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Laura avait l’habitude de tenir un journal des événements passés. C’était loin d’être de la prose mais c’était son journal. Il contenait aussi diverses recettes d’explosifs et sentait l’essence. Il devait déjà faire une centaine de page quand Laura entreprit de numéroter les pages à la main. Combien de 9 devrait elle tracer pour aller de la page 0 à la page 100 ?



HRP : Tu as jusqu'a jeudi minuit pour répondre.

apres avoir comté sur mes doigt de 0-100 je dirais 10 qui se termine par 9

En fait c'est 20 fois que Laura devra écrire le chiffre 9 : 09 19 29 39 49 59 69 79 89 99 (la on est à 11) mais il y a aussi : 90 91 92 93 94 95 96 97 98 et ça fait donc 20 fois le chiffre 9.

Laura se perdait dans ses réflexions. La matinée était déjà bien entamée quand Laura décida de se lancer à la poursuite de Jan. Elle savait qu'il bénéficiait d'une avance qu'il serait difficile à combler.

gasp, je fut eu, si jan a trop d'avance je ne prends pas de risque inutile^^

Laura avait progressé aussi vite que possible. Difficile pour elle de rattraper l’avance de Jan mais elle avait la certitude de savoir ou il se dirigeait. L’air s’alourdissait tandis qu’un orage la rattrapait. Arrivé à proximité son sang se glaça.

Jan faisait face à 3 échassiers tandis qu’une silhouette se faufilait dans son dos. La vue de cette silhouette lui inspirait une terreur quelle ne connaissait pas. On aurait dit un grand drap noir dont les extrémités partaient en lambeau. Le drap flottait mais une silhouette se devinait parfois à l’intérieur. Une silhouette vaguement humaine, grande et courbée sur elle-même. Laura leva la main avec la ferme intention d’enflammer ce drap sombre. D’un geste rapide, Jan fut englouti dans le drap et disparut dans les replis du tissu. La silhouette se reforma brusquement, Jan était introuvable. On aurait dit un tour de passe-passe d’un prestidigitateur, l’émerveillement en moins.

La silhouette se retourna brusquement dans la direction de Laura, pourtant à une centaine de mètres. Les échassier firent de mêmes. Laura recula pour disparaître derrière l’angle de la rue. Il était temps de partir.