: Même après explications, je comprends toujours pas *niais*

RP: Sa craint quand même un peu... :X

L’obscurité.

Jan plongeait dans les ténèbres. Il sentait sa chute s’accélérer inexorablement. Les ténèbres se ressaieraient autours de lui. Il descendait à présent dans un grand boyau semblable à du tissu. Une immense chaussette découpée dans le linceul de la mort. Les parois se rapprochaient et commencèrent à freiner sa chute qui semblait interminable. Peu à peu, le tissu humide devient plus raide et sa consistance finit par ressembler à celle de la roche. Jan descendait toujours dans ce boyau humide, la peur au ventre.
Soudain il distingua une tache plus claire en avant de sa chute. Le toboggan infernal semblait déboucher dans une pièce sombre dont on distinguait à peine le sol informe. La chute promettait d’être brutale.

Elle le fut.

Jan avait les membres endoloris par la chute. Curieusement, le sol de pierre glacé lui avait semblé presque mou au moment de sa chute, comme pour l’amortir.
Il se mit d’abord à genoux lentement tandis que ces yeux tentaient de s’habituer à l’obscurité. Il lui sembla percevoir une forme impressionnante animée de petits mouvements. Tandis que ces yeux distinguait mieux les contours de la forme, il fut glacé d’horreur. Il s’agissait d’une araignée d’environ trois mètres de diamètre et elle lui faisait face.
Dans un mouvement de panique, il tenta de se remettre sur ces pieds. L’araignée fondit sur lui. Il senti la morsure à sa jambe avant de s’effondrer en arrière, inconscient.

Omg... Sa craint vraiment. Est-ce que j'ai une chance de m'en sortir ou c'est la mort direct pour moi?

une si petite araignée ne peut pas être bien méchante.

Lorsque Jan revint à lui, il se trouvait dans une grande salle aux contours indistincts. Une grotte pleine d’anfractuosité. L’obscurité l’empêchait de distinguer les limites des salles. Il lui semblait entrevoir des silhouettes prostrées dans les différents recoins de la grotte.
Il se mit prudemment debout et écouta avec attention les sons environnants. Des sanglots et des gémissements lui parvenait de différents endroits.
- Ya quelqu’un ?
Le son de sa voie tremblotante lui fit prendre conscience qu’il était terrifié. Des chuchotements lui répondirent immédiatement.
- Silence, tu va l’attirer par ici !
Jan avait la tête qui tournait. Il chercha l’appui du mur et se logea dans une des anfractuosités de la grotte.
Soudain des sons répugnant lui parvinrent. Des bruis de gargouillis et de mastication. Il se dissimula du mieux qu’il put dans son trou. Il perçut l’agitation ambiante car de nombreuses silhouettes tentaient également de se cacher. La peur était palpable. Les bruits se firent plus précis et Jan compris ce qui se passait. L’araignée était de retour.

L’araignée se glissa lentement vers le centre de la pièce. Jan ne parvenait pas à distinguer d’où elle était venue. Elle rodait maintenant au centre de la pièce, à l’affut d’une proie. Jan tenta de se distraire l’esprit pour maitriser sa peur. L’obscurité lui rappela une autre énigme de son ancien maître :

Une voiture roulait sans phare sur une route de campagne ne disposant d’aucun éclairage public et il n'y avait pas de lune. Soudain une vielle femme vêtue de noir traverse la route. La voiture s’arrête tranquillement sans percuter la vielle femme. Comment est-ce possible ?