2703 AUC
Publié : sam. févr. 14, 2015 9:31 am
-Mais Praeceptor, pourquoi nous raconter cette histoire ?
-Mes chers élèves, nous sommes maintenant en 2703 AUC (ab Urbe condita autrement dit après la fondation de la cité). Et nous approchons en ce mois de mars de l’anniversaire de l’évènement que je viens de vous conter. Notre bonne vieille Terre n’a jamais été aussi proche d’être totalement soumise au glaive de Rome.
-Mais Praeceptor, pourquoi faire cas d’un détail historique aussi insignifiant que celui-ci ? Qui se soucie aujourd’hui des conséquences de la libération ou la condamnation de cet homme ?
-Simplement mes chers élèves, car sans ce choix courageux du procurateur Pilatus, l’histoire telle que nous la connaissons aurait pu en être complètement bouleversée :
Cet homme, ce Jésus de Nazareth qui se proclamait roi des Juifs, était un homme qui avait une large influence sur ces terres. Haï par certains mais aussi adulé comme un prophète par d’autres son influence ne faisait à l’époque que grandir et tous les historiens s’accordent à dire une chose : il ne laissait pas grand monde indifférent. Sa condamnation n’était d’ailleurs qu’un prétexte politique pour se débarrasser de lui. Regardez les chiffres que je transfère sur vos novæ tabulæ et dites-moi si vous ne voyez pas les indicateurs désormais connus de la montée d’un culte majeur ?
Ferveur, sentiment d’appartenance à une contre-culture, mythologie de l’après monde, tous les ingrédients étaient réunis pour une belle explosion. Il ne manquait plus que l’étincelle…
Imaginez ce qu’il aurait pu se passer si Lucius Pontius Pilatus avait fait un martyr de cet homme. Imaginez que le martyr de cet homme soit l'étincelle qui permette l’explosion d'une nouvelle religion tel que cela s'est produit un siècle plus tard en orient. C’est toute la stabilité de la région qui aurait été compromise avec la possible naissance d’une nouvelle religion. L'empire était alors plus fragile, avec des barbares Goths à nos portes qui sait ce qu'il aurait pu advenir. Nous n'étions alors pas prêts à nous engager dans un conflit d'envergure
Nous savons maintenant que la gestion des religions primitives ne doit en aucun cas passer par l’élimination des grands prêtres mais par leur intégration à la grande histoire Romaine.
Il est maintenant l’heure de terminer cette classe. Éteignez vos tabulæ et rejoignez les maîtres de maison dans le triclinium, la Cena va bientôt être servie.
-Mes chers élèves, nous sommes maintenant en 2703 AUC (ab Urbe condita autrement dit après la fondation de la cité). Et nous approchons en ce mois de mars de l’anniversaire de l’évènement que je viens de vous conter. Notre bonne vieille Terre n’a jamais été aussi proche d’être totalement soumise au glaive de Rome.
-Mais Praeceptor, pourquoi faire cas d’un détail historique aussi insignifiant que celui-ci ? Qui se soucie aujourd’hui des conséquences de la libération ou la condamnation de cet homme ?
-Simplement mes chers élèves, car sans ce choix courageux du procurateur Pilatus, l’histoire telle que nous la connaissons aurait pu en être complètement bouleversée :
Cet homme, ce Jésus de Nazareth qui se proclamait roi des Juifs, était un homme qui avait une large influence sur ces terres. Haï par certains mais aussi adulé comme un prophète par d’autres son influence ne faisait à l’époque que grandir et tous les historiens s’accordent à dire une chose : il ne laissait pas grand monde indifférent. Sa condamnation n’était d’ailleurs qu’un prétexte politique pour se débarrasser de lui. Regardez les chiffres que je transfère sur vos novæ tabulæ et dites-moi si vous ne voyez pas les indicateurs désormais connus de la montée d’un culte majeur ?
Ferveur, sentiment d’appartenance à une contre-culture, mythologie de l’après monde, tous les ingrédients étaient réunis pour une belle explosion. Il ne manquait plus que l’étincelle…
Imaginez ce qu’il aurait pu se passer si Lucius Pontius Pilatus avait fait un martyr de cet homme. Imaginez que le martyr de cet homme soit l'étincelle qui permette l’explosion d'une nouvelle religion tel que cela s'est produit un siècle plus tard en orient. C’est toute la stabilité de la région qui aurait été compromise avec la possible naissance d’une nouvelle religion. L'empire était alors plus fragile, avec des barbares Goths à nos portes qui sait ce qu'il aurait pu advenir. Nous n'étions alors pas prêts à nous engager dans un conflit d'envergure
Nous savons maintenant que la gestion des religions primitives ne doit en aucun cas passer par l’élimination des grands prêtres mais par leur intégration à la grande histoire Romaine.
Il est maintenant l’heure de terminer cette classe. Éteignez vos tabulæ et rejoignez les maîtres de maison dans le triclinium, la Cena va bientôt être servie.