Re: Le Dé et la Plume
Publié : jeu. juin 01, 2017 4:46 pm
Hello,
pardon de ne pas avoir réagit plus tot.
voici le dernier texte (de vorador):
- "Condamné pour vol de biens sacrés, brutalité sur des prêtres et déviance morale…" lit à voix basse le sorcier Arkésien sur la plaquette d'argile suspendue au cou d'un condamné.
Il se redresse, l'air songeur qu'il arbore sous l'ombre jetée par son turban creuse les cicatrices en forme de damier autour de ses yeux, tandis qu'il joue avec son bouc. La croix, dont le bois se craquèle sous l'action concertée du temps, du sable et du soleil brûlant du désert, est plantée le long des dalles abandonnées qui disparaissent doucement sous le sable. Celui qui y est accroché à l'aide de rugueuses cordes de chanvre respire encore, malgré ses lèvres craquelées et les cicatrices boursouflées des morsures du fouet sur son torse musculeux. Le soleil aura sa vie avant la soif ou la faim.
L'Arkésien hoche la tête et dégaine son sabre courbe de sous sa cape, celui-ci s'en sortira.
Le condamné s'est remis, c'est un brutal homme du Nord Orjular à la peau trop claire et aux cheveux longs qui s'acclimate difficilement au désert.
Ce jour-là, le sorcier lui a apporté une courte épée de fer, un petit paquet de viande cuite enroulée dans des herbes qui calment la soif ainsi qu'une outre bien rebondie avant de lui tendre un bracelet de bronze avec une grosse émeraude en son centre.
- "Mire la plus petite des lunes à travers la pierre," dit l'Arkésien. "Elle t'indiquera la voie vers la cité Rivièranne. Apporte-moi son coeur et ta dette sera effacée…"
pardon de ne pas avoir réagit plus tot.
voici le dernier texte (de vorador):
- "Condamné pour vol de biens sacrés, brutalité sur des prêtres et déviance morale…" lit à voix basse le sorcier Arkésien sur la plaquette d'argile suspendue au cou d'un condamné.
Il se redresse, l'air songeur qu'il arbore sous l'ombre jetée par son turban creuse les cicatrices en forme de damier autour de ses yeux, tandis qu'il joue avec son bouc. La croix, dont le bois se craquèle sous l'action concertée du temps, du sable et du soleil brûlant du désert, est plantée le long des dalles abandonnées qui disparaissent doucement sous le sable. Celui qui y est accroché à l'aide de rugueuses cordes de chanvre respire encore, malgré ses lèvres craquelées et les cicatrices boursouflées des morsures du fouet sur son torse musculeux. Le soleil aura sa vie avant la soif ou la faim.
L'Arkésien hoche la tête et dégaine son sabre courbe de sous sa cape, celui-ci s'en sortira.
Le condamné s'est remis, c'est un brutal homme du Nord Orjular à la peau trop claire et aux cheveux longs qui s'acclimate difficilement au désert.
Ce jour-là, le sorcier lui a apporté une courte épée de fer, un petit paquet de viande cuite enroulée dans des herbes qui calment la soif ainsi qu'une outre bien rebondie avant de lui tendre un bracelet de bronze avec une grosse émeraude en son centre.
- "Mire la plus petite des lunes à travers la pierre," dit l'Arkésien. "Elle t'indiquera la voie vers la cité Rivièranne. Apporte-moi son coeur et ta dette sera effacée…"