Seul et sans témoins
Publié : jeu. août 18, 2011 9:20 pm
Voilà des semaines que ça c'est produit. Une nuit dans une cabane pour prouver le peu de foi que me donnent les membres de la caravane.
Je montais la garde, et alors que tout le monde dormais paisiblement j'entends des bruits étouffés. Je fonce, il va de mon honneur d'exécuter mes tâches avec rigueur et maîtrise.
Mais il a fallu que ce soit ce soir-là que j'aie la preuve des mythes qui hantent notre monde. Je ne donne ici par écrit grâce à Lao Tsing ce que j'ai vu, tel que je l'ai décrit après avoir été attaché et malmené par les mêmes compagnons de route que je protégeais. Et bien que mon honneur soit sans tache, l'ombre du discrédit plane sur la vérité de ce que je vais vous conter.
Je me retrouve devant une scène affligeante qui fit douter mon sabre. La jeune demoiselle que nous escortions est couchée et un de nos compagnons est très occupé par sa tâche éprouvante, déshabiller cette charmante créature tout en la maintenant fermement bloquée au sol. J'assomme l'individu avec le fourreau de mon sabre pour venir en aide à... Je me rends alors compte du visage de la fillette. Défiguré, les trait déformés par un rictus inhumain tordant les trais fin de la jeunesse en une grimace haineuse. Possédée par un youkai, elle me fonce dessus. Ma force est celle d'une fourmi face à ce cauchemar au costume d'innocence. Mon sabre n'arrive à la trancher, sa magie la protège. Heureusement de la vermine viens interrompre notre combat, une araignée géante, je lui tranche une patte mais les blessures qui m'ont été infligées par le démon m’empêchent d'esquiver un coup qui aurait pu être fatale sans l'arrivée en force de Trois Vies. La suite? Tout le monde se souvient de la suite. Interrogatoire attaché à une chaise, je fus accusé de folie, d'avoir attaqué mes alliés, d'avoir voulu tuer la jeunette... Alors qu’eux dormaient d'un sommeil peu naturel. Mais pourquoi moi? Et pourquoi suis-je maudit par ces évènements?
Car hélas ce ne fut pas la seule possession auquel j'ai eu la chance d'être témoin... Peu de monde n'acceptera mon histoire, et pourtant je ne puis mentir. Cet homme possédé c'est bien mutilé devant moi, possédé, le même rictus de folie sur le visage. Mais maintenant on me prend pour un meurtrier. Je n'attends qu'un jour, celui ou je serais en mesure d'éradiquer l'abomination qui se fait appeler "le maître" et qui nous suis dans notre voyage. Alors mon honneur sera lavé de ces médisances.
En attendant, je fais preuve de patience. J'ai appris à accepter que la parole d'autrui n’est parfois qu'un cri dans la tempête. J'ai apaisé ma rage, foyer brulant dans mon âme, maintenant simple phare me guidant au travers de ce monde contaminé.
Je montais la garde, et alors que tout le monde dormais paisiblement j'entends des bruits étouffés. Je fonce, il va de mon honneur d'exécuter mes tâches avec rigueur et maîtrise.
Mais il a fallu que ce soit ce soir-là que j'aie la preuve des mythes qui hantent notre monde. Je ne donne ici par écrit grâce à Lao Tsing ce que j'ai vu, tel que je l'ai décrit après avoir été attaché et malmené par les mêmes compagnons de route que je protégeais. Et bien que mon honneur soit sans tache, l'ombre du discrédit plane sur la vérité de ce que je vais vous conter.
Je me retrouve devant une scène affligeante qui fit douter mon sabre. La jeune demoiselle que nous escortions est couchée et un de nos compagnons est très occupé par sa tâche éprouvante, déshabiller cette charmante créature tout en la maintenant fermement bloquée au sol. J'assomme l'individu avec le fourreau de mon sabre pour venir en aide à... Je me rends alors compte du visage de la fillette. Défiguré, les trait déformés par un rictus inhumain tordant les trais fin de la jeunesse en une grimace haineuse. Possédée par un youkai, elle me fonce dessus. Ma force est celle d'une fourmi face à ce cauchemar au costume d'innocence. Mon sabre n'arrive à la trancher, sa magie la protège. Heureusement de la vermine viens interrompre notre combat, une araignée géante, je lui tranche une patte mais les blessures qui m'ont été infligées par le démon m’empêchent d'esquiver un coup qui aurait pu être fatale sans l'arrivée en force de Trois Vies. La suite? Tout le monde se souvient de la suite. Interrogatoire attaché à une chaise, je fus accusé de folie, d'avoir attaqué mes alliés, d'avoir voulu tuer la jeunette... Alors qu’eux dormaient d'un sommeil peu naturel. Mais pourquoi moi? Et pourquoi suis-je maudit par ces évènements?
Car hélas ce ne fut pas la seule possession auquel j'ai eu la chance d'être témoin... Peu de monde n'acceptera mon histoire, et pourtant je ne puis mentir. Cet homme possédé c'est bien mutilé devant moi, possédé, le même rictus de folie sur le visage. Mais maintenant on me prend pour un meurtrier. Je n'attends qu'un jour, celui ou je serais en mesure d'éradiquer l'abomination qui se fait appeler "le maître" et qui nous suis dans notre voyage. Alors mon honneur sera lavé de ces médisances.
En attendant, je fais preuve de patience. J'ai appris à accepter que la parole d'autrui n’est parfois qu'un cri dans la tempête. J'ai apaisé ma rage, foyer brulant dans mon âme, maintenant simple phare me guidant au travers de ce monde contaminé.
