Les larmes d'Antinéa -Thomas Kuntz, textes dit d'ambiance...
Publié : jeu. mars 20, 2014 3:18 pm
Un long couloir, tout en lambris, moquette épaisse, charme discret des lieux de luxe. Quelques plantes exotique ajoutent du cachet à l'ensemble. Les luminaires, petites appliques leds affleurant du plafond, forment un écrin révélant de loin en loin quelques reproductions d'art contemporain. Tout est calme...
Au fond du couloir, la double porte couleur bronze de l'ascenseur émet un léger tintement, dans un chuintement huilé, la porte coulisse révélant, reflété par les glaces placées sur les trois parois, une silhouette oscillant légèrement.
Vêtue de cet assemblage légèrement négligé hors de prix du parisien en pointe de ce qui ce porte dans ces rues, où les prix n'accompagnes plus les articles en vitrine, pris de cet espèce de pudeur indécente que seul les argentés ce parent sans choquer. L'homme, car s'en est un, fait un premier pas hors de la cabine de l'ascenseur.
La silhouette marmonnante, avance d'une démarche hésitante le long du couloir, bataille avec une plante d'ornement, tente de l'écarter, s'empêtre dans le pot, esquive les branches d'une roulade approximative, s'affale le nez dans la moquette, repousse enfin le yucca, s'en sert comme d'une canne pour ce relever, l'achève d'une manchette au tronc aussi molle que disgracieuse, puis reprend sa route.
Ce pugilat terminé, il ce redresse, hésite, fait un pas en direction de l'ascenseur, scrute le fond du couloir, fait demis tour, glousse un peut, et reprend sa marche, laissant le soin à ses jambes d'esquiver le malheureux végétal tandis que, fort serviables, ses bras lui permettent de ricocher sans douleur d'un mur à l'autre. Sa logorée et parfois entrecoupées de mots, son audible ¨le Niak¨, ¨Mini Totems Maudis, ¨Salope de l'accueil, ¨connard de Perrin¨.
Enfin, l'infortuné lutteur contre plante s'arrête devant une porte. Il farfouille dans les poches de son gilet et fini par en sortir un trousseau de clef. La scène qui ce déroule ensuite démontre que dans certaines situations, la position à genoux et la savante utilisation de la chambranle d'une porte sont autant d'atouts pour pouvoir ouvrir celle-ci... La forme s'engouffre dans l'embrasure de la porte, ce retient désespérément au vide, et dans un galimatias dépité, s'étale de tout son long. Après une semi-reptation amenant le cascadeur à portée de la porte, il claque vaillamment celle-ci sur un ultime ¨Culé d'anglais! huit heures c'est pour les prolo!¨...
Le calme revient dans le couloir...
Au milieu de sa flaque d'eau et de terreau mélangé, l'infortuné ornement perd petit à petit de sa superbe, ces feuilles s'amollissant lentement...
Au fond du couloir, la double porte couleur bronze de l'ascenseur émet un léger tintement, dans un chuintement huilé, la porte coulisse révélant, reflété par les glaces placées sur les trois parois, une silhouette oscillant légèrement.
Vêtue de cet assemblage légèrement négligé hors de prix du parisien en pointe de ce qui ce porte dans ces rues, où les prix n'accompagnes plus les articles en vitrine, pris de cet espèce de pudeur indécente que seul les argentés ce parent sans choquer. L'homme, car s'en est un, fait un premier pas hors de la cabine de l'ascenseur.
La silhouette marmonnante, avance d'une démarche hésitante le long du couloir, bataille avec une plante d'ornement, tente de l'écarter, s'empêtre dans le pot, esquive les branches d'une roulade approximative, s'affale le nez dans la moquette, repousse enfin le yucca, s'en sert comme d'une canne pour ce relever, l'achève d'une manchette au tronc aussi molle que disgracieuse, puis reprend sa route.
Ce pugilat terminé, il ce redresse, hésite, fait un pas en direction de l'ascenseur, scrute le fond du couloir, fait demis tour, glousse un peut, et reprend sa marche, laissant le soin à ses jambes d'esquiver le malheureux végétal tandis que, fort serviables, ses bras lui permettent de ricocher sans douleur d'un mur à l'autre. Sa logorée et parfois entrecoupées de mots, son audible ¨le Niak¨, ¨Mini Totems Maudis, ¨Salope de l'accueil, ¨connard de Perrin¨.
Enfin, l'infortuné lutteur contre plante s'arrête devant une porte. Il farfouille dans les poches de son gilet et fini par en sortir un trousseau de clef. La scène qui ce déroule ensuite démontre que dans certaines situations, la position à genoux et la savante utilisation de la chambranle d'une porte sont autant d'atouts pour pouvoir ouvrir celle-ci... La forme s'engouffre dans l'embrasure de la porte, ce retient désespérément au vide, et dans un galimatias dépité, s'étale de tout son long. Après une semi-reptation amenant le cascadeur à portée de la porte, il claque vaillamment celle-ci sur un ultime ¨Culé d'anglais! huit heures c'est pour les prolo!¨...
Le calme revient dans le couloir...
Au milieu de sa flaque d'eau et de terreau mélangé, l'infortuné ornement perd petit à petit de sa superbe, ces feuilles s'amollissant lentement...