Correspondance entre Percy Sitgreaves et Saul Moorcan

Ouais sans blagues, ouais, et ça c'est le forum à Chimel ouais, C'EST QUOI MON NOM?

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Aikau le bo
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Correspondance entre Percy Sitgreaves et Saul Moorcan

Message par Aikau le bo »

Message à l’attention de Percy Sitgreaves, codé selon code Magnus niveau 4 – (15.04.24)

Cher M. Sitgreaves,

Il y a longtemps, très longtemps, j’ai débuté un voyage. Un voyage qui m’a mené aux confins de l’intelligence et qui m’a ouvert les portes de la Réalité. Une tribulation qui m’a conduit à devenir le scientifique renommé, l’inventeur « célébré », « l’excentrique » professeur Moorcan.

Mais je n’étais pas seul dans ce voyage. Les voix qui étaient LA voix chuchotaient, influençaient.

La voix qui était plusieurs m’incitait toujours plus à briser les conventions, briser les interdits, briser… la Réalité elle-même. Et la voix devenait chaque jour plus forte, plus prégnante, plus séduisante.

Je ne pouvais plus le supporter. Je ne pouvais accepter d’être un pantin, d’être sous influence. Et jamais, jamais ! je n’aurais pu accepter qu’un autre moi-même ose séduire ma douce Gabrielle !

J’ai fermé la Porte. J’ai fait taire la voix. Grâce au professeur Challenger, j’ai vaincu l’autre moi-même. J’ai extirpé de mon âme et de mon corps le parasite, la tumeur du génie malfaisant de la New Science. Le sacrifice fut gigantesque et je dus laisser derrière moi ce qui faisait ma force, ma puissance, mon… pouvoir.

Je suis désormais libre. Mais, comme prix de ma liberté, je suis maintenant seul. J’entends encore la musique de la New Science, mais ne suis plus capable de la jouer. Le lien est rompu. Définitivement.

Mais ce vide demande à être comblé. Je sens au fond de moi que mon voyage n’est pas terminé. Je perçois qu’une nouvelle étape s’offre à moi, une nouvelle compréhension du monde dépassant la corruption intrinsèque de l’ancien.

J’ai besoin d’un guide sur ce chemin. J’ai besoin d’un mentor pour m’orienter. J’ai besoin de vous.

Aidez-moi.

Saul Moorcan
Pour n’offenser personne il ne faut avoir que les idées de tout le monde
Helvétius
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